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L’évolution, les perspectives et les problèmes de l’industrie pétrolière

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La population du globe, abstraction faite de la Chine, a augmenté, aux cours des trente dernières années, de 37%.

La production industrielle a progressé, pendant la même période, de 154%, soit à un rythme quatre fois plus rapide que l’accroissement de la population mondiale.

Le corollaire de la poussée industrielle devait nécessairement être une plus forte consommation d’énergie qui, pour la période envisagée, a accusé une augmentation de 116%, donc moins importante que celle de la production industrielle. Cet état de choses est dû essentiellement à une utilisation plus rationnelle de l’énergie.

Enfin, et toujours au cours de la période 1929–1959, la consommation mondiale du pétrole s’est accrue de 350%.

La consommation d’énergie du monde libre a atteint, en 1960, 3,9 milliards de tonnes équivalence charbon, la part des Etats-Unis étant de 45% et celle de l’Europe de 25%.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1961 

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References

(1) Résumé de la conférence donnée par l’auteur, le 24 novembre 1960, à la Société Belge pour l’Etude du Pétrole.

(2) voir page 290.

(3) voir page 290.

(4) Les réserves certaines et prouvées sont estimées à 40,5 milliards de tonnes, soit:

(a) Chiffre très approximatif. Les évaluations varient de 3 à 8 milliards de tonnes.

(5) INVESTISSEMENTS PÉTROLIERS COMPARÉS DANS LE MONDE LIBRE

En millions de dollars — Selon Chase Manhattan Bank

(6) INVESTISSEMENTS PÉTROLIERS DANS LE MONDE LIBRE EN 1959 ET À FIN 1959 En millions de dollars — Source déjà citée

(7) Voir page 295.

(7) RÉPARTITION DES INVESTISSEMENTS PÉTROLIERS DU MONDE LIBRE ÀFIN 1959

En millions de dollars. Source déjà citée

(8) Soit 9.775 millions de dollars pour les Etats-Unis et 6.850 millions de dollars pour les autres pays du monde non communiste.

(9) Les réserves du Moyen-Orient représentent 62% du total mondial.

(10) Plus ou moins 7 barils à la tonne.

(11) Considérant les taux de frets fort bas, le brut importé du Moyen-Orient revient moins cher que certains bruts américains.

(12) La consommation de produits pétroliers aux Etats-Unis s’élève à 2,25 tonnes par tête d’habitant, comparé à 0,66 tonne, en Belgique.

(13) Voir «Les Investissements», p. 291.

(14) Comparé à un quart aux Etats-Unis.

(15) LES EXPORTATIONS RUSSES SE SUBDIVISENT DE LA MANIÈRE SUIVANTE: (en milliers de tonnes)

(a) Soit 11 % de la consommation.

(16) L’Europe occidentale a importé, en 1960, environ 17.000.000 tonnes de produits pétroliers russes, soit 9% des importations totales.

L’Italie a été le principal acheteur (23% de ses importations nettes) et l’ENI, entité sous contrôle gouvernemental, a conclu un achat de 12.000.000 tonnes réparti sur les 4 prochaines années. Il a été prévu que cette transaction serait incorporée dans un accord commercial entre les deux pays intéressés. Les partenaires du Marché Commun ont suggéré que des accords de telle nature devraient être soumis, au préalable, à une consultation entre pays membres.

Le nouvel accord commercial avec l’Allemagne Fédérale prévoit un contingent de 1.700.000 tonnes de pétrole brut, en 1961, avec une augmentation annuelle de 100.000 tonnes en 1962 et 1963, ainsi que 700.000 tonnes de produits raffinés.

La France ayant à absorber la grosse part du brut saharien, s’est limitée, dans ses accords avec l’U.R.S.S., à 550.000 tonnes de produits finis.

En Belgique et aux Pays-Bas, les importations sous licences se sont élevées à 370.000 tonnes et 80.000 tonnes respectivement.

Les acheteurs les plus importants sont les marchés Scandinaves. La Suède, à elle seule, importera aux termes de son accord commercial, 2.700.000 tonnes de pétrole brut et de produits raffinés russes.

La Suisse demeure un acheteur modeste et la Grande-Bretagne maintient sa politique de refuser des licences d’importation.

(17) R. WAGENFÜRH, Directeur Général de l’Office Statistique des Communautés Européennes, Professeur à l’Université de Heidelberg, U.S.A.- U.R.S.S. La production industrielle soviétique dépassera-t-elle la production américaine, Lausanne, 1959, p. 33.

(18) Estimation. Comparé à 185 millions de dollars en 1950, et 1.170 millions de dollars en 1959.

(19) Dits «prix postés».

(20) Abrévation de: Organization of Petroleum Exporting Countries.

(21) Le Comité du Pétrole de la Ligue Arabe s’est réuni, entre-temps, à Beyrouth, en octobre dernier. Plusieurs délégués ont demandé que les redevances pétrolières à payer aux pays producteurs soient substantiellement améliorées.

(22) Au début de 1961, a été constitué, au Caire, le Syndicat des Travailleurs de l’Industrie Pétrolière, qui groupe, actuellement, l’Egypte, la Libye et Aden.

(23) Comparé à 1.200.000 tonnes, en 1959. La production de 1960 se répartit par champ producteur comme suit: Hassi Messaoud: 6.600.0001, Zarzaïtine: 1.500.0001, Edjélé: 500.000 t.

(24) D’après les prévisions du Bureau de Recherche du Pétrole, la production, en 1965, devrait atteindre 45.000.000 de tonnes. Les réserves connues à ce jour sont estimées à 700 millions de tonnes de pétrole brut et à 800 milliards de mètres cubes de gaz.

