(¹) Cfr ce Bulletin, mars 1958: Herman, F., Progrès technique et progrès économique en agriculture: France 1830-1885, Belgique 1880-1955, pp. 47–96 Google Scholar;J.P. Wampach, Progrès technique et économique dans la culture bette-ravière 1932-1952, pp. 97–138.

(²) Aftalion, A., Les trois notions de la productivité et des revenus, Revue d'économie politique, 1911, p. 147 Google Scholar.

(³) Dehem, R., Traité d'analyse économique, Paris, 1958 p. 46 Google Scholar.

(⁴) Ibidem, p. 48.

(⁵) Walras, L., Eléments d'économie politique pure, Paris, 1952, p. 372 Google Scholar.

(⁶) Dupriez, L.H., Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1951, t. I, p. 436 Google Scholar.

(⁷) A. Aftalion, Op. cit., p. 150.

(⁸) Walras, L., Eléments d'économie politique pure, Paris, 1952, p. 375 Google Scholar.

(⁹) R. Dehem, Op. cit., pp. 48 à 50.

(¹⁰) Historiquement, l'introduction des engrais fut un progrès technique; aujourd'hui, seule une utilisation meilleure des fertilisants mérite cette appellation.

(¹¹) Walras, L., Abrégé des éléments d'économie politique pure, Paris, 1938, p. 187 Google Scholar.

(¹²) On peut déduire de ceci que l'entrepreneur agricole modèle se rapprocherait plus du type décrit par Say que de celui décrit par Schumpeter.

(¹³) Dupriez, L.-H., Des mouvements économiques généraux, Louvain, 1951, t. 1, p. 411–460 Google Scholar.

(¹⁴) Ibidem, p. 327.

(¹⁵) Cfr Milhau, J., Traité d'économie rurale, Paris, 1954, t. 1, pp. 126–128 Google Scholar. En plus de ces difficultés tenant à la nature des décisions et de leur objet, l'interprétation en rencontre de nouvelles liées aux déficiences relatives à la saisie statistique des notions théoriques.

(¹⁶) Cfr Mills, F.C., Statistical Methods, New-York, 1955, pp. 478–484 Google Scholar.

(¹⁷) Cfr Luycks, E., Le rajeunissement et l'adaptation de l'index agricole, Revue de Vagriculture, févr. 1955, pp. 200–205 Google Scholar.

(¹⁸) Pour ce calcul et les suivants, on a tenu compte des exploitations de moins de 1 ha.

(¹⁹) Dans les fermes-pilotes de la région flamande du pays, où les prairies pâturées sont exploitées intensivement, la production estimée de valeur amidon totale par ha dépasse depuis 1948 3.500 kg, et 3.000 kg dans les fermes-pilotes de la région wallonne.

Cfr J. Verdeyen, Centre National de Recherches Herbagères et Fourragères, Rapport général de la troisième section sur les travaux pratiques exécutés durant huit ans. I.R.S.I.A.

(²⁰) Ministère des Affaires économiques, Inst. nat. de statistique, 1958.

(²¹) On dévoilera au cours de l'analyse inductive les pièges que recèle l'emploi hâtif des indices en cette matière.

(²²) Il existe une corrélation positive entre le prix du marché et la teneur en amidon et albumine brute digestible des aliments.

Cfr de La Vinelle, L. Duquesne, L'introduction du maïs hybride dit «laiteux» dans le cycle d'assolement, aspects économiques de la question, Bull, de VInst. de Recherches économiques et sociales, févr. 1957, p. 46 Google Scholar.

(²⁸) Cfr Bublot, G., La production agricole belge, étude économique séculaire 1846-1955, Louvain, 1957, p. 392 Google Scholar.

(²⁴) G. Bublot, Op. cit., p. 33.

(²⁵) Cet indice du rendement global des cultures est une moyenne mobile des chiffres de G. BUBLOT; nous avons raccroché notre indice au sien pour les années 1955, 1956 et 1957; comme les deux indices ne sont pas homogènes, la courbe est en pointillé pour les trois dernières années.

Cfr G. Bublot, Op. cit., Louvain, 1957, p. 262.

(²⁶) L'évolution du rendement global avec prairies pâturées repose sur une double hypothèse quant au niveau et au rythme du progrès du rendement de ces prairies, cfr supra, p. 19.

(²⁷) Les influences climatiques ont été éliminées par l'emploi de moyennes mobiles.

(²⁸) Cfr Homes, M.V., L'alimentation minérale des plantes et le problème des engrais chimiques, Liège, 1953 Google Scholar.

(²⁹) Certains même voient dans cet accroissement de la fumure organique la cause première de l'augmentation des rendements à l'ha.

Cfr Hamann, R., L'augmentation de la productivité de l'agriculture européenne, Bull, de la société française d'économie rurale, no 20, avr. 1954 Google Scholar.

(³⁰) C'est pour des raisons d'exposition que nous séparons les aliments indigènes des aliments importés. Du point de vue des coefficients de fabrication il faut considérer les aliments dans leur ensemble. On verra plus loin que le calcul global tenté ne montre pas de tendance à la hausse ou à la baisse du coefficient de fabrication aliments.

