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Un Essai de Classement dans la Tradition Manuscrite des Homélies de Jean Chrysostome ‘De Incomprehensibili’

Published online by Cambridge University Press:  29 July 2016

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La tradition manuscrite des homélies Πɛϱὶ ὰϰατλᾐπτoν est particulièrement riche. C'est une preuve de l'intérět durable qu'elles ont suscité à travers les siècles. Mais cette richesse pose des problèmes difficiles à résoudre. Il faut, de toute nécessité, chercher des principes de classification qui aident à mettre un peu d'ordre parmi ces nombreux témoins.

Type
Miscellany
Copyright
Copyright © Fordham University Press 

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References

1 Malingrey, Voir A.-M., ‘La tradition manuscrite des homélies de Jean Chrysostome De incomprehensibili in Studio. Patristica 10; Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Literatur (Berlin 1969).CrossRefGoogle Scholar

2 Nos recherches nous ont permis de réunir plus de cent manuscrits. Il en existe certainement d'autres que nous n'avons pas su découvrir. Dans le tableau suivant, nous n'avons cité que les vingt manuscrits les plus anciens sur lesquels nous avons fait porter l'essentiel de cette étude. Grâce à la générosité de l'Institut d'Histoire et de Recherche des Textes, à Paris, et à l'amabilité des bibliothèques étrangères, nous avons eu en mains les microfilms nécessaires pour la collation de tous ces manuscrits, sauf celui de l'Athous Protaton 18.Google Scholar

3 On pourra s'étonner que nous classions les doxologies parmi les caractéristiques extérieures. Leur place les a rendues, de tout temps, facilement interchangeables. Elles ont pu être modifiées selon les querelles théologiques du moment où elles ont été soudées au texte de Jean. Voir Δóξa and cognate words in JTS 33 (1932) 139–46 où sont étudiées les différentes formules de doxologies employées depuis les premiers temps du Christianisme jusqu'au ive s.Google Scholar

4 Les résultats obtenus par cette méthode ont été publiés dans Traditio 18 (1962) 20 (1964) et 21 (1965).Google Scholar

5 Sur l'incompréhensibilité de Dieu, coll. ‘Sources chrétiennes,’ n° 28bis (Paris 1969).Google Scholar

6 Cette enquête qui se voulait exhaustive a cependant été limitée par des circonstances indépendantes de notre volonté : impossibilité d'atteindre l'Athous Protaton 18; composition du Basileensis gr. 39 qui ne possède, dans la collection des cinq homélies, que la première; mutilation dans le Parisinus gr. 607 de certaines notices d'en-tête que nous signalerons en temps voulu.Google Scholar

7 Sauf celles du Vaticanus gr. 1526 (V) et du Palatinus gr. 72 (W) qui ont une addition importante après πεϱὶ ὰκαταλήπτου. Voir homélie V, b, p. 344.Google Scholar

8 Dans l'Atheniensis 414 (R), la Ve homélie mutilée du début et commençant à la ligne 46 … ne comporte pas d'intitulé. Le Coislin 246 (N) n'en a pas non plus.Google Scholar

9 Nous ne faisons pas entrer ici en ligne de compte le Parisinus gr. 607 dont les intitulés sont d'une main postérieure dans les homélies I, III et V. Les homélies II et IV dont les intitulés sont authentiques utilisent la formule la plus développée qu'on lira ci-dessous.Google Scholar

10 Eἰπώυ manque en N et en. Les détails donnés en a. b. et une partie de c. manquent en X.Google Scholar

11 Le manuscrit ajoute ϰaὶ entre la mention des adversaires et le sujet traité.Google Scholar

12 Nous ne tenons pas compte ici de M dont l'intitulé est écrit par une main postérieure.Google Scholar

13 Sauf en X qui ne mentionne que le sujet, et encore sous une forme aberrante. Voir hom. IIIa.Google Scholar

14 Dans les lettres à Olympias, par exemple. Aussi les avons-nous négligées dans l'article de Traditio qui étudie les caractéristiques extérieures des manuscrits de ce texte, 21 (1965).Google Scholar

15 Sauf O qui n'ajoute pas ϰαὶ τò ϰϱáτος. Google Scholar

16 Elles sont si traditionnellement liées les unes aux autres que dans un manuscrit comportant seulement deux œuvres de Jean, le Coislin 246, ce sont elles qui ont été copiées.Google Scholar

17 On verra, en effet, dans notre étude sur la tradition manuscrite, (S.C. n° 28bis) que les hypothèses suggérées par les notices d'en-tête et les doxologies sont le plus souvent confirmées par la collation des manuscrits. Il va sans dire que celle-ci apporte des nuances et des précisions indispensables, telle la création d'une famille intermédiaire D G Q.Google Scholar

18 Le Parisinus 802 offre un codage identique. Il est donc à rapprocher du Parisinus gr. 800.Google Scholar

19 Le Parisinus gr. 804 offre un codage identique. Il est donc à rapprocher du Parisinus gr. 803.Google Scholar

20 Le Parisinus gr. 765 offre un codage identique. Il est donc à rapprocher du Parisinus gr. 813.Google Scholar

21 La datation de ce manuscrit nous a été aimablement fournie par Mgr Paul Canart Scriptor à la Bibliothèque Vaticane avant la parution de son catalogue où il étudie le détail des filigranes du Vaticanus gr. 1781.Google Scholar

22 Pour ne pas abuser de l'hospitalité de cette revue, nous n'avons donné, dans la dernière partie de ce travail que le résultat de notre enquête parmi les notices d'en-tête. Celle que nous avons faite parallèlement dans les doxologies confirme, en général, les résultats précédents, mais avec moins de rigueur.Google Scholar