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La double tradition manuscrite de la lettre de Jean Chrysostome a Innocent

Published online by Cambridge University Press:  29 July 2016

Anne-Marie Malingrey*
Affiliation:
Paris

Extract

Jean Chrysostome, évêque de Constantinople de 398 à 404, suscita par ses réformes de nombreuses inimitiés chez ceux qu'il atteignait. Les mécontents résolurent de le perdre et n'eurent de cesse qu'ils ne l'eussent dépossédé de sa charge. A la suite de basses intrigues, il fut envoyé en exil, puis rappelé. Mais cet apaisement ne fut que de courte durée et les agissements des ennemis de Jean créant de nouvelles tensions dans l‘église de Constantinople firent nattre des troubles graves pendant la nuit de Pâques 404. C'est à la suite de ces troubles que Jean adressa une première lettre à l’évêque de Rome, Innocent, pour le mettre au courant des événements survenus à Constantinople et lui demander son intervention.

Type
Miscellany
Copyright
Copyright © Fordham University Press 

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References

1 Il existe une seconde lettre de Jean à Innocent, mais elle a été écrite en exil et ne concerne pas notre propos.Google Scholar

2 S. Ioannis Chrysostomi opera (Eton 1612) 7.154–57.Google Scholar

3 S. Ioannis Chrysostomi opera omnia (Paris 1721) 3.514–20.Google Scholar

4 Palladii dialogus de vita S. Joannis Chrysostomi, ed. Coleman-Norton, P. R. (Cambridge 1928).Google Scholar

5 Il existe un second ms. du Dialogue, l'Athous Lavra &0393; 60, mais il est acéphale et ne commence qu'au chapitre 4, si bien qu'il ne contient pas la Lettre à Innocent. Google Scholar

6 Les mss F et G ne contiennent pas la collection complète des dix-sept lettres à Olympias.Google Scholar

7 Eω ς ὧδε τò πώὧας τὧν ναγνσμάτων, f° 160v .Google Scholar

8 Nous limiterons désormais notre étude aux mss du ixe au xive s. Il serait facile, à partir du xve s., d'établir la parenté des mss en comparant leurs caractéristiques extérieures avec celles des mss que nous étudions ici.Google Scholar

9 L'emploi de ce terme, d'abord réservé à l'évêque d'Alexandrie, est fréquent dans le Dialogue pour désigner Innocent. C'est sans doute au texte lui-même que le rédacteur de la notice d'en-tête l'a emprunté. Ce n'est donc pas une preuve suffisante pour établir la parenté de E et de L. En fait, l'examen des variantes prouvera que ces deux mss entrent dans des groupes différents.Google Scholar

10 Nous exposons ce problème en détail dans l'édition du Dialogue a paraître dans SC. Google Scholar

11 On ne saurait tenir compte, pour le classement, de l'emploi de l'infinitif ou de l'indicatif à la fin de la formule, ce dernier étant une faute manifeste du copiste.Google Scholar

12 On doit cependant signaler l'addition, aberrante dans une lettre, du mot Aμήν en D G.Google Scholar

13 On trouve une formule analogue, plus développée, mais comportant les mêmes souhaits de bonne santé, dans la lettre 183 de Grégoire de Nazianze et la même demande de prières dans les lettres 202 et 238. Voir aussi Grégoire de Nysse, lettre 3, ed. Jaeger, 8.2.19.Google Scholar

14 Cette formule se trouve surtout dans les lettres familières. Voir Exler, F. X. J., The Form of the Ancient Greek Letter (Washington 1923) 74, où cette formule est étudiée dans les papyrus.Google Scholar

15 On trouvera une étude de ces formules dans Dinneen, L. M. A., Titles of Address in Christian Greek Epistolography to 527 (Washington 1929).Google Scholar