(³¹) La pondération par les prix donne en fait le coût global à prix constants de l'alimentation; il représente environ 70% de la valeur à prix constants de la production, ce qui prouve que nous ne nous sommes pas trop éloigné de la réalité.

(³²) Une autre source d'imprécisions réside dans l'absence de l'engraissement des poulets, gros consommateur de céréales au sein des spéculations animales retenues dans l'indice de la production animale finale brute.

(³²) A titre de comparaison, nous donnons dans le tableau suivant et au graphique XI l'évolution de la valeur ajoutée telle qu'elle ressort de nos calculs et de ceux tirés de la matrice des relations inter-industrielles. Cfr Dulbea, , Cahiers économiques de Bruxelles, oct. 1958, p. 122 Google Scholar.

(³⁴) Du moins en première approximation, on a discuté plus haut le cas des engrais. Cfr supra, p. 500-502.

(³⁵) Ces rythmes sont supérieurs à ceux de l'industrie.

Cfr Lamfalussy, A., Essai sur la croissance économique et la balance des paiements de la Belgique: 1948-1957, Bull, de l'Ins t. de Recherches économiques et sociales, mars 1959, p. 73 Google Scholar.

(³⁶) Il s'agit du travail « direct » et il n'est pas tenu compte du travail consacré à l'extraction du métal dont on fabriquera les machines, à la construction et à l'entretien de ces machines.

(³⁷) Cfr G. Bublot, Op. cit., p. 247.

(³⁸) L'indice du volume des facteurs aux prix de 1951-52 se situe plus bas que l'indice similaire aux prix de 1936-38, en raison du poids plus élevé attribué au facteur travail dans le premier; les salaires plus hauts de l'après-guerre rendent d'autant plus sensible la baisse du volume du facteur relativement le plus épargné.

(³⁹) Nous avons omis les autres services producteurs (énergie, battage, frais de transport, produits phytopharmaceutiques, frais de castration et vétérinaires, etc..) dont le tableau suivant fixe l'évolution en volume depuis 1948.

1948 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956

100 97.8 97.7 105.5 106.8 107.1 108.5 108.6 112.1

Source: Commission de la Comptabilité nationale.

La modification de leur emploi est, on le voit, peu importante, et leur proportion est d'autre part, trop faible (moins de 10 % de la valeur de la production en 1953) pour fausser notre calcul.

(⁴⁰) On trouvera le même type d'explication dans: de la Saudée, E. de Bivort, Des rythmes séculaires d'expansion des industries houillères européennes en rapport avec les prix et les coûts de production, Bull, de Vlnst. de Recherches Economiques, nov. 1939, pp. 3–38 Google Scholar.

et Herman, F., Progrès technique et progrès économique en agriculture: France 1830-1885, Belgique 1880-1955, Bull, de Vlnst. de Recherches économiques et sociales, mars 1958, pp. 47–96 Google Scholar.

Le premier part de la constatation inductive du parallélisme d'évolution entre les productivités (en valeur) et les salaires dans l'industrie du charbon et montre que les rendements ouvriers ont tendance à évoluer comme le rapport entre les salaires et le prix du charbon.

Le second vérifie inductivement dans les comptes d'agriculteurs innovateurs l'équation des productivités marginales (physiques) de L. WALRAS et, reprenant en fait la méthode du premier, dégage également la tendance des coefficients de fabrication à évoluer comme le rapport de la tendance du prix du produit au prix de service producteur, d'une manière moins nette toutefois depuis que la communauté a relayé les entrepreneurs agricoles dans la formation du progrès technique.

Voir encore Bezy, F., Les évolutions longues de l'industrie du zinc dans l'ouest européen 1840-1939, Bull, de Vlnst. de Recherches économiques et sociales, févr. 1950, pp. 3–56 Google Scholar.

(⁴¹) La contraction de la superficie utilisée que l'on peut constater au graphique XIII a évidemment d'autres causes: le développement du réseau routier, des villes et des champs d'aviation, ainsi que le reboisement.

(⁴²) Il ne nous appartient pas d'expliquer ici la hausse des fermages; contentons-nous de noter que la valeur vénale des terres n'est pas en rapport avec sa productivité marginale: elle la dépasse parce que la terre fait l'objet d'une demande élevée de la part des agriculteurs et des personnes en quête de placement.

(⁴³) Compte tenu des semences, intérêts et frais généraux. Source: nos chiffres.

(⁴⁴) On trouvera une mise en valeur de ce processus en agriculture dans Tychon, L., Etude des poussées de progrès à travers les prix relatifs, Mémoire, Louvain, 1957 Google Scholar.

Les prix relatifs figurant au graphique XV sont les rapports entre les indices simples des prix des produits et l'indice géométrique des prix agricoles; ils sont tirés du travail précité et ont été complétés pour les trois dernières années.

(⁴⁶) Cfr F. Herman, E. de Bivort de la Saudée, F. Bézy, Op. cit.