Research Article
Propagation of citrus somatic hybrids with potential for utilization as rootstocks
- Rafael Pio, Francisco de Assis Alves MourãoFilho, Beatriz Madalena Januzzi Mendes, Fábio Albuquerque Entelmann, André Siqueira Rodrigues Alves
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 1-7
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Introduction. Alternative propagation techniques must be developed in order to reduce the time required to evaluate germplasm in citrus breeding programs. Our study investigated the rooting capacity and initial plant development of different citrus somatic hybrids that have potential for use as rootstocks. Materials and methods. Eleven different hybrids were tested. Cuttings of these plants were placed in trays inside an intermittent mist chamber. After 100 days, the percentage of cuttings with callous and with roots, average number of roots, and root length were recorded. The cuttings were then transferred to plastic bags and kept in the greenhouse. The flush length was recorded monthly. After 7 months, the percentage of plants suitable for grafting and the average scion and root dry mass were calculated. Results and discussion. [Caipira sweet orange + Cleopatra mandarin], [Caipira sweet orange + Volkamer lemon], [Rangpur lime + Sunki mandarin] and [Rohde Red Valencia sweet orange + Volkamer lemon] hybrids developed many roots, while [Caipira sweet orange + Volkamer lemon] and [Rohde Red Valencia sweet orange + Volkamer lemon] hybrids showed the best development after the transplant.
Analyse d’un programme de développement des productions fruitières en Polynésie française
- Yves Bertin
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 9-23
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Contexte et présentation du projet. Après un bref historique et un aperçu général de l’arboriculture fruitière en Polynésie française, le fonctionnement et les opérations programmées sur 3 ans d’un projet d’appui mené de 2002 à 2005 sont présentés. Réalisation. Les cinq thèmes principaux d’intervention sont successivement décrits : amélioration du matériel végétal ; recherches d’accompagnement ; formation, vulgarisation et encadrement : volet complété par la rédaction de documents techniques ; missions d’appui et stages ; démarche qualité et organisation de la profession, complété par un volet de valorisation des produits par transformation. Les résultats et les moyens utilisés sont analysés. Discussion et conclusion. Les avantages et inconvénients rencontrés dans la réalisation du projet sont discutés et permettent de proposer quelques améliorations dans la mise en œuvre de projets analogues.
Organization of morphological and genetic diversity of Caribbean and Venezuelan papaya germplasm
- John Ocampo, Géo Coppens d’Eeckenbrugge, Saturnin Bruyère, Luc de Lapeyre de Bellaire, Patrick Ollitrault
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 25-37
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Introduction. The severe impact of papaya bacterial canker in the West Indies justified launching a program to transfer the genetic resistance/tolerance identified in local germplasm to good-quality cultivars. As a first step, a germplasm collection from the Caribbean was gathered and its morphological and genetic diversity assessed. Materials and methods. The total sample included 50 accessions from the Lesser Antilles, Cuba, Venezuela, Costa Rica and Hawaii. Morphological data from a subsample of 29 accessions were submitted to analysis of variance, principal component analysis and Neighbor-Joining cluster analysis. Nine isozyme systems were tested, and the corresponding data were processed for cluster analysis and genetic parameters, including the fixation index, diversity indices and heterozygosity. Results. Eighteen of the 47 Caribbean and Venezuelan accessions exhibited hermaphroditism. Venezuelan accessions displayed the widest morphological diversity, while those from Barbados were distinguished by fruit quality. Sexual type affected leaf and flower traits. Cluster analysis shows little morphological differentiation between origins, with the relative grouping of the accessions from Guadeloupe or Barbados. Only four isozyme systems were polymorphic, producing 34 distinct zymotypes, with a relatively high heterozygosity and a particular diversity in Venezuela, Guadeloupe and Barbados. Geographic structuration appears limited in the cluster analysis among individuals; however, it is clearer when considering the six best-represented populations, with one cluster representing Venezuela, Trinidad and Barbados, and one for Guadeloupe, Martinique and Grenada. Discussion. The low level of fixation is attributed to dioecy and to the low level of selection. The relative isolation of island populations has favored geographic differentiation, albeit limited. The differentiation between the good-quality germplasm from Barbados and the tolerant populations from Martinique and Guadeloupe encourages the development of a marker-assisted introgression scheme.
