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Les rémunérations en Belgique de 1936 à 1952

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La note dominante des théories et des politiques économiques contemporaines est d'insister sur les rémunérations et l'emploi, plutôt que sur l'approvisionnement abondant des marchés par de bas prix. Il est donc intéressant de déterminer quels résultats ont été obtenus en matière de rémunérations, dans le cadre de l'histoire économique belge, entre les années 1936–1938, représentant le point d'aboutissement de l'entre-deux-guerres et les dernières données disponibles, c'est-à-dire après l'effort de développement résultant de la situation coréenne. La moyenne de 1936–1938 représente un état de conjoncture moyen assez satisfaisant.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1952

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References

page 435 note (1) Les congés payés n’ont été généralisés qu’à la fin de la période 1936–1938.

page 435 note (2) Cette partie du salaire-coût est déjà incluse dans les indices nominaux de salaires moyens bruts; en effet, pour le calcul de cet indice, tant à la B. N. B. qu’à l’O.N.S.S., on divise les sommes payées pour une période donnée (y compris les jours fériés) par les heures prestées. Elle doit être ajoutée lorsqu’on part des salaires tarifaires. Dans les relevés de la B. N. B. les indices moyens dépassent d’ailleurs les indices des qualifiés et des non-qualifiés de 3 à 4 % ; ceci semble en être la cause principale.

page 437 note (1) Les chiffres ne tiennent compte du reclassement professionnel que dans la mesure où il s’est opéré au sein des entreprises recensées; celui-ci paraît faible. Les moyennes de l’O. N. S. S., rapportées au recensement de 1937, fournissent des indices plus élevés que ceux de la B. N. B. ; elles impliquent des reclassements (cfr infra). Elles sont confirmées par le recensement de 1947 : ses constatations directes ne diffèrent que de 1 1/4 % des calculs rapportant les chiffres de l’O. N. S. S. à 1937 : 19,18 francs contre 19,45 francs l’heure.

page 437 note (2) Les traitements des employés du commerce n’ont pas été étudiés; leur évolution est fort semblable à celle des employés de l’industrie.

page 437 note (3) Le calcul du traitement-coût s’établit comme suit au début et à la fin de la période étudiée :

page 437 note (*) Le rapport de 1947 à 1937 s’établit sur traitements moyens « plafonnés »; pour rendre les moyennes de 1937, plafonnées à 50.000 fr. l’an, comparables à celles de 1947, plafonnées à 150.000 francs, nous avons recalculé les traitements de 1937 avec un plafond de 40.000 francs, correspondant approximativement à celui de 1947, en tenant compte de la dénivellation des prix. Voici le résultat : Aucune correction n’a été nécessaire pour les traitements féminins, les plafonds étant suffisamment élevés pour ne pas affecter les résultats.

page 438 note (**) Les variations trimestrielles sont établies depuis 1947, d’après les traitements moyens non plafonnés, calculés par l’O. N. S. S. Ici les traitements de la direction sont donc inclus pour leur montant et non pour leur « plafond ». Les variations des gros traitements semblent avoir différé beaucoup plus de celles des traitements modestes entre 1937 et 1947 que depuis cette date.

page 438 note (1) Cfr le Bulletin, sept. 1951, p. 586, graphique XIII.

page 438 note (2) Voici comment le « salaire social » se calcule dans l’industrie, à titre d’exemple, pour un homme marié avec deux enfants.

page 439 note (1) Il n’a été tenu compte, ni pour 1936–1938, ni pour 1952, des vacances payées (simple précule), car elles n’augmentent pas le revenu social de l’ouvrier, dès que l’on applique le concept à l’année.

page 439 note (2) Dans le cas des indices « salaires sociaux » on tient compte des jours fériés, car contrairement aux indices utilisés pour le salaire-coût, ce sont des types de salaires qui servent à l’établissement du salaire social : indices des qualifiés et non-qualifiés. Pour établir les salaires sociaux au départ des moyennes de l’O.N.S.S., les paiements des jours fériés ne sont pas ajoutés, car ils sont déjà compris.

page 439 note (3) Les charges des mutualités ont été estimées et incluses ici, quoiqu’il ne s’agisse pas, à proprement parler, de charges obligatoires.

page 441 note (1) Tout au moins, en termes de produits de base recensés dans les indices et plus spécialement soumis aux subsides et contrôles. Vu les progrès dans l’abondance et la qualité des marchandises en général, le bien-être du début de 1947 est surestimé et le recul subséquent à un sens statistique étroit.

page 441 note (2) Cfr R. Dehem, Emploi et revenus en économie ouverte : Théorie et application à l’évolution belge et britannique de 1919 à 1939, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, janv. 1946, p. 41–115.

page 441 note (3) D’après enquêtes de l’Institut.

page 443 note (1) Le volume global des allocations de chômage n’est pas un critère du bienfait de l’institution pour le groupe social, comme c’est le cas pour les autres prestations indirectes. Le montant global des allocations de chômage, qui fut très bas en 1947 et 1948, oscille depuis trois ans entre six et sept fois le niveau moyen de 1936–1938. C’est beaucoup pour des années de prospérité; mais ce fait soulève d’autres problèmes que ceux examinés ici.

page 445 note (1) Pour la femme célibataire les chiffres de la partie droite du tableau se rapportent au 3e trimestre 1951.

page 447 note (1) Les pensions légales étant calculées sur rémunérations plafonnées, les pour-cent calculés sans plafond sont trop bas pour représenter l’avantage normal attaché aux rémunérations dominantes. Au 4e trimestre de 1951 le pour-cent sur rémunérations plafonnées à 5.000 francs par mois ressort à 8 %.

page 448 note (1) Il est plus correct de ne faire intervenir ici que les traitements plafonnés pour apprécier l’avantage dans la majorité des cas; les prestations de l’assurance sont tarifaires et les groupes sociaux à forts revenus y recourent moins.

page 449 note (1) Les « agents subalternes » comprennent une moyenne des rémunérations du commis, du facteur, du préposé aux douanes, de l’huissier; les cadres subalternes se réfèrent à l’ingénieur et au secrétaire d’administration.

