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Comptabilité et histoire des prix : Le prix du froment à Rouen au xve siècle

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Les archives communales de Rouen conservent quelques « Registres des Délibérations » du Conseil de Rouen pour les XIVe et xve siècles. Dans le plus ancien d'entre eux (année 1389 et suivantes) sont mentionnés à plusieurs reprises le prix de la mine de froment à la halle aux grains et le poids du pain imposé aux boulangers de la ville . Car à Rouen, comme ailleurs, ce poids variait avec le prix du grain. Cette réglementation a-t elle entraîné la pratique de relevés réguliers des prix sur le marché et donné naissance ainsi à une mercuriale ? Rien ne permet de l'affirmer avec certitude. Aucune trace n'en demeure, y compris, semble-t-il, pour l'époque moderne.

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Travaux en Cours
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Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1968

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References

page 1262 note 1. A. C. de Rouen, A 1.

page 1262 note 2. Cf. J. Meuvret, « Le prix des grains à Paris au xv» siècle et les origines de la mercuriale », Paris et Ile de France, t. XI, 1960, pp. 283-311.

page 1262 note 3. On ne dispose en effet que de l'appréciation annuelle du bailliage de Rouen. Cf. Dubuc, A., « L'estimation des redevances en nature au bailliage de Rouen de 1694 à 1790 », Actes du 80e Congrès National des Sociétés Savantes, Paris, 1963, pp. 813847 Google Scholar.

page 1262 note 4. Saint-Ouen de Rouen : Comptes des années 1469, 1473 (A. D. de la S. M., 14 H, 82 et 83). Saint-Amand de Rouen : Comptes des années 1388, 1389, 1390, 1391, 1441, 1499 D. de la S. M., fonds de Saint-Amand).

page 1262 note 5. Delisle, L., Études sur la condition de la classe agricole et de l'état de l'agriculture en Normandie au Moyen Age, Évreux, 1831 Google Scholar ; Beaurepaire (Ch. de Robillard de), Notes et documents concernant l'état des campagnes de la Normandie dans les derniers temps du Moyen Age, Évreux, 1865.

page 1263 note 1. Mollat, M., Le commerce maritime normand à la fin du Moyen Age, Paris, 1952, p. 374 Google Scholar.

page 1263 note 2. A. D. de la S. M., G 8-134. Les lacunes les plus importantes concernent les années 1379-1390; 1413-1422; 1442-1445.

page 1263 note 3. A. D. de la S. M., G 438-495.

page 1263 note 4. A. D. de la S. M., G 540-579.

page 1263 note 5. A. D. de la S. M., G 634-677.

page 1263 note 6. A. D. de la S. M., G 580-632.

page 1264 note 1. Notamment durant la crise de 1438 : A. D. de la S. M., G 40.

page 1264 note 2. Dans le doute, ces prix ont été éliminés.

page 1265 note 1. Les prix relatifs à ces ventes ont été éliminé.

page 1266 note 1. Van Der Wee, H., The growth of the Antwerp market and the European economy, La Haye, 1963, t. I, p. 18 Google Scholar.

page 1266 note 2. Cf. plus bas.

page 1266 note 3. A. D. de la S. M., G 550, 553, 555, etc..

page 1266 note 4. A. D. de la S. M., G 655.

page 1267 note 1. On ne dispose sur cette question que de l'étude de Leroy, Ch., Mesures de capacité en usage en Haute Normandie aux XVIIe et XVIIIe siècles, Rouen, 1937 Google Scholar. A signaler en outre les travaux en cours de G. D'Araxdel, pour le XVIII” siècle. Par contre, les indications fournies sur ce sujet par Léopold Delisle (op. cit.) doivent être utilisées avec la plus grande prudence. A diverses reprises, il confond mesure d'avoine et mesure de blé. L'équivalence entre le muid de Rouen et celui de Paris en 1390, citée par lui d'après le Registre des délibérations de Rouen (A. C. de Rouen A 1), ne concerne que la seule avoine.

page 1267 note 2. Il s'agit d'une évaluation théorique, à partir de la capacité du pot d'Arqués sur laquelle était basée la plupart des mesures normandes (Le boisseau de Rouen représentait 12,5 pots d'Arqués). Partant d'équivalences entre la mesure de Rouen et d'autres mesures, notamment le setier de Paris, D'Arandel (G.), parvient à une capacité de l'ordre de 98 1.

page 1267 note 3. Cf. A. Dubuc, op. cit., p. 822.

page 1267 note 4. A. N. Z1H 17, fo 159. Cité par M. Moixat, op. cit., p. 376.

page 1267 note 5. Cf. A. D. de la S. M., G 57, G 546, e t c ..

page 1268 note 1. Cf. P. Guilhibrmoz, « De l'équivalence des anciennes mesures », Bib. Ec. des Châties, 1913, p. 317.

page 1268 note 2. Cf. Baulant, M. et Meuvret, J., Prix des céréales extraits de la Mercuriale de Paris (1520-1698), Paris, 1960 Google Scholar.

page 1268 note 3. Delisle, op. cit., p. 529.