(25) Compagnie de Recherches et d’Exploitation de Pétrole au Sahara, dans laquelle la Régie Autonome des Pétroles (RAP) détient 51 % des intérêts, la Royal Dutch/Shell 35%, et d’autres participants français 14%.

(26) La REPAL et la RAP ont constitué l’Union Générale des Pétroles, qui a repris 60% des actifs français de la Caltex. Par la suite, l’Union Générale a souscrit 60% du capital de l’Union Industrielle des Pétroles, et la Caltex 40%. Il va de soi que la Caltex peut mettre à la disposition de ce groupe une infrastructure mondiale importante.

(27) Exposé fait par l’auteur, le 24 novembre 1960, à la Société Belge pour l’Etude du Pétrole.

(28) Les découvertes principales se situent à Zelten. Beïda et Dahi-Behra.

(29) La Compagnie Française des Pétroles se développe dans la plupart des pays européens et au Royaume-Uni, où PAgip et la Tidewater comptent également s’établir.

La B.P. acquiert et développe un réseau de distribution en Italie et en Finlande; la Mobil s’installe en Belgique et aux Pays-Bas; l’Agip, en Autriche, en Suisse et en Allemagne méridionale.

Tidewater décide de construire une raffinerie au Danemark devant servir de point d’appui à une organisation de distribution en Scandinavie.

Deux sociétés américaines, qui ont découvert du pétrole en Libye, interviennent à leur tour: la Continental Oil pour la distribution en Allemagne, et l’Ohio pour la construction d’une raffinerie en Espagne, dont la production sera vendue par Campsa (Monopole d’Etat) au détriment d’autres fournisseurs de brut.

Cities Service et B. V.-Aral acquièrent des réseaux de distribution en Italie, tandis qu’Amoco (Standard Oil of Indiana) s’apprête à entrer sur le marché italien.

(30) L’Allemagne et la Belgique ont cru nécessaire de prélever des taxes spéciales sur les fuels, dans le but de protéger le charbon.

Ces mesures n’ont pas empêché l’augmentation de la consommation de fuel. Elles n’en ont pas moins sérieusement atteint les prix.

(31) Rapport 1960 du Comité du Pétrole de VO.E.C.E., p. 35.

(32) STRUCTURE DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE PRIMAIRE EN EUROPE (PAYS O.E.C.E.)

(33) Les augmentations les plus importantes enregistrées le furent en:

(34) La consommation de produits pétroliers des pays de la Communauté atteindra, cette année, selon les experts de la Haute Autorité de la CECA, 96 millions de tonnes, soit un accroissement de 12,5% par rapport à 1960.

(35) IMPORTATIONS NETTES DE PRODUITS PÉTROLIERS EN EUROPE (PAYS O.E.C.E.) EN 1960

(36) Base des estimations: prix 1955.

(37) voir page 312.

(37) INVESTISSEMENTS MOYENS ANNUELS DANS LE SECTEUR ÉNERGÉTIQUE EN EUROPE (exprimés en milliers de dollars)

(a) En admettant un développement rapide de l’utilisation de l’énergie nucléaire.

(38) Le Pétrole, nouvelle évolution dans la zone O.E.C.E., Etude préparée par le Comité du Pétrole, 1960, p. 78.

(39) Ibidem, p. 13.

(40) ESTIMATION DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE, EN EUROPE, EXPRIMÉE EN MILLIONS DE TONNES ÉQUIVALENT-CHARBON

(41) Les importations nettes, en 1960, s’élevèrent à 1.600.000 tonnes env.

(42) H. VALSCHAERTS, Le charbon, le gaz et l’électricité en 1959 (La Belgique en 1959), Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques et Sociales, n°4, juin, 1960, p. 269.

(43) La répartition des ressources énergétiques pour 1955 et 1959 se présentait comme suit :

(44) EVOLUTION DE LA CONSOMMATION INTÉRIEURE BELGE En milliers de tonnes

L’estimation pour 1965 est de 9.300.000 tonnes.

(45) Parc automobile belge au 1.8.1960:

(46) Les charges fiscales grevant le gas-oil s’élèvent à 629 francs au m3.

(47) Depuis le 1er août 1960, le fuel lourd supporte 284 francs de taxes à la tonne (soit 200 francs à la tonne équivalent-charbon), dont 60 francs à la tonne pour la «taxe spéciale».

(48) Incidence des taxes sur les produits pétroliers par rapport aux prix consommateurs (en fonction de la structure qualitive du marché pétrolier dans chacun des pays):

(49) voir page 324.

(49) BILAN PÉTROLIER DE LA BELGIQUE, EN 1960

En milliers de tonnes

(a) Principalement du Moyen-Orient.

(b) Dont la majeure partie vers les Pays-Bas.

(50) Les raffineries néerlandaises jouissent, par rapport à leurs confrères belges, d’avantages fiscaux appréciables, tant à l’exportation qu’à la livraison en consommation.

(51) Le tonnage mondial, au 1er janvier 1961, s’élevait à 66.935.000 t de portée en lourd.

Le tonnage des pétroliers sous pavillon des autres pays du Marché Commun se répartit comme suit:

(52) Industries métallurgique, mécanique et électrique; industrie du bâtiment.

(53) La capacité de stockage ne sera pas inférieure à 10.000 m3 et s’il s’agit de réservoirs loués, le contrat de location devra être d’une durée de trois ans, au moins. Les stocks obligatoires représenteront pas moins de 18% des livraisons de l’année précédente (à partir de septembre 1961; la quantité requise, actuellement, n’est que de 10%), avec 7.000 tonnes au minimum.

(54) 11 juillet 1960.