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Equilibre monétaire et conjoncture Etude critique du courant «monétariste» de l’Ecole hollandaise (2e partie)

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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L’équilibre monétaire doit-il être considéré comme une norme ou simplement comme un instrument d’analyse? La question mérite d’être examinée, car la portée des raisonnements théoriques n’en sera que mieux délimitée. Par ailleurs, la question se pose en particulier en ce qui concerne l’interprétation de la théorie de Koopmans et notamment de sa définition principale, d’autant plus que l’on ne trouve pas chez cet auteur de prise de position nette à cet égard.

Ce manque de clarté vient du fait qu’au moment de la rédaction de son étude Zum Problem des «neutralen» Geldes Koopmans était surtout préoccupé par les perturbations qui se traduisent par des variations du niveau général des prix. Les fluctuations du niveau de l’emploi ne l’avaient pas spécialement frappé, si bien qu’on peut affirmer que l’hypothèse du plein emploi est implicite chez Koopmans, qui rapproche l’état de l’économie en équilibre monétaire des caractéristiques d’un «type idéal d’économie d’échange pure». Or, celui-ci se trouve par définition en état de plein emploi. Lorsque la monnaie, en tant qu’élément perturbateur, est introduite dans cette «économie d’échange pure», les déviations se traduisent par un mouvement soit inflatoire, soit déflatoire. Chez Koopmans, tout déséquilibre monétaire implique, par conséquent, une situation de suremploi ou de sous-emploi selon les cas.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1963 

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References

(72) Cfr Goetz-Girey, R. La théorie contre l’inflation et la stabilisation du niveau général des prix : «La monnaie neutre», Annales du droit et des sciences sociales, Paris, 1936.Google Scholar

(73) Cfr G. A. Kessler, Geld en maatschappij, De Economist, mars 1962, p. 220.

(74) Voir dans ce sens C. Goedhart, Monetair evenwicht in een dynamische volkshuishouding, art. cit., pp. 172–174.

(75) F.A. Hayek, Über «neutrales» Geld, art. cit., p. 659, voir aussi pp. 660–661.

(76) P. Hennipman, De norm der geldpolitiek, Maandschrift Economie, 1943–1944, p. 43.

(77) J. Zijlstra, op. cit., pp. 226–230.

(78) H.W.J. Bosman, Enkele beschouwingen over het monetair overzicht, art. cit., p. 268 : «… het monetair evenwicht is niet altijd een doel van economische politiek, doch steeds een instrument van economische analyse. Afwijking van het monetaire evenwicht kan in verschillende omstandigheden gewenst zijn».

(79) G.A. Kessler, Monetair evenwicht en betalingsbalansevenwicht, op. cit., p. 28.

(80) Ibidem, p. 34.

(81) Ibidem, p. 27.

(82) Ibidem.

(83) A. Batenburg, Inleiding tot de monetaire politiek, Amsterdam, 1956, p. 8.

(84) L.H. Dupriez, op. cit., 1.1, p. 487.

(84 bis) Qr A.K. Cairncross, Monetary Policy in a Mixed Economy, Wicksell Lectures 1960, Stockholm, 1960, pp. 13–14.

(85) voir supra p. 576.

(86) C. Goedhart, Monetair evenwicht in een dynamische volkshuishouding, art. cit., pp. 281–285.

(87) J.G. Koopmans, Beschouwingen naar aanleiding van het Bank-verslag 1953, in Monetaire Uiteenzettingen, op. cit.

(88) R.S. Sayers, Alternative Views of Central Banking, art. cit., pp. 123–124.

(89) C’est sans doute en fonction d’une position plus large, teintée de pragmatisme, que la Deutsche Bundesbank s’abstient de formuler une définition tranchée : «Comme il n’existe pas de définition de la «misse monétaire» qui soit parfaitement claire et qui convienne dans tous les cas, ce terme n’est pas employé dans les statistiques de la banque centrale. Dans le rapport mensuel de la Bundesbank, le tableau qui s’y réfère est simplement intitulé «circulation fiduciaire et dépôts bancaires», et laisse au lecteur le soin de rechercher, dans une ventilation très poussée, les postes à regrouper». Les instruments de la politique monétaire dans les pays de la C.E.E., Bruxelles, 1962, p. 60.