page 1269 note 1. A. D. de la S. M., G 689.

page 1269 note 2. En 1447 elle équivaut à 0,998 de la mine de Rouen. A. D. de la S. M., G 591.

page 1270 note 1. Dans les tableaux chronologiques, les prix ainsi corrigés seront tous signalés par un astérisque.

page 1270 note 2. Le terme retenu pour début de l'année-récolte est le 1e r août.

page 1270 note 3. Quand cela a été possible, la moyenne trimestrielle a été obtenue à partir des trois moyennes mensuelles.

page 1270 note 4. Dans l'établissement du prix moyen annuel, il est tenu compte des quantités écoulées. Les prix relatifs à des blés manifestement détériorés ont été éliminés.

page 1273 note 1. A. C. de Rouen, A 1.

page 1273 note 2. En raison de la cherté du blé le poids du pain est ramené à 10 onces. A. C. de Rouen, A 1.

page 1273 note 3. A. C. de Rouen, A 1.

page 1273 note 4. A la suite de la hausse de l'été 1408, l'exportation des grains est interdite (Registre des délibérations, oct. 1408. A. C. de Rouen, A 5).

page 1274 note 1. La soudure, au printemps 1410, semble avoir été difficile. Le 15 mai 1410 le Conseil de la ville s'inquiète du mécontentement populaire dû à la « grande cherté du blé », le 18 mai il rachète une cargaison de blé destinée à Saint-Malo et le 2 juin stoppe à nouveau 100 muids de blé (A. C. de Rouen, A 6).

page 1274 note 2. Après la crise de l'année-réeolte 1408 et les évidentes difficultés de l'année suivante, nos renseignements deviennent trop fragmentaires pour dégager de façon précise le mouvement des prix. Il semble cependant que ceux-ci soient restés à un niveau relativement élevé jusqu'à l'année-réeolte 1412 ; impression confirmée par les appréciations du froment à Gaillon : la mine vaut 15 s, pour les trois années récoltes 1409 1410 et 1411 et 12 s 6 d pour l'année-récolte 1413 (A. D. de la S. M., G 580, 581, 582, 583). De 1415 à 1423 toutes les séries de comptes présentent la même et fâcheuse lacune.

page 1275 note 1. On peut affirmer, malgré l'absence de renseignements sur les halles de Rouen, que les prix y sont restés fort bas. Nous disposons en effet de l'appréciation effectuée à Déville, aux portes de Rouen, pour l'année achevée à la Saint-Michel 1436 ; elle est inférieure de moitié à l'appréciation de l'année 1433-34 et égale à celle de l'année 1427-28. A Rouen, le prix moyen de la mine de septembre 1435 à septembre 1436 se situait donc aux environs de 10 à 11 s (A. D. de la S. M., Comptes de Déville, G 446, 448, 449).

page 1275 note 2. La hausse des prix fut très brutale avant même la récolte de 1438. Entre janvier et septembre 1438 le dépensier de l'Hôtel achète à deux reprises de fortes quantités de « blé » pour la nourriture des prisonniers, d'abord à 38 s 4 d la mine, puis à 60 s. Du reste, l'archevêque de Rouen juge préférable de suspendre les livraisons de pains aux chanoines.

page 1276 note 1. Pour combler cette lacune on peut se reporter aux ventes et aux appréciations. Pas de crise violente, mais des prix relativement élevés pour les années-récoltes 1446 et 1447 (Cf. Déville), puis une baisse sensible pour 1448 (Fresnes et Louviers), enfin une pointe assez marquée en 1449 et surtout 1450, suivie d'une baisse brutale en 1451, 1452 et 1453.

page 1277 note 1. Cf. plus haut, p. 1276, tableau des prix de la mine de froment à Rouen.

page 1279 note 1. J. Meuvret, op. cit..

page 1279 note 2. Selon l'équivalence citée plus haut, la mine de Rouen représente exactement 2/3 de setier de Paris.

page 1280 note 1. Journal d'un Bourgeois de Paris (1405-49), éd. Tuetey, S.H.P., Paris, 1881, p. 234.

page 1280 note 2. H. Van Dek Wee, op. cit., t. II et III ; Verlinden, Ch., Documents pour l'histoire des prix et des salaires en Flandre et en Brabant (XV-XVIII'1), Bruges, 1959 Google Scholar; G. Siveby, « L'évolution du prix du blé à Valenciennes », Revue du Nord, t. XVII, 1965, pp. 177-194.

page 1280 note 3. Ch. Verlinden, op. cit., p. 33. Cf. aussi le diagramme établi par J. Meuvret, op. cit., p. 311.

page 1281 note 1. Cf. plus haut.

page 1281 note 2. Communication présentée au IIe Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Haute Normandie, Évreux, octobre 1967.

page 1281 note 3. N. De Wailly, « Mémoire sur les variations de la livre tournois », in Mém. Acad. Inscr., t. XXI, 2e fasc.

page 1282 note 1. Les séries de salaires sont abondantes et assez complètes. Ne sont utilisés ici que des salaires exprimés essentiellement en argent ; il a été tenu compte des variations saisonnières.