Management de la qualité dans la filière ananas en Martinique
- Frédérique Saudubray, Jean-Pierre Horry, Paul-Alex Marie-Alphonsine, David Cros, Alain Soler
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 39-53
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Introduction. À l’instar d’autres secteurs de produits destinés à l’alimentation humaine, une restructuration profonde de la filière ananas martiniquaise s’accomplit pour répondre à de nouvelles exigences de sécurité alimentaire et de protection de l’environnement : management de la qualité sur l’ensemble de la filière et exploitation de nouvelles variétés d’ananas. À partir de l’analyse des pratiques actuelles, les auteurs ont évalué les besoins de changements, puis proposé quelques outils pour la mise en œuvre d’un système de production. Matériel et méthodes. Des enquêtes ont permis de connaître les pratiques et stratégies actuelles des producteurs d’ananas et d’établir une typologie des exploitations. Un comité de pilotage associant des représentants de l’ensemble de la filière élabore le système de management de la qualité en se basant sur la norme Agriconfiance®. De nouvelles variétés sont en cours d’évaluation pour couvrir au mieux les besoins en ananas de qualité pour la transformation ou pour la vente en frais. Résultats et discussion. Les écarts constatés entre recommandations et pratiques culturales sont apparus très variables mais souvent importants : trop d’intrants en général, soit les pesticides, soit les engrais, soit les deux. Le système de management appliqué repose sur un contrat entre une coopérative et les producteurs. Les règles de qualité sont fixées dans deux cahiers des charges, l’un concernant la qualité de la production au champ, l’autre, la qualité du fruit pour l’usine. Un système de traçabilité à l’échelle de la parcelle a été élaboré. Il permet la prévision et l’enregistrement de toute activité liée à la production, avec la parcelle comme unité de base. Enfin, de nouvelles variétés hybrides sélectionnées par le Cirad ont pu être testées dans le nouveau processus de transformation de la coopérative, donnant de meilleurs résultats que l’ancienne variété Cayenne lisse. Conclusion. La restructuration de la filière ananas en Martinique résulte avant tout de considérations économiques. Cette démarche a conduit au développement d’un programme global d’assurance qualité, avec instauration d’un système de traçabilité parcellaire, destiné à garantir la sécurité alimentaire. Une homogénéisation des pratiques culturales est nécessaire, en se rapprochant des recommandations pour améliorer la qualité. Elles pourraient être rassemblées dans un guide de culture spécifique. L’adoption de nouvelles variétés d’ananas permettant d’obtenir de meilleurs rendements de transformation ainsi qu’une qualité accrue du produit frais ou transformé sera aussi un élément déterminant du succès de la démarche.