(90) Pour la France, on trouve un essai d’application du concept de liquidités secondaires de la Nederlandsche Bank et une énumeration des difficultés rencontrées dans H. Fournier, Le problème du contrôle de la liquidité en France, Banca Nazionale del Lavoro, Moneta e Credito, déc. 1960, pp. 417–419. En Belgique, c’est le concept quasi-monnaie qui correspond le mieux à celui des liquidités secondaires. Une différence essentielle réside dans le traitement de la dette publique à court terme, qui constitue un élément important des liquidités secondaires aux Pays-Bas, mais ne se trouve pas reprise dans la quasi-monnaie en Belgique, vu que ses porteurs se recrutent exclusivement parmi les banques et les organismes et entreprises du secteur public. Voir pour plus de détails : Essai de représentation graphique des mécanismes financiers, Bulletin d’Information et de Documentation de la Banque Nationale de Belgique, février-mars 1960, pp. 65–69.

(91) R. Triffin, La politique monétaire d’après-guerre aux Pays-Bas, Économie Appliquée, janvier-juin 1956, p. 83, en note. Voir aussi R.V. Roosa, Interest Rates and the Central Bank, in Money, Trade and Economic Growth, in honor of J. H. Williams, New-York, 1951, p. 284; A. Hansen, The American Economy, New-York, 1957, pp. 55–57.

(92) G.A. Kessler, Geld en maatschappij, art. cit., p. 226 en note : «Vermelding verdient nog dat het hier te lande algemeen toegepaste systeem van regelmatige uitloting van langlopende overheidsschuld ertoe bijdraagt, dat overheidsobligaties niet door rijping geleidelijk een geldmarktkarakter, en daarmede een secundair liquiditeitskarakter, verkrijgen».

(93) Voir l’étude de C.D. JONGMAN déjà citée.

(94) G. A. Kessler, Geld en maatschappij, art. cit., p. 221.

(95) Voir supra, p. 576.

(96) A.B. Cramp, TWO views on money, Lloyds Bank Review, juillet 1962, p. 12.

(97) M.W. Holtrop, The method of monetary analysis used by the Nederlandsche Bank, De Economist, oct. 1956, p. 671. Cet article a été publié également dans : Recent Developments in Monetary Analysis, IMF, Staff Papers, févr. 1957. Une opinion différente est exprimée par A. HANSEN, The American Economy, op. cit., pp. 77–78.

(98) Voir supra p. 576, note (36).

(99) Celle-ci se produit notamment en cas d’une crise de confiance.

(100) Voir A.B. Cramp, Financial Intermediaries and Monetary Policy, Economica, mai 1962, p. 151 : «If restriction of the money-supply is short-lived, there is sufficient «play» in the system, on the basis of existing financial practices, for the potential effects on the flow of expenditure to be offset. The longer the restriction is continued, on the other hand, the greater are the possibilities of its being circumvented by changes in the services offered to the public by financial intermediaries».

(101) Holtrop et Kessler s’inscrivent dans la ligne de la Currency School, qui adoptait une délimitation nette de la monnaie : «The orthodox view is based on the conception of money as a clearly identifiable group of assets, essential to the conduct of economic transactions, and possessed of unique qualities which mark them off unambiguously from all other financial assets» (A.B. CRAMP, TWO Views on Money, art. cit., p. 5). Voir par exemple cette déclaration de KESSLER : «Ondanks de geleidelijkheid der overgangen moet het mogelijk zijn, op basis van een ergens in de overgangszone aangebrachte scheiding, kwantitatieve liquiditeitsverhoudingen vast te stellen die een bruikbare maatstaf vormen voor de in de volkshuishouding aanwezige potenties tot liquiditeitsactivering» (Geld en maatschappij, art. cit., p. 224). Une critique de ces conceptions de Holtrop et Kessler se trouve dans : D.C. Renoou, Structuurveranderingen in het Nederlandse algemene bankwezen en de monetaire politiek, De Economist, nov. 1961.