Note on page 449 Les rémunérations comprennent, outre les traitements, les allocations familiales de résidence, de foyer, compensatoires et de rééquipement ménager, le pécule familial et le pécule de vacances.

page 451 note (1) Par rapport à 1936–1938. Aucune comparaison absolue des avantages relatifs n’est tentée ici.

page 453 note (1) Cfr R. Dehem, op. cit.

page 453 note (2) La différence de niveau des courbes, par rapport à 1936–1938, s’explique partiellement par la rémunération des jours fériés, introduits après la guerre; celle-ci est incluse dans les totaux trimestriels de l’O. N. S. S., mais non dans les salaires horaires de la B. N. B.

page 453 note (3) Le rapport des femmes aux hommes enregistrés au chômage complet s’établit comme suit : juin 1946 : 9,6 % ; juin 1948 : 22,5 % ; juin 1950 : 34,3 % ; juin 1952 : 66,9 %.

page 455 note (1) Cfr R. Dbhem, op. cit., p. 82 et suivantes.

page 459 note (1) Il y eut apparemment un progrès assez net de 1913 à 1921; mais il se traduisit surtout en diminution de la durée du travail.

page 459 note (2) Il en était déjà ainsi aux Pays-Bas autrichiens, où le coût de la vie était un tiers meilleur marché qu’à Paris et moitié meilleur marché qu’à Londres et Amsterdam (cfr Dérivai : Le voyageur dans les Pays-Bas autrichiens, t. IV p. 22., Amsterdam, 1782–83). Rowntree met le fait en évidence en 1906 (Land and Labour, Lessons from Belgium; London, Macmillan, 1911.) La différence s’accuse quelque peu entre les deux guerres.

page 459 note (3) Cfr R. Triffin, La théorie de la surévaluation monétaire et la dévaluation belge, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, nov. 1937, p. 19–52.

page 460 note (1) Industrie, dèe. 1951, p. 815–818.

page 461 note (1) Cfr R. Dehem, op. cit., p. 106.

page 461 note (2) Cfr Jussianx, J. La structure économique de la Suède et de la Belgique, Bruxelles, 1938.Google Scholar

page 463 note (1) Cfr Dupriez, L.H. Le développement de l’outillage économique depuis la guerre, Bulletin de l’Union des Exploitations électriques en Belgique, avril 1951.Google Scholar

page 467 note (1) Il s’agit de la moyenne des salaires des ouvriers qualifiés et non qualifiés au départ des indices publiés par la B.N.B. en les multipliant par la base 1936–1938 et par 200 heures forfaitaires de travail mensuel. Ce salaire mensuel de départ est donc un salaire tarifaire brut.

page 467 note (2) 3,3 % en 1936–38 ; 8 % à partir de 1948. Nous ne tenons pas compte des retenues fiscales.

page 467 note (3) On ne fait pas mention des simples congés payés qui n’augmentent pas le revenu annuel. Cet avantage réel n’est pas comptabilisable ici.

page 467 note (4) Dans ce poste « divers » sont comprises les allocations compensatoires, de rééquipement ménager etc.

page 467 note (5) Y compris les allocations de la mère au foyer et le pécule familial de vacances.

page 468 note (1) Y compris le personnel de cadre.

page 469 note (1) Y compris le personnel de cadre.

page 469 note (2) 8 % à partir du 2« trimestre 1951.

page 469 note (3) Comprend : les allocations compensatoires, le rééquipement ménager etc …

page 470 note (1) Voir détail des charges à la p. 466.

page 470 note (2)

page 470 note (3) Après soustraction de 0,50 fr. l’heure à charge de l’Etat.

page 471 note (1) Calculé au départ des indices de la B. N. B. pour les hommes et des indices O. N. S. S. pour les femmes.

page 472 note (1) Moyenne pondérée des carrières, céramiques et verre.

page 472 note (2) Moyenne pondérée des industries du papier.des produits alimentaires, du tabac, du bois, des vêtements, des arts et précision.

page 472 note (3) Comprend les arrondissements de Charleroi, Mons, Soignies, Thuin, Namur, Liège et Verviers.

page 472 note (4) Comprend les arrondissements d’Anvers, Malines, Gand et Courtrai.

page 472 note (5) Comprend les arrondissements de Marche en R, Neufchâteau, Dinant, Philippeville et Waremme.

page 472 note (6) Comprend les arrondissements de Dixmude, Yprest Pûmes, Eeklo, Turnhout.

page 473 note (1) Ensemble des employés y compris le personnel de direction.

page 473 note (2) Les charges sociales étant établies sur traitements plafonnés leur incidence est de l’ordre de 10 à 12 % des traitements effectifs alors que pour les ouvriers et les employées elles représentent respectivement de 18 à 22 et de 16 à 18 % des rémunérations effectives.

page 473 note (3) voir notes p. 472.

page 474 note (1) Huissier, commis, facteur, préposé aux douanes.

page 474 note (2) Ingénieur et secrétaire d’administration.

page 474 note (3) Dans des communes de 5.000 habitants au moins.

page 474 note (4) A partir d’oct. 1950.

page 475 note (1) Communes de 50.000 habitants ou plus.

page 476 note (1) Industrie, construction, transports privés.

page 476 note (2) Commerce, finances, hôtellerie, services d’intérêt général.