Hostname: page-component-788cddb947-r7bls Total loading time: 0 Render date: 2024-10-15T15:57:30.267Z Has data issue: false hasContentIssue false

Diplômes et débouchés: L'Institut des Sciences économiques «Promotions 1966 – 1970»

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

Get access

Extract

Le rapport étude-emploi est éminement ambigu. Une adéquation trop stricte est à la fois aléatoire et dangereuse. Par contre, l'ignorance du marché du travail, de ses cloisonnements, de ses voies d'accès, de ses canaux de mobilité, de ses exigences, de ses indifférences, de ses gratifications, etc. ne se justifie plus à un moment où, d'une part, la demande d'éducation croît d'années en années et, d'autre part, la conjoncture tant belge qu'internationale inquiète les économistes. A cet égard, le sort des universitaires, parce que personnel hautement qualifié, a toujours été considéré comme privilégié; toutefois ce privilège s'amenuise dit-on; certains facteurs minent leur position concurrentielle; le ralentissement de l'économie se traduit dans l'offre d'emploi.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1974 

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

L'auteur remercie très vivement le professeur Jacques Drèze, Président de l'Institut, qui l'a aidée et encouragée dans la poursuite de ce travail par des critiques amicales et toujours pertinentes. Elle remercie aussi vivement Monsieur Patrick Rousseaux, assistant à l'Institut, qui a réalisé les calculs statistiques dont seuls quelques exemples sont repris ici. Il a donné à ce travail une « legitimite scientifique » dont elle lui sait infiniment gré.

References

[1] Cette partie a été réalisée d'après les dossiers d'étudiants conservés à l'Institut.

[2] (1) Les 5 années sur lesquelles porte l'enquête ont été divisées en deux périodes: la 1ère de 3 ans, la seconde de 2. ans, au cours desquelles un nombre à peu près égal d'étudiants belges ont été diplômés, soit une augmentation de 50 % dans l'output annuel de l'Institut.

(2) (6) (10) L: licenciés en Sciences Economiques.

(3) (7) (10) M: maîtres en Sciences Economiques.

(4) (8) (12) S.T.: sous-total.

(5) (9) (13) I: nombre de licenciés ou maîtres dont le père exerce une profession libérale ou de cadre supérieur.

(14) F: nombre de jeunes filles ou jeunes femmes dans les sous-groupes.

Note: 2 jeunes femmes seulement sont multidiplômées, l'une a terminé ses études durant la première, l'autre durant la seconde période. Parmi les 24 diplômées, 6 ont fait une maîtrise.

[3] UCL. Informatique Administrative: proportion de jeunes filles parmi les étudiants s'inscrivant pour la première fois en octobre 1967: cf. A. Beguin.

[4] Statistiques Universitaires - CNPS - 1971.

[5] Cf. M.A. Beauduin, «Diplômes et débouchés: l'Institut des Sciences Politiques et Sociales», Cahiers du C.C.E. 1970, et

[6] «Diplômes et débouchés: La Faculté de Philosophie et Lettres», Cahiers du C.C.E. 1972.

[7] Chez les maîtres, il y a moins de variations étant donné la sélection préalable à l'admission: une distinction au moins en licence.

[8] L'information est indicative: en effet, il n'a été tenu compte dans ce calcul que de l'année et non de la date de la session. Plus exact est le temps moyen entre l'admission au mémoire et l'obtention du diplôme: pour les licenciés: 17,81 mois.

[9] Même remarque que pour le licencié. Le temps moyen entre la fin de la 2ème licence et maîtrise et la fin des études est de 16,25 mois.

[10] D'après les réponses à l'enquête par téléphone à laquelle 90 % des diplômés des promotions étudiées ont répondu.

[11] Pour ce sous-groupe, les renseignements ont été obtenus par l'intermédiaire de leurs parents.

[12] Nombre total de réponses à l'enquête.

[13] Si les parents connaissent toujours le pays d'émigration de leurs enfants, il n'en est pas de même en ce qui concerne les fonctions qu'ils occupent; de plus, ils sont souvent à la fois plus méfiants et plus vantards que les intéressés eux-mêmes.

[14] D'après les continents, les émigrés se répartissent ainsi: Amérique du Nord: 16, Afrique: 14, Europe Occidentale: 13, Amérique Latine: 5, Asie: 2. D'après les pays, cela donne 11 sujets aux Etats-Unis, 6 au Zaïre, 5 au Canada, 4 en France, 3 en Angleterre, 2 en Italie, 2 en Algérie, un bel éventail auquel il faut ajouter le Sénégal, la Suisse, le Portugal, Costa-Rica, la Côte d'Ivoire, l'Ile Maurice, le Chili, les Philippines, le Brésil, le Japon, le Burundi, la Colombie, le Pérou, le Luxembourg et l'Allemagne. On le voit, il s'agit d'une diaspora particulièrement étendue et qui dépasse largement les frontières traditionnelles (Zaïre et Etats-Unis, par exemple).