(102) Dans la définition des liquidités secondaires de la Nederlandsche Bank, il est question de possibilité de monétisation en masse. Supra p. 576.

(103) Voir sur ce point : G.A. Kessler, Geld en maatschappij, art. cit.;D.C. Renooij, Structuurveranderingen in het Nederlandse algemene bankwezen en de monetaire politiek, art. cit.; The Character of Savings Deposits, Nederlandsche Handel – Maatschappij, Quarterly Review, 1/1962.

(103 bis) cfr A.B. Cramp, Opinion on Bank Rate, 1822–60, Londres, 1962, p. 74.

(104) A.G. Kessler, Geld en maatschappij, art. cit., p. 225.

(105) Essai de representation graphique des mécanismes financiers, art. cit., pp. 67–68.

(106) ibidem, p. 68, note (18); voir également R.S. SAYERS, Alternative Views of Central Banking, déjà cité.

(107) Voir J.G. Koopmans, Zum Problem…, op. cit., p. 239, note 1; n° 37, pp. 259–262; n° 42–43, pp. 267–270.

(108) Par opposition aux besoins de crédit.

(109) Par opposition à des fins de circulation ou de transaction.

(110) J.G. Koopmans, op. cit., pp. 261–262 : «Vielleicht der Form nach etwas iiberspitzt, im Prinzip aber durchaus ernst gemeint, halten wir jenen Abarten der sogenannten «Bedarfsgeldlehre» die Behauptung entgegen, dass die Änderungen in der «Giiterwelt» an und fiir sick die Neutralität des Geldes iiberhaupt nicht zu zerstören vermögen und dass diesen Änderungen somit für die Bestimmung der jeweiligen «Sollgeldmenge» auch keinerlei direkte Bedeutung beizulegen ist… Solange wir… die oben… eingeführte Hypothèse bei-behalten, nach der weder neues Horten noch Enthorten stattfindet, ware unseres Erachtens in der Tat, ungeachtet irgend welcher Änderungen in dem Produktionsumfang, bzw. in dem Handelsvolumen, die Neutralität des Geldes nur durch absolute Konstanz der Gesamtgeldmenge aufrecht zu erhalten».

(111) Cfr L.H. Dupriez, op. cit., t. II, p. 368.

(112) J.G. Koopmans, op. cit., p. 261 note 1. Il parle plus exactement de besoins de crédit en rapport avec les besoins de transaction.

(113) Les équations d’équilibre monétaire établissent parfois des correspondances pour le moins discutables entre grandeurs monétaires et grandeurs de comptabilité nationale. Rappelons qu’au XIXe siècle les théoriciens de la circulation métallique estimaient que le niveau de cette dernière se trouvait déterminé par le solde des transactions avec l’étranger, c’est-à-dire par l’épargne nationale vis-à-vis de l’étranger et il est possible que Koopmans ait été influencé par cette thèse.

(114) Voir F.J. De Jong, L’état de la théorie monétaire aux Pays-Bas, Conférence donnée à l’Institut des Hautes Études de Belgique, 10 mai 1961, texte polycopié, p. 6. Cette position semble d’ailleurs correspondre fidèlement à certains passages de Koopmans : «Unter ‘neuem Horten’ verstehen wir in diesem Zusammenhang einejede Zunahme, und ebenso unter ‘Enthorten’ eine jede Verringerung der ‘Kassenbestande’ einer oder mehrerer Einzelwirtschaften, einschliesslich derjenigen in giraler Form, und zwar gleichgiiltig ob es sich um ‘voriibergehende’ oder um ’definitive’ Änderungen in der Grösse jener Kassenbestande handelt. Wir machen also in dieser Beziehung keinen prinzipiellen Unterschied zwischen der ‘regularen’ Kassenhaltung der Einzelwirtschaften und dem ‘Horten’ im engeren Sinne.» (op. cit., p. 263; voir aussi p. 269).

(115) En ce qui concerne la définition de ce concept voir note suivante.

