Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
The Education Code of 1887 provided for the teaching of art subjects as they were understood in South Kensington at that time—the age of Froebel and Slojd: the aim seems to have been the vague one of ‘hand-and-eye training’. But the purpose for which hand and eye were to be trained does not appear clearly in its instructions, and I am perfectly certain that the bulk of teachers of the older generation do not know of one. One cannot trace in the Code any real policy of artistic development in the country by means of the educational system. ‘Drawing’ was, and is, taught not primarily from the artist's point of view at all, i. e. as a study of form. The study of colour is not taught, nor the elements of design. Now form, colour, and design are the elements of the graphic and plastic art, and one would have thought that they would have been incorporated in a balanced scheme of elementary education. There was, and is, no provision for the training of taste, appreciation, criticism, or for the slightest perception of the horizons of art history.
L'AVENIR DE L'ART AFRICAIN, ET LES PROBLÈMES SOULEVÉS À CE PROPOS EN GOLD COAST
Le Règlement de 1887 sur l'Éducation (Education Code) reflète les préoccupations que l'on pouvait avoir à cette epoque dans les écoles de Londres à propos de l'enseignement des arts en général, il ne s'intéresse nullement aux arts indigènes et n'établit aucune relation entre l'art enseigné à l'école et l'art du pays. Ce programme n'a jamais été modifié car les réformes de 1921-22 ne l'affectent pas.
Cependant on a mis à la mode le travail manuel ou plutôt quelquechose d'hybride ayant pris naissance dans les bâtiments scolaires, mais qui n'est pas l'apprentissage d'un métier. Et l'artisanat indigène perd de jour en jour sa valeur.
Les progrès ne sont guère marqués dans le domaine technique et l'on a peine à choisir entre l'habileté qu'apportent à dessiner les étudiants de première année et les élèves de la classe enfantine.
Il y en aurait pourtant un idéal à poursuivre: la naissance d'une expression artistique africaine et originale. On n'a pas réussi à atteindre ce but dans le passé, bien que la religion du pays apportât aux arts sa haute gravité, sa vénération, la force de la tradition et la réalité dans la vie sociale que tout art digne de vivre doit posséder. Mais tout cela a été perdu en même temps que la vie indigène se désintégrait.
On peut admettre que, dans l'ensemble, la population de la Gold Coast restera agricole durant une période encore longue, par suite les métiers villageois continueront à se développer. Il est préférable d'employer, pour enseigner, des méthodes avec lesquelles l'élève est déjà familiarisé, que des procédés étrangers. L'amélioration technique des habitudes traditionnelles aurait sans doute des résultats d'une grande portée.
Il y a eu récemment en Europe une extraordinaire vague d'enthousiasme pour l'art africain primitif, et certains critiques paraissent croire que le nègre d'aujourd'hui est incapable de produire des œuvres aussi remarquables que celles produites par ses ancêtres dans le passé.
Il faut dormer aux choses le temps de reprendre pied après le bouleversement causé par le flot de la colonisation européenne qui a déferlé sur l'Afrique. En réalité beaucoup d'artistes africains sont pleins de promesses de nos jours et on peut en attendre des ceuvres originales.
page 152 note 1 Religon and Art in Ashanti.
page 153 note 1 Rattray, , op. cit.,Google Scholar on ‘Adyinkira Stamping’.
page 155 note 1 Rattray, , op. cit.Google Scholar