Research Article
Déterminants de la production de plantain dans le sud-ouest du Cameroun : intérêt d'un observatoire
- Jean Pierrot, Raphaël Achard, Ludovic Temple, Catherine Abadie, Roger Fogain
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 75-86
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Introduction. Le plantain est une culture importante pour la sécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne. Pour mieux hiérarchiser les priorités de recherche en fonction des contraintes des producteurs, une cellule d'observation permanente a été mise en place dans le cadre d'une démarche interdisciplinaire. Matériel et méthodes. Un échantillonnage en bananeraies a couvert les zones de contextes agroécologiques distincts qui approvisionnent Douala. Les données ont été obtenues par un suivi de parcelles et d'exploitations. À l'échelle des parcelles, les observations ont porté sur les pratiques culturales, les populations de nématodes et de charançons, et les rendements. À l'échelle des exploitations, les suivis ont porté sur les fonctions économiques du plantain. Résultats et discussions. La gamme de situations culturales étudiées correspond à une diversité de contextes et d'objectifs des exploitations agricoles. Les observations effectuées sur bananiers (rythme d'émission foliaire, circonférence du pseudotronc, nombre de doigts et de feuilles vivantes, poids et longueur des doigts, poids du régime) ont permis d'expliquer comment se déterminait le rendement. Celui-ci est surtout affecté par les pertes avant récolte, en relation avec l'état sanitaire des racines et la présence de nématodes et de charançons. Ces pertes ont été maximales à la fin de la saison sèche. Le rendement est également lié au poids du régime déterminé par le nombre de doigts essentiellement lié à la croissance et à leur remplissage. Pour ce dernier caractère, les résultats obtenus ne mettent pas clairement en évidence l'incidence de la maladie des raies noires. Des améliorations du protocole de suivi sont proposées.
Postharvest calcium chloride treatments do not help to increase shelf-life of bananas
- Antenette Niranjala Perera, Anjani Manjulika Karunaratne
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 87-94
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Introduction. Calcium chloride (CaCl2) treatment has been shown to increase the shelf-life of fruits, mainly through making cell walls less accessible to pathogens and softening enzymes. Materials and methods. bananas of four cultivars [`Ambon' (AAA), `Embul' (AAB), `Kolikuttu' (AAB) and `Seenikehel' (ABB)] were dipped in or pressure infiltrated with 4% CaCl2. To determine the effect of exogenous ethylene on treated fruits, they were ripened with exogenous ethylene. Ca2+ in cell wall fractions were monitored by atomic absorption spectrophotometry. Cup plate assays were performed to determine pectinase activity. Results and discussion. Pressure infiltration accelerated ripening and disease, and reduced firmness (P < 0.05). However, when exposed to ethylene, CaCl2 pressure-infiltrated bananas were insignificantly firmer than distilled water-infiltrated and ethylene-ripened bananas, showing a significant interaction (P < 0.05) between infiltration treatments and ethylene ripening. There was no consistent increase in covalently bound pectin of cell walls as seen in fruits that respond positively to CaCl2. Firmness reduction and ripening acceleration by Ca2+ treatment cannot be explained if polygalacturonase (PG) (known to be inhibited by Ca2+) was the dominant pectinase. Enzyme assays gave evidence of PG activity. When ammonium oxalate (known to bind Ca2+) was eliminated from the test medium, pectinase activity increased with increasing pH (pH 5 to 9). The presence of a pectinase enzyme which exhibits activity in the presence of Ca2+ is apparent. Conclusion. Ca2+ does not appear to influence cell wall structure of bananas but appears to influence ripening physiology.
Composition chimique et activité antifongique in vitro des huiles essentielles de Citrus sur la croissance mycélienne de Phaeoramularia angolensis
- Pierre Michel Jazet Dongmo, Jean Kuate, Fabrice Fekam Boyom, Daniel Ducelier, François Damesse, Paul Henri Amvam Zollo, Chantal Menut, Jean Marie Bessiere
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 95-104
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Introduction. Les extraits d'huiles essentielles possèdent des propriétés antivirales, antibactériennes et antifongiques connues de longues dates. Le travail présenté a donc cherché à évaluer l'effet d'huiles extraites de différentes variétés d'agrumes sur la croissance mycélienne in vitro de Phaeoramularia angolensis, champignon responsable de la phaeoramulariose des Citrus. Matériel et méthodes. Les huiles essentielles extraites par hydrodistillation des péricarpes de fruits de six variétés d'agrumes ont été analysées pour en déterminer la composition chimique et évaluer leur activité antifongique vis-à-vis de P. angolensis. L'activité des extraits a été évaluée in vitro par la technique d'incorporation décrite par Grover et Moore. Les huiles ont été analysées par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. Résultats. La croissance de P. angolensis a été inhibée par les huiles essentielles à des degrés variés, avec une activité plus prononcée pour les huiles issues de C. latifolia et de C. limon. L'analyse de la composition chimique des huiles testées a montré que les plus actives ont une teneur relativement importante en citrals (néral + géranial $> 5 \%$), ce qui s'accorde avec l'existence de propriétés antifongiques connues chez les citrals. Conclusion. Ces résultats préliminaires sont d'autant plus intéressants que C. limon et C. latifolia sont des variétés réputées peu sensibles à la phaeoramulariose en conditions naturelles. Le rôle probable des huiles essentielles dans la résistance variétale vis-à-vis de P. angolensis est discuté. La poursuite de ces recherches contribuera à une meilleure compréhension des relations hôte-parasite.
