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L’influence des prix et des coûts sur l’évolution des rendements

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Francis Georges
Affiliation:
Université Catholique de Louvain
Jacques Gouverneur
Affiliation:
Université Catholique de Louvain
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Abstract

Plusieurs articles parus dans cette revue ont analysé l’évolution des coefficients de fabrication (ou inverses des rendements) au niveau micro-économique. Ces analyses ont révélé un parallélisme frappant entre l’évolution du coefficient de travail et celle du «rapport directeur» du même travail, le « rapport directeur » étant défini comme le rapport entre le prix de vente du produit et le coût du facteur envisagé. La justification théorique du parallélisme observé a été déduite du « théorème des productivités marginales ».

Type
Problèmes D’entreprise
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1969 

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Footnotes

(*)

II nous est agreable d’exprimer notre gratitude à MM. A. KERVYN DE LETTENHOVE et H. TULKENS pour les observations critiques dont ils nous ont fait beneficier. Toute erreur, a’mbiguite ou omission du texte qui suit n’engage évidemment que notre responsabilité.

References

(1) Voir en particulier : Herman, F., Progrès technique et progrès économique en agriculture. France 1830-1885, Belgique 1880-1955, Bulletin de l’I.R.E.S., Louvain, XXIV, n° 2, mars 1958, pp. 4796 Google Scholar; Wampach, J.-P., Les transformations des coefficients de fabrication dans l’agriculture beige en rapport avec les prix et les couts de production, 1936-1958, Bulletin de l’I.R.E.S., Louvain, XXV, n° 6, septembre 1959, pp. 473532 Google Scholar; van Ypersele de Strihou, J., Variations des coefficients de fabrication dans une entreprise congolaise et equilibre economique, 1931-1958, Bulletin de l’I.R.E.S., Louvain, XXVII, n° 2, mars 1961, pp. 4796.Google Scholar

(2) Voir F. Herman, loc. cit., p. 79.

(3) Encore faut-il pour cela, comme le supposent les auteurs, que l’on puisse toujours maintenir l’hypothése de concurrence parfaite. Sinon, il faut au moins que ledegré de concurrence ne change pas.

(4) F. HERMAN, loc. cit., p. 78.

(5) Voir J. P. Wampach, loc. cit., pp. 522–23 et F. Herman, loc. cit., pp. 79–81.

(6) Si l’on abandonne l’hypothese de maximation du profit, l’incitation sera d’autant moins forte aussi que la marge beneficiaire de l’entrepreneur est élevée et protégée.

(7) F. Herman, loc, cit., pp. 79–81.

(8) En effet il reste, apres simplification, T/Q = T/Q.

(9) Lamfalussy, A., Investment and Growth in Mature Economies, Londres, 1961, pp. 104109.Google Scholar Cette classification, trés différente des distinctions traditionnelles, est plus adéquate pour l’étude du comportement historique de firmes individuelles : la concurrence y est plus un processus qu’un état. Cette classification a par ailleurs l’avantage d’être plus familière aux hommes d’affaires.

(10) Sur cette conception du progres technique, voir Salter, W. E. G., Productivity and Technical Change, cambridge, Univ. Press, 2e edition, 1966,Google Scholar chap. 2 et 3. L’auteur n’ignore pas l’influence omnipresente des coûts relatifs, mais la range dans les phénomènes de substitution.

(11) Cherchant á compléter le schéma d’interprétation des auteurs mentionnés, J. De Bandt indique qu’il faut considérer explicitement les parts relatives des facteurs, mais il néglige l’influence fondamentale que constitue le taux de profit et son évolution; cette omission résulte de ce qu’il raisonne exclusivement dans le cadre de l’équilibre de longue période, où le profit est sensé disparaître. Voir de Bandt, J., Dimension du marché et optimum de production, Louvain-Paris, 1962, pp. 8997.Google Scholar

(12) En dépit d’une hausse du coût relatif du travail, l’utilisation de procédés capitalistiques peut être inéconomique pour une échelle de production trop étroite de même, une hausse du coû relatif du capital ne suffirait pas à réduire le coefficient de capital si les exigences de la grande dimension s’y opposent.

(13) L’indice du coût relatif du travail a été obtenu en divisant l’indice du salaire-coût nominal par un indice du prix des biens capitaux. Ce dernier est constitué, de 1926 à 1938, par l’indice beige des prix de gros; à partir de 1939, par l’indice beige des prix des fabrications métalliques.