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Les domaines des princes du Songhay (Soudan occidental) Comparaison Avec la Grande Propriété Foncière en Europe au Début de l'Époque Féodale

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

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Dans les recherches consacrées à l'histoire de l'Europe à l'époque des débuts du régime féodal, on s'est intéressé tout particulièrement à l'apparition de la grande propriété foncière et au rôle joué dans ce processus par la propriété des souverains. Ce fut là, en effet, le problème clé des sociétés agricoles féodales, au moment de leur formation en Europe. Au début, les recherches sur ce point étaient poursuivies dans le cadre de chaque histoire nationale. Les recherches polonaises ont, elles aussi, emprunté la même voie, en concentrant l'attention en particulier sur le problème des domaines princiers du haut Moyen Age. Il en est résulté nombre d'excellents ouvrages. Cette ligne de recherches, orientée sur l'histoire nationale, se poursuit de nos jours. Cependant, déjà en 1937, Marc Bloch, dans un bref article publié par les Annales d'histoire économique et sociale, lançait l'idée de recherches comparatives sur la grande propriété foncière. En effet, une telle approche d'un sujet qui relève de l'histoire universelle ouvre aux historiens des possibilités toutes nouvelles de compléter leurs sources, souvent maigres, et de poser de nouveaux problèmes. La méthode n'est cependant pas facile, puisque la recherche de ressemblances ne doit pas nous faire perdre de vue les différences.

Type
L'histoire Sauf l'Europe
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1970

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References

page 1637 note 1. La littérature à ce sujet est trop étendue pour qu'on puisse la citer en entier. La bibliographie se trouve dans : M. Bloch, Seigneurie française et manoir anglais, Paris, 1960, pp. 152-159 ; G. Duby, L'Économie rurale et la vie des campagnes dans l'occident médiéval, 2 tomes, Paris, 1962, t. 1, pp. 22-26, 32-39.

page 1637 note 2. R. Grodecki, « Ksiazeca wlosc trzebnicka na tle organizacji majatkow ksiazecych w Polsce XII w. », Kwartalnik Historyczny, XXVI-XXVII, Lwow, 1912-1913 ; K. Tymienoecki, « Majetnosc ksiazeca w Zagosciu i pierwotne uposazenie klasztoru Joannitow na tle osadnictwa dorzecza dolnej Nidy », Rozprawy Pau, Wydz. Hist. Filoz, 55, Krakow, 1912.

page 1637 note 3. M. Bloch, « La genèse de la seigneurie, idée d'une recherche comparée », Annales H.E.S. 1937, pp. 225-227.

page 1638 note 1. G. Duby, op. cit., t. 1. L'économie seigneuriale, pp. 88-129.

page 1638 note 2. Dans ce cas la littérature est aussi trop abondante pour qu'on puisse la citer. La bibliographie nécessaire pour l'étude de la genèse du régime dans les pays slaves et spécialement le problème de formation de la propriété foncière, se trouve dans Slownik Starozytnosci Slowianskich (Dictionnaire des Antiquités slaves), Wroclaw, 1964, t. 2, cz. 1, pp. 12-55.

page 1638 note 3. M. Malowist, Wielkie panstwa Sudanu Zachodniego w poznym sredniowieczu, Warszawa, 1964, pp. 382-383, 4422 ; D. Olderogge, ZapadnyJ Sudan v XV-XIX vv, Moskva, 1960, p. 55 : J. Rouch, Contribution à l'histoire des Songhay, Dakar, I.F.A.N., 1953, pp. 204-205.

page 1638 note 4. L'appréciation des sources a été présentée dans R. Mauny, Tableau géographique de l'Ouest africain au Moyen Age, Dakar, I.F.A..N, 1961, pp. 21-53 ; M. Malowist, op. cit., pp. 13-51.

page 1638 note 5. Tarikh el-Fettach, ou Chronique du chercheur, par Mahmoud Kati et l'un de ses petitsfils, texte arabe, traduction française par O. Houdas, M. Delafosse, Paris, 1964 (cité plus loin : T el-F) ; Tarikh es-Soudan, par Abderrahman es-Sadi, texte arabe, édité et traduit par O. Houdas, Paris, 1964 (cité plus loin : T es-S).

page 1638 note 6. Voir note 1, p. suiv.

page 1639 note 1. Le navigazioni atlantiche dt Alvise da Ca da Mosto, Antoniotto Usodimare e Niccoloso da Recco, a cura di Rinaldo Caddeo, 2e éd., Milano, 1929 (cité plus loin : Ca Da Mosto).

page 1639 note 2. T el-F, le texte du document, pp. 139-142 de l'édition ; allusion à l'enregistrement d'un autre document par le secrétaire de la chancellerie du prince, Yaskia-alfa, pp. 194, 200, 201, 245.

page 1639 note 3. Dans la troisième chronique soudanaise, du XVIIIe siècle : Tedzkiret en-Nisian, traduction française, texte arabe, édité par O. Houdas, Paris, 1966, on ne trouve pas de renseignements au sujet des propriétés foncières.

page 1639 note 4. Ca Da Mosto, pp. 210-211, 220.

page 1639 note 5. T el-F, pp. 178-180.

page 1639 note 6. T el-F PP- 176-217.

page 1640 note 1. T el-F, p. 178. La traduction française se sert du mot « plantation ». Le texte arabe parle de « champs de culture aquatique appartenant au prince ». Ce pourquoi je me sers de la définition : les biens du prince, les domaines, la propriété foncière, au lieu du mot trop peu précis de « plantation ».

page 1640 note 2. T el-F, p. 178 (Cf. p 1639, note 3).

