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Prix, consommation, balance et revenus

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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1. — L'année 1950 a présenté en Belgique des particularités curieuses dans le domaine des prix.

Au cours du premier semestre, les prix de gros sont demeurés remarquablement stables, et les prix de détail ont fléchi légèrement, par suite surtout de la baisse cyclique du porc. Le démenti infligé à tous ceux qui annonçaient que la dévaluation monétaire de 12 ½ %, en septembre 1949, devait fatalement déterminer une hausse des prix, a été confirmé et amplifié. Les prix de gros, qui se trouvaient à 363 au mois d'août 1949, étaient encore à 365 en juin 1950. Quant aux prix de détail, ils étaient revenus d'une date à l'autre, de 378 à 368, par suite de la baisse des produits alimentaires.

Type
La Belgique En 1950
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1951

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References

(1) Par rapport à l’avant-guerre immédiat (été 1939), les indices doivent être abaissés de 3,8 % ; par rapport à avril 1940, ces indices doivent être réduits de 17,9%.

(2) Expérience Van Acker (baisse de 10 %).

(3) Expérience Liebaert (baisse de 5 %).

(4) Suppression partielle des subventions gouvernementales destinées à réduire le coût de la vie.

(5) Retour à la liberté du prix des viandes et hausse de ces dernières.

(6) Le 21 septembre 1949, le franc belge a été dévalué de 12,345 %, la livre sterling, le florin, etc. l’étant de 30 %.

(7) Le 25 juin 1950, la Corée du Nord ayant envahi la Corée du Sud, il en résulta une tension des prix dont les premiers effets se manifestèrent en août dans les prix de détail.

(8) Le gouvernement, secondé par la F.I.B., entame une campagne pour enlever ce que la hausse des prix a d’excessif (dû à la panique des acheteurs).

(1) Impôts retenus à la source, ou payés sur rôles, à déduire pour obtenir les revenus nets effectifs des bénéficiaires.

(2) Les salaires indirects sont constitués surtout par les versements à l’Office national de Sécurité sociale, ce qui constitue l’équivalent des allocations familiales, ou de maladie, des indemnités de chômage, des pensions, etc. Toutefois les interventions de l’Etat sont portées à part.

(3) Voir notre estimation pour 1947 (Bulletin de l’I.R.E.S., 1948, page 464).