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L’alimentation de la Belgique

Les données du problème en cas de blocus

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Ainsi que chacun le sait, la balance alimentaire de la Belgique est en permanence déficitaire. Nous importons en ordre principal des céréales, et nous exportons quelques spécialités. Normalement, le sol belge ne nous donne que le quart du blé dont nous avons besoin, et encore notre récolte ne sert qu’à concurrence de moitié à l’alimentation humaine. Le reste sert à nourrir la volaille. Sauf lorsque des mesures spéciales d’incorporation sont prises, il ne semble pas que les meuneries emploient plus de 15 % de blé belge.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1939

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References

page 376 note (1) Wochenbericht, n° 5, 1939.— Voici par ailleurs le tableau qui résume les calculs de l’Institut für Konjunkturforschung. Nous le reproduisons sous réserve, étant donné notamment les divergences de méthode dont nous parlerons plus loin:

page 376 note (2) L’alimentation dans ses rapports avec l’hygiène, l’agriculture et la politique économique. Genève, 1937.

page 377 note (1) Bulletin de l’Institut de Recherches Économiques, août 1939. Article de M. J. L. Cools, La production de beurre représenterait 62 millions de kilos; il faut y ajouter, pour obtenir la consommation, 2 millions de kilos d’importation.

page 377 note (2) Il y a évidemment la question des vitamines. On sait qu’à l’heure présente, les bonnes margarines sont vitaminisées.

page 380 note (1) L’Économie de guerre, Paris, 1939, p. 111.

page 380 note (2) Wirtschaft und Statistik, juin 1939.

page 380 note (3) L’Alimentation…, etc., p. 95.

page 380 note (4) Notre estimation part du chiffre du domaine agricole donné par le recensement effectué en 1929 (1.893.000 hectares) diminué de 10.000 hectares pour tenir compte des nouvelles amputations résultant des constructions et entreprises diverses (Canal Albert, etc.) postérieures à 1929.

page 381 note (1) Éditions du Comité Central Industriel, 1938.

page 385 note (1) Chiffre supérieur à la moyenne officielle, régulièrement sous-évaluée pour les motifs fiscaux.

page 385 note (2) Compte non tenu-des sons obtenus, et servant au bétail.

page 386 note (1) Chiffre forcé, tenant compte de ce que la production de beurre et de viande sera réduite par le manque de tourteaux et de céréales importées. Ces aliments ne seront que partiellement remplacés par les sous-produits de l’agriculture nationale.