Published online by Cambridge University Press: 01 August 2014
Dans le laboratoire d'anthropologie de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, le Prof. Twiesselmann a organisé, en 1961, une enquête gémellaire au cours de laquelle une centaine de paires (jumeaux de même sexe) et de couples (jumeaux de sexes opposés) furent analysées. Seules 63 paires pour lesquelles nous possédons des données biométriques complètes seront envisagées dans cette note.
Neuf sérums sanguins — respectivement deux, deux et cinq pour les systèmes ABO, MN et Rh — permirent de séparer les 63 paires en deux groupes:
1) 30 paires de jumeaux concordants pour les neuf sérums;
2) 33 paires de jumeaux discordants pour au moins un sérum.
Les 33 paires étant certainement DZ, nous nous proposons d'évaluer, en termes de probabilité, le nombre k de paires DZ qui peuvent se cacher parmi les 30 paires de jumeaux concordants, dont la majorité est MZ.
Pour chacune des 30 paires de concordants, Mme Vrydagh a calculé la probabilité de monozygotie en utilisant la méthode de Maynard-Smith et Penrose (1954) qui est basée sur le théorème de Bayes de la probabilité des causes. Pour nos 30 paires de concordants, ces probabilités vont de 83 à 92%; elles auraient été plus élevées si plus de sérums sanguins avaient été utilisés.