(116) P. Dieterlen, L’élasticité de la masse monétaire, Bulletin d’Information et de Documentation de la Banque Nationale de Belgique, mai 1957, p. 337 : «Dans toute trésorerie bien gérée (nous verrons cependant que les trésoreries bien gérées sont l’exception), l’encaisse de transactions est considérée comme une charge : on la réduit au minimum. Conformément à sa définition, elle répond à l’échéancier d’un chiffre d’affaires; elle est donc déterminée par le volume d’activité et par le niveau des prix, indépendamment de toute autre considération, en particulier du taux d’intérêt. Surtout, entièrement déterminée, elle n’est nullement déterminante : la monnaie qui passe à travers les encaisses de transactions est neutre».

(117) Voir supra, pp. 572 et ss.

(118) Ibidem.

(119) Ibidem.

(120) voir supra, pp. 737–738.

(121) Voir supra, p. 736.

(122) Voir section précédente consacrée au problème des liquidités secondaires, pp. 741–743.

(123) Voir supra section II, pp. 567–572.

(124) «Het gevaar, verbonden aan de monetaire spanningen, bestaat vooral hierin, dat deze tot bewegingsprocessen aanleiding kunnen geven, welke de stabiliteit van de geldwaarde en/of de werkgelegenheid in ernstige mate kunnen aantasten en mede daardoor de juiste aanpassing van de economische structuur aan dataveranderingen kunnen belemmeren». G.A. KESSLER, Monetair evenwicht en betalingsbalansevenwicht, op. cit., p. 26, voir aussi p. 27.

(125) J.G. Koopmans, op. cit., n° 86, pp. 344–345.

(126) Ibidem, n° 27 d), pp. 244–245 et n° 45, pp. 272–273.

(127) J.G. Koopmans, op. cit., p. 343. Koopmans appelle cette limitation des répercussions des modifications survenues dans les données de base de l’économie sur les prix : «continuité» du système des prix.

(128) J.G. Koopmans, op. cit., n° 79, pp. 331–333. «Damit bestätigt sich also … diejenige These, die … als die weitgehendste und zunächst unwahrscheinlichste zu betrachten war : nämlich, dass im Prinzip ein jedes denkbareVerhalten’ des gesamten Preissystems sowohl mit einem Zustand neutraler Geldversorgung wie mit einem Zustande der Inflation oder der Deflation kompatibel ist, und dass sich somit auf Grund einer ausschliesslichen Betrachtung des Preisverlaufes, in welcher Weise immer sie auch vorgenommen wird, grundsätzlich nie ein einwandfreies Urteil iiber die jeweilige Neutralität oder Nichtneutralität des Geldes abgeben lässt».

(129) Ibidem, n° 62, pp. 296–298.

(130) Ibidem, n° 81, pp. 334–336.

(131) Ibidem, n° 86, pp. 344–345.

(132) V.F. Wagner, Geschichte der Kredittheorien, Vienne, 1937, p. 436, voir : Die nicht-inflatorischen Preisbewegungen, pp. 434–439.

(133) J.G. Koopmans, op. cit., n° 16 à 23, pp. 230–239.

(134) V.F. Wagner, op. cit., p. 25 en note. Voir également G.N. HALM, Monetary Theory, Philadelphia, 1942, pp. 122–123 et 130.

(135) M.W. Holtrop, Speech delivered before the Alpbach European Forum, 30/8/1957, dans «A Collection of Central Bankers’ Speeches» (1956–1957), Bank for International Settlements, Bale, févr. 1958, p. 41. Voir aussi du même auteur : Monetaire problematiek in Benelux en E.E.G., Economisch en Sociaal Tijdschrift, déc. 1962.

(136) Déposition de Holtrop devant le Comité Radcliffe, Minutes of Evidence, Committee on the Working of the Monetary System, Londres, 1960, p. 813, Question 11854.

(137) G.A. Kessler, Geld en Maatschappij, art. cit., pp. 223–224.

(138) Ibidem, pp. 222–223.

(139) «Steeds geldhoeveelheidspolitiek» precise ZIJLSTRA à propos de Wicksell, Hayek et Koopmans, op. cit., p. 203.