Le baobab africain (Adansonia digitata L.) : principales caractéristiques et utilisations
- Aïda Gabar Diop, Mama Sakho, Manuel Dornier, Mady Cisse, Max Reynes
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 55-69
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Introduction. Très caractéristique des zones sahéliennes, Adansonia digitata L. appartient à la famille des Bombacacées. Essentiellement exploité à l’état spontané pour ses fruits ou ses feuilles, le baobab est ancré dans les cultures traditionnelles locales. La plante. Cet arbre imposant se distingue des autres espèces d’Adansonia endémiques à Madagascar et à l’Australie par son tronc très massif (10 m de diamètre), ses fleurs à port pendulaire et sa cime arrondie. Il produit des baies sèches de (150 à 300) g, à épicarpe très lignifié, le plus souvent ovoïdes et dénommées pain de singe. Les nombreuses graines sont noyées dans une pulpe blanchâtre et farineuse. Les feuilles composées comportent cinq à sept folioles digitées. L’aire de répartition du baobab est vaste. Très rustique, il est rencontré dans la plupart des régions semi-arides et subhumides du sud du Sahara ainsi que dans l’ouest de Madagascar. La phénologie de la plante est liée à la pluviométrie, la floraison et la feuillaison se déroulant pendant la saison humide. La pollinisation est assurée par des chauves-souris frugivores. La plante peut être propagée par semis ou multiplication végétative. Le fruit. Il se compose de (14 à 28) % d’une pulpe à faible teneur en eau, acide, amylacée, riche en vitamine C, en calcium et magnésium. Après séparation des graines par voie sèche ou humide, cette pulpe entre traditionnellement dans diverses préparations ou permet d’élaborer des boissons. Malgré une déficience en lysine et la présence de quelques facteurs antinutritionnels, les graines sont une source intéressante de protéines. Elles contiennent environ 15 % de lipides. Après cuisson ou grillage, elles sont consommées directement ou utilisées comme épaississant sous forme de poudre. Les feuilles. Elles sont riches en vitamines (notamment C et A), en fer et contiennent des mucilages (10 % ms). Les plus jeunes peuvent être consommées comme légume mais le plus fréquemment elles sont séchées puis réduites en poudre. Conclusion. La pulpe du fruit semble être le produit alimentaire issu du baobab qui présente le plus fort potentiel économique. Néanmoins, les marchés locaux restent à évaluer. Pour envisager le développement de la production, la culture contrôlée de la plante mériterait d’être envisagée.
Le potentiel fruitier de la forêt classée de Niangoloko au Burkina Faso
- Paulin Ouôba, Joseph Boussim, Sita Guinko
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- Published online by Cambridge University Press:
- 15 April 2006, pp. 71-81
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Introduction. L’objectif de notre étude a été de promouvoir, dans la forêt classée de Niangoloko, d’autres activités moins destructrices des écosystèmes que l’exploitation du bois. Quatre espèces fruitières (Detarium microcarpum Guill. & Perr., Flacourtia flavescens Willd., Maranthes polyandra Benth. et Parinari curatellifolia Planch. ex Benth.) y sont abondamment réprésentées. La pulpe de chacune de ces quatre espèces est comestible et peut être transformée en confiture. Les graines de Parinari curatellifolia et Maranthes polyandra sont oléagineuses et sont utilisées dans de nombreux secteurs de l’industrie. Malheureusement, si ces fruits sont utilisés dans l’industrie d’autres pays africains, ils ne sont pas connus des populations du Burkina Faso. Notre étude a donc cherché à constituer une base de données sur la localisation des peuplements d’espèces fruitières, leur écologie et leur potentiel de production en fruits afin de mieux valoriser ces ressources. Matériel et méthode. À l’aide d’une carte pédologique et d’un GPS, une carte des groupements végétaux a pu être réalisée. Des relevés ont permis de mesurer la densité et la hauteur des arbres des espèces fruitières dans chaque groupement. La production moyenne de fruits par arbre pour chaque espèce a également été mesurée. Résultats. Onze groupements végétaux ont été recensés et cartographiés. Chaque espèce fruitière a une localisation bien précise dans un ou plusieurs groupements. Des peuplements de Detarium microcarpum, Flacourtia flavescens, Maranthes polyandra et Parinari curatellifolia ont été recensés avec des densités respectives pouvant atteindre (1486 ± 110 ; 160 ± 33 ; 313 ± 32 et 392 ± 39) individus·ha–1. La quantité de fruits produite par individu a été respectivement de (2,1 ± 0,6 ; 0,5 ± 0,2 ; 0,4 ± 0,2 et 1,0 ± 0,4) kg de fruits secs. La hauteur moyenne des arbres fruitiers ne dépasse guère (3,7 ± 0,3) m, cela permet une collecte facile des fruits sans risque d’accidents. Conclusion. Les conditions écologiques permettent une exploitation commerciale des fruits. Le potentiel fruitier de la forêt classée de Niangoloko est très important et présente d’intéressantes perspectives financières pour les populations riveraines.