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Le charbon, le gaz et l’électricité en 1960

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La crise charbonnière va entrer, pour la Belgique, dans sa cinquième année; c’est, en effet, dans la seconde moitié de 1957 qu’elle est apparue. Depuis lors, elle n’a cessé de sévir et rien n’indique, à l’heure présente, qu’elle touche à sa fin.

Cette crise, si elle atteint très durement notre pays, n’épargne pas cependant nos voisins. Des causes identiques produisent de mêmes effets, amplifiés chez nous par le caractère tourmenté d’un gisement difficile à exploiter.

La consommation de charbon dans le monde occidental ne tend pas à augmenter avec le développement de l’activité économique; il lui arrive même de diminuer. C’est que, bien souvent, le progrès technique se réalise au détriment du charbon. Depuis 1955, par exemple, on constate une diminution de plus de 9 % de la mise au mille de coke dans les hauts fourneaux de la Communauté Européenne. En outre, la consommation des produits pétroliers croît d’année en année, et c’est encore le charbon qui en subit le contrecoup. La part de ce dernier dans la quantité d’énergie primaire consommée au sein de la Communauté Européenne, qui s’élevait encore à 71,7% en 1950, se réduisait à 62,8% en 1955 et, l’an dernier, elle n’atteignait plus que 52,4 %. Les pourcentages correspondants pour le fuel étaient respectivement de 12,8, 20,7 et 29,5 . D’après les prévisions, cette tendance se maintiendra en 1961 : le charbon n’interviendrait plus que pour moitié dans la satisfaction des besoins en énergie primaire, tandis que la part du pétrole s’élèverait à 32 % environ.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1961 

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References

(1) Chiffre provisoire pour 1960.

(2) Sans doute faudra-t-il faire intervenir, dans un avenir plus ou moins proche, le gaz naturel et l’énergie nucléaire.

(3) Extrait d’un exposé de M. MARJOLIN, membre de la Commission Economique Européenne, à la session plénière des 29–30 novembre 1960 du Comité Economique et Social.

(4) En 1959, les fermetures prévues devaient porter sur une capacité de 2.300.000 tonnes. En fait, le plan a été dépassé de 200.000 tonnes.

(5) Sarre incluse.

(6) Les progrès rapides de l’Italie ont peu d’influence sur le rendement moyen de la C.E.C.A., car ce pays n’intervient que pour un pourcentage minime dans la production de la communauté.

(7) Source : Bulletin statistique de la Haute Autorité de la C.E.C.A. — Pour la Belgique, il s’agit d’une nouvelle série établie suivant des normes qui se rapprochent de celles que l’on utilise dans les autre pour de la Communauté (chiffe estimé pour l’année 1953).

(8) Chiffre provisoire.

(9) Tous ces chiffres sont provisoires.

(10) Ce pourcentage élevé est dû partiellement au fait que la Campine n’a guère été atteinte par les grèves de la fin de l’année. Par contre, le nombre moyen de jours de chômage pour manque de débouchés a été plus élevé dans ce bassin que la moyenne de l’ensemble du pays (35,78 jours contre 30,81).

(11) Chiffres provisoires.

(12) En 1957, elle s’élevait encore à près de 29 millions de tonnes.

(13) Chiffres provisoires.

(14) Cependant, en vertu d’un arrêté royal en date du 29 juillet 1960, les employeurs relevant de la Commission nationale mixte des mines sont dispensés, pour une période d’un an, de certaines obligations résultant de la loi instaurant le salaire hebdomadaire garanti.

(15) En outre, il a été décidé, en mars 1961, avec l’approbation des autorités de Luxembourg, d’accroître les échanges entre les Pays-Bas et la Belgique de 70.000 tonnes dans les deux sens.

(16) Chiffres provisoires.

(17) Y compris le gaz produit à partir d’hydrocarbures.

(18) L’énergie appelée est égale à la consommation totale nette, augmentée des pertes de transport et de distribution.

(19) Il s’agit de la production nette que l’on obtient en déduisant de la production brute la consommation des services auxiliaires des centrales.

(20) En charbon équivalent à 5.000 kcal.

(21) Consommation des centrales électriques des producteurs-distributeurs et des autoproducteurs industriels.

(22) Fédération Professionnelle des Producteurs et Distributeurs d’Electricité de Belgique, Rapport annuel 1960.