(140) Nous pensons qu’il est parfaitement légitime d’établir une distinction entre mesures quantitatives et politiques de taux, qui ne doivent pas nécessairement se réduire à la même chose. Nous ne pourrions dès lors souscrire au passage suivant : «On oppose parfois les réglementations quantitatives à la manœuvre des taux, alors que les deux méthodes, en France et à l’étranger, sont complémentaires. Il faut bien voir que la procédure employée, touchant d’abord les plafonds d’escompte, ensuite la limitation des encours, si elle a pu utilement exercer une influence psychologique sur le comportement soit des donneurs, soit des utilisateurs de crédit, ne trouvait finalement sa sanction … que dans l’enchérissement du coût même des opérations». Rapport de la Banque de France pour Vexercice 1958, p. 32.

(141) J.G. Koopmans, op. cit., p. 278 : «Nach dieser Auffassung bestiinde somit die Aufgabe der Geld- und Kreditpolitik-insoweit einmal angenommen wird, dass deren Zweck die Verwirklichung der Neutralität des Geldes sein soll-ganz eindeutig in der «Kompensierung der Hortungsdeflation» durch entsprechende Neugeldschöpfungen, bzw. in der Kompensierung einer etwaigen «Enthortungsinflation» durch eine Geldvernichtung in gleichem Ausmasse».

(142) Ibidem, p. 239.

(143) Pour une analyse des instruments de la politique monétaire aux Pays-Bas voir : G. M. REY, Il controllo della liquidità nei Paesi Bassi, Rivista Internazionale di Scienze Economiche e Commerciali, mai 1963, ainsi que l’ouvrage publié par la Banque des Règlements Internationaux intitulé Huit banques centrales européennes, Paris, 1963.

(144) M.W. Holtrop, The method of monetary analysis used by the Nederlandsche Bank, art. cit., p. 670, souligné par nous.

(145) Pour un traitement général de ce problème voir G. S. Dorrance et W.H. White, Alternative Forms of Monetary Ceilings for Stabilization Purposes, IMF Staff Papers, nov. 1962.

(146) Sur ce point : G. Schmölders, Die Konjunkturpolitik der «moral suasion», in Wirtschaftsfragen der freien Welt, Festschrift zum 60. Geburtstag von L. Erhard, Francfort (Main), 1957.

(147) R.S. Sayers, Le Rapport Radcliffe et la politique suivie par la Grande-Bretagne au cours des dernières années, Bulletin d’Information et de Documentation de la Banque Nationale de Belgique, janv. 1962, p. 9.

(148) Voir supra, pp. 577–578.

(149) Déposition de Holtrop devant le Comité Radcliffe, op. cit., p. 811, question 11835.

(150) Ibidem, p. 810, question 11827, souligné par nous. Voir aussi question 11825.

(151) Ibidem, p. 815, question 11873, souligné par nous. Voir aussi p. 810, question 11824, p. 815, question 11870, et R.S. SAYERS, Alternative views of central banking, art. cit., p. 117.

(152) M.W. Holtrop, Speech delivered before the Alpbach European Forum, op. cit., p. 43.

(153) Déposition de Holtrop devant le Comité Radcliffe, op. cit., p. 815, question 11873.

(154) Cfr P. Dieterlen, L’élasticité de la masse monétaire, art. cit., p. 339 : «Au voisinage de l’équilibre monétaire et pour autant que les variations prévues des prix demeurent inférieures aux frais de liquidation des positions existantes et aux frais inhérents à la prise de positions nouvelles, les encaisses de spéculation sont insensibles, en ce sens que, en vertu du partage de prévisions opposées, AM et AL se compensent approximativement. En revanche, l’élasticité de la demande de monnaie en fonction du taux d’intérêt est élevée: une faible variation du taux peut modifier du tout au tout l’horizon des spéculateurs».

(155) Cfr R.S. Sayers, Alternative views of central banking, art. cit., p. 116.

(156) M.W. Holtrop, Het criterium voor de localisering van monetaire storingsverschijnselen, in Monetaire Uiteenzettingen, op. cit., p. 58.

(157) A. Batenburg, op. cit., p. 43.

(158) Voir en ce qui concerne la Grande-Bretagne A.C.L. Day, Memorandum of Evidence, Committee on the Working of the Monetary System, Principal Memoranda of Evidence, Londres, 1960, vol. 3, p. 71.