page 184 note 1. 1er fascicule, Paris, E. Droz, 1935 ; in-8°, 48 p.

page 184 note 2. Même en mettant la formule au compte d'un désir très louable de concision, je n'admets pas cette mention : 1514 : CEcolampade commence à prêcher des doctrines « protestantes ». Protestant, d'abord, est un mot complètement impropre et à proscrire ; ensuite, cette mention — la première qui se réfère à l'exposé de doctrines orientées vers ce qui sera, plus tard, la Réforme — est de nature à fausser complètement la perspective, à faire prendre CEcolampade pour « Le Précurseur » dont il ne tient d'aucune façon, estil besoin de le dire, le rôle impossible ; j'ajoute, à souligner ce fait surprenant, que Lefèvre d'Btaples, à cette date de 1514, n'a été encore l'objet que d'une seule mention, d'ailleurs un peu étrange, dans le Répertoire (1501, Introduction à l'Éthique d'Aristote : mais c'est jouer de malheur; Lefèvre n'a publié, en 1501, aucune réédition de sa sèche Introductio in libros Ethicorum de 1496 ; c'est en mai 1502 que son disciple Clichtowe en a lait paraître une sorte d'amplification verbeuse de sa façon, qui constituait un cours complet de morale. Il aurait fallu éviter, pour une fois que l'on citait Lefèvre, de le citer à tort, et mieux aurait valu mentionner sa prise de contact directe, si importante, en Italie (1491-1492) avec les platoniciens de Florence, Marsile Ficin, Ange Politien et les académiciens de Careggi, sans compter Pic de la Mirandole et Ermolao Barbara que Lefèvre rencontra à Rome. Pourquoi n'avoir pas cité le Quiniuplex Psalterium de 1509, et surtout l'édition de Saint-Paul de 1512, avec les fameux commentaires ? Mais ne continuons pas un épluchage qui, comme toujours, risquerait de fausser les idées sur le livre qui nous est offert. Il nous faut l'accepter avec gratitude.