Effect of mango mealybug and sooty mould attack on mango and the impact of the released Gyranusoidea tebygi Noyes on yield
- Olufemi O.R. Pitan, Georgina Mwansat, Sunday O.S. Akinyemi, Oyeboade S. Adebayo, Taiwo A. Akinlosotu
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 105-113
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Introduction. The mango mealybug Rastrococcus invadens is a pest of horticultural crops, especially mango. Though this fact has been demonstrated and its parasitoid, Gyranusoidea tebygi, released for its control in many countries, quantitative information on the damage inflicted by the mealybug and post-release mango fruit production are still scanty. This study was therefore undertaken to investigate the damage caused by mango mealybug and its associated sooty mould on mango plants and to assess mango fruit production after the release of G. tebygi in 1989. Materials and methods. Laboratory experiments were set up to determine the effect of different populations of mango mealybug (0, 5, 10, 20, and 40 adults/cage) on the chemical constituents of mango leaves. The mould associated with the mango mealybug was identified and its effect on leaf temperature was studied. A mango orchard was studied for fruit production from the time of fruitlessness in 1990 to 1998 when fruit yield peaked. The resultant effect of the parasitism of mango mealybug by G. tebygi was monitored on the chemical composition of mango leaves during this period. Results. Protein, fat, carbohydrate, ash, crude fibre and moisture contents were depleted with increase in mealybug population. The isolated mould fungus Capnodium mangiferae was found to raise leaf temperature of infected mango seedlings. The population density of G. tebygi was found to be negatively but significantly correlated with mango mealybug population and positively correlated with mango fruit yield. Parasitism was highly correlated with mealybug population and yield, and was considered a major factor in the control of the pest and the subsequent increase in mango fruit yield. Rainfall did not have a significant impact on yield, mealybug population or sooty mould score. Discussion. The injury inflicted by R. invadens and its associated mould, and the enhancement of mango fruit production by the activities of G. tebygi on the mealybug were discussed.
Éclaircissage chimique du pommier (Malus domestica L. Borkh) dans la région de Meknès au Maroc
- Ahmed Mahhou, Kamal Achachi
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 115-127
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Introduction. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à l'obtention des niveaux excessifs de nouaison chez le pommier. Cette nouaison excessive aboutit généralement à l'obtention de fruits de petit calibre et de qualité médiocre et peut accentuer le phénomène d'alternance. Les travaux présentés ont permis de tester différents traitements d'éclaircissage chimique adaptés aux conditions marocaines. Matériel et méthodes. Deux produits chimiques ont été testés à deux concentrations différentes chacun : l'acide naphtalène acétique (ANA) à (1,0 et 1,5) g$\cdot$100 L-1 et le N-méthyl carbamate de napthyl-1 (carbaryl) à (80 et 100) g$\cdot$100 L-1, sur deux variétés de pommier couramment cultivées au Maroc : `Golden Smoothee' et `Ozark Gold'. Les traitements témoins ont été constitués par des pommiers éclaircis manuellement ou non éclaircis. Les produits ont été appliqués sur des fruits au stade de (10 à 12) mm de diamètre, soit 17 j après pleine floraison. Résultats. Les résultats d'éclaircissage ont varié avec la variété, le produit utilisé et sa concentration. Cette variation s'est manifestée sur l'évolution de la chute des fruits, la proportion de corymbes portant moins de quatre fruits, le rendement et le calibre du fruit. L'éclaircissage a été plus satisfaisant pour `Ozark Gold' que pour `Golden Smoothee' et pour le carbaryl que pour l'ANA. Conclusion. Le carbaryl à 100 g$\cdot$100 L-1 a donné de très bons résultats, notamment sur `Ozark Gold'. Il a permis d'obtenir des taux de chute de fruits, des proportions de corymbes à peu de fruits et de fruits de calibre supérieur, ainsi qu'un rendement quantitatif équivalents à ceux obtenus sur les plants témoins éclaircis manuellement.
Almond improvement in Australia
- Margaret Sedgley, Graham Collins
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2002, pp. 129-134
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Introduction. The Australian almond [Prunus dulcis (Miller) D.A. Webb] improvement program commenced five years ago with the main aims of developing scion and rootstock cultivars that are better adapted to local conditions, and that provide a superior product for Australian and overseas markets. Approaches used. The program has a number of approaches including breeding, virus detection and elimination, and biotechnology. The classical hybridisation approach aimed at generation of diversity is combined with research into the more targeted techniques of plant tissue culture, genetic fingerprinting, genome mapping and transformation. Cryopreservation research is important for genebank storage, and tissue culture for micropropagation of new rootstocks and for transformation. Material is screened for Prunus Necrotic Ringspot (PNRV) and Prune Dwarf (PDV) Viruses. In addition, work has commenced into identifying Australian isolates of Colletotrichum acutatum, the pathogen causing anthracnose disease of almonds. The work is conducted in collaboration with overseas research groups, to take advantage of the long experience of these programs, and to contribute to the international effort in Prunus improvement. Outcomes from the almond project. The important outcomes achieved after the first five years of the project by the research team are listed.