[15] Une douzaine de sujets, quoique émigrés, ont répondu personnellement à l'ensemble de l'enquête. Leurs réponses sont jointes aux autres pour les points 3.3 et 3.4.

[16] A ces 6 sujets, on aurait pu joindre un économiste qui est responsable temporairement de la mise en marche d'un ordinateur mais a de plus des activités administratives du fait de sa participation à la direction de la firme qui l'a engagé.

[17] Sont regroupés ici tous ceux qui sont passés par une institution universitaire belge ou étrangère ou un organisme scientifique tel que FNRS, FRFC, CNPS, etc.

[18] 1. 1/4 des premiers emplois sont à l'université.

2. 54 subject ont à un moment ou l'autre été engagés par l'université:

3. Sur les 52 sujets qui ne travaillent pas actuellement à l'université et n'en sont plus à leur 1er emploi, 29 sont passés par l'université auparavant: soit 55 %.

[19] Sur les 29 qui ont quitté l'université, 23 ont choisi des occupations plus actives et, sans doute, plus lucratives; 6 seulement poursuivent des recherches dans des bureaux d'étude, publics ou privés.

[20] 10 sujets travaillant en Belgique et 12 travaillant à l'étranger ont répondu à cette question; 2 ont refusé de répondre pour des raisons personnelles ou familiales.

[21] Ces deux dernières variables se sont révélées non-significatives et non-influen¬tes quel que soit le type de régression où elles aient été effectuées. L'ancienneté, en effet, est faible: 32,4 mois (cf. aussi mobilité), et le grade, s'il joue dans l'accès à l'emploi, n'intervient pas dans le montant des rémunérations, sauf pour l'obtention de subventions ou bourses d'étude ou de recherche.

[22] La valeur de t est indiqué en-dessous de chaque coefficient.

AE = nombre d'années d'études.

AGE = âge en années.

SEP = 1 si l'économiste travaille dans le secteur public

= 0 dans l'autre cas.

LM = 1 si l'économiste a fait la maîtrise,

= 0 dans l'autre cas.

D2 = 1 si l'économiste a un second diplôme,

= 0 dans l'autre cas.

EPO = 1 si l'économiste a fait des études à l'étranger,

= 0 dans l'autre cas.

CS1 = 1 si l'économiste est issu de la classe I.

CS2 = 1 si l'économiste est issu de la classe II.

CS3 = 1 si l'économiste est issu de la classe III.

CS4 = 1 si l'économiste est issu de la classe IV.

REM = rémunération mensuelle nette (en francs).

Remarque: les R2 ne paraissent pas très élevés; ils correspondent à ceux obtenus dans une étude similaire de Desaeyere, W., Het inkomen van de economisten, U.N.A., Nauwelaerts Google Scholar.

[23] Elle est aussi directement liée à la valeur moyenne attribuée à la classe supérieure des revenus et améliore sensiblement le R2.

[24] Il s'agit du nombre d'années d'étude théorique dû à l'obtention d'un ou deux autres diplômes, et non du nombre réel dû à la lenteur de l'étudiant: exemple: maîtrise — 5 ans, 2 licences = 6 ans, droit + licence:= 7 ans, ingénieur + maîtrise = 8 ans, etc.

[25] Le petit nombre de cas sur lesquels ces calculs ont été effectués ne permet pas d'extrapoler trop largement ces conclusions.

[26] Bourdieu, P., La reproduction, Ed. de Minuit, , 1970, p. 90 Google Scholar.

[27] Que ce soit la forme d'une distinction entre les 5 types d'activité ou d'une dichotomie: activités d'étude et de recherches — autres activités, ou encore activités financières par rapport aux autres.

[28] Les réponses ont été indicées + 1, 0, − 1, suivant l'appréciation donnée par le sujet. Le score obtenu par chaque catégorie a ensuite été pondéré en fonction de l'ensemble de la catégorie. La moyenne générale mais faible: 0.06 (0.04 pour les diplômés d'avant 1969, 0.08 pour ceux des deux dernières années). En tenant compte des autres variables, on constate une correspondance positive mais élevée pour le secteur public (0.39), les classes II (0.43) et III (0.37), les activités d'étude et de recherche (0.37), les maîtres, qu'ils soient uni- ou multidiplômés (0.25) et le personnel universitaire (0.22). Les scores les plus bas sont obtenus par les sujets qui ont des activités de type para-économique (—0.36), les financiers (—0.24) et les licenciés multidiplô¬més (—0.07). Les autres catégories se situent autour de la moyenne et n'offrent de ce fait pas beaucoup d'intérêt.

[29] Statistiques, analyse de bilan, comptabilité.

[30] Recherche opérationnelle, mathématique, econometrie, méthodes quantitatives.

[31] Les statistiques de l'ONEM font apparaître une forte augmentation du nombre de jeunes économistes (moins de 30 ans) inscrits comme demandeurs d'emploi: ils étaient 31 au 1-6-72 et 214 au 1-12-73. La liaison entre ces deux constatations n'est certainement pas univoque ni tout-à-fait fortuite.