page 1640 note 3. T el-F, p. 179.

page 1640 note 4. T el-F, pp. 179-180.

page 1641 note 1. R. Mauny, « Notes historiques autour des principales plantes cultivées d'Afrique occidentales », Bulletin de VI.F.A.N., t. XV, n° 2,1953, pp. 684-730, au sujet du riz, p. 718 ; du même auteur, Tableau géographique…, pp. 242-243.

page 1641 note 2. Ibidem.

page 1641 note 3. R. Mauny, « Notes… », p. 725.

page 1641 note 4. Ca Da Mosto, pp. 210-211.

page 1641 note 5. Ca Da Mosto, p. 211.

page 1641 note 6. M. Malowist, op. cit., pp. 419-428 ; R. Karpinski, « Considérations sur les échanges de caractère local et extérieur de la Sénégambie dans la deuxième moitié du XVe et au début du XVIe siècle », Africana Bulletin, Warszawa, 1968, n° 8, pp. 65-83.

page 1642 note 1. Cada Mosto, pp. 265-266, 269-271. Dans la langue mandingue, mansa signifie « le roi », tandis que dans la langue songhy le roi est désigné par le mot faran.

page 1642 note 2. Dans la chronique T el-F, on trouve deux fois une liste de 12 groupes ministériaux. L'auteur ajoute qu'il existait 12 autres groupes de ce genre, qui n'ont pas été cités car l'Askia Mohammed n'avait aucun droit sur eux (T el-F, pp. 20-21, 107-111). Voir aussi R. Karpinski, « Organizacja sluzebna a probien kast w Zachodnim Sudanie », Przeglad Historyczny, t. LVII, 1966, z. 2, pp. 235-250.

page 1642 note 3. T el-F, pp. 108-109.

page 1642 note 4. Ibidem.

page 1643 note 1. La culture des champs pour le compte de celui qui les cultive caractérise l'organisation ministériale au Soudan occidental, ainsi qu'en d'autres régions du monde, cf. R. Karpinski, « Organizacja… », pp. 246-247.

page 1643 note 2. T el-F, p. 109.

page 1643 note 3. Ibidem. Sur la question de la position sociale des paysans « ministériales » et l'obligation où ils sont de laisser prendre leurs enfants, voir plus loin.

page 1643 note 4. T el-F, pp. 21-22.

page 1643 note 5. T el-F, pp. 38-39 et 110-111 : donation de gens du groupe Zendji (Sorko) au chérif Es-Seqli, pp. 53 et 137 : donations de gens des groupes Diam-Ouali, Diam Téné, Sorobanna à l'oulem Mohammed Toule, pp. 53-54 et 136 : donations de gens des différents groupes à l'oulem Salin Diawara.

page 1644 note 1. Tel-F, p. 118 : enlèvement des 500 « maçons » de Diaga, pp. 119 et suiv. : construction de Tendirma ; pp. 135-137, 145-147 : expéditions de l'Askia Mohammed ; T es-S, pp. 122-123 enlèvement des gens du pays Mossi ; p. 125 : de ceux du Mali ; pp. 214-215 : colonisation par des serfs Mossi et par des gens du Koussata et Bourgou-Yassigui.

page 1644 note 2. Je suppose que l'assiette de la prestation pour les « ministériales » définit la tendance générale de la politique économique des princes envers la population soumise.

page 1644 note 3. T es-S, pp. 132-134 ; T el-F, pp. 148-149, 155.

page 1644 note 4. T es-S, pp. 156-164.

page 1644 note 5. Daoud était Kourmina-fari du temps de l'Askia Ishaq (T es-S, p. 161 ; T el-F p 212) ; il fut Askia en 1549-1583 (T el-F, pp. 176-217 ; T es-S, pp. 165-183).

page 1645 note 1. Il est possible que la réforme de l'Askia Mohammed, qui donna au début des résultats positifs, s'avérât plus tard défavorable pour le prince. La diminution des revenus du souverain et de l'administration de l'État a été peut-être la cause principale des luttes entre les prétendants au pouvoir, après la déposition de l'Askia Mohammed. Ce n'est que le règne de l'Askia Daoud, probablement réformateur habile, qui a apporté la paix au pays. La seule mention de la propriété foncière du prince dans la chronique T es-S date de la période du règne de l'Askia Daoud (T es-S p. 183).

page 1645 note 2. On peut noter que Nara, fille du sultan du Mali arrivant au Gao comme femme de l'Askia Daoud, stupéfia les habitants par l'énorme quantité d'or qu'elle apportait (T es-S, p. 170).

page 1645 note 3. Ces mines se trouvaient au sud-ouest du territoire contrôlé directement par les Askias.

page 1645 note 4. Il est difficile de savoir si l'afflux de l'or à Arguim et Sao Jorge da Mina a causé l'augmentation de l'extraction de l'or ou a seulement modifié les routes du commerce de l'or. En tout cas l'or apporté à Mina venait aussi du fond du continent (Lobi, Boure), car les marchands Mandingues se rendaient dans cette factorerie. Voir Duarte Pacheco Pereira, Esmeraldo de Situ Orbis, Transi, by G. H. T. Kimble, London, 1937, Hakluyt Society, Ser. II, p. 120 ; voir aussi M. Malowist, op. cit., pp. 249-250 et « Le commerce d'or et d'esclaves au Soudan occidental », Africana Bulletin, n° 4, Warszawa, 1966, pp. 56-59.

page 1645 note 5. M. Bloch, « Le problème de l'or au Moyen Age », Annales H.E.S., 1933, t. 5, pp. 1-34 ; F. Braudel, « Monnaies et civilisations : De l'or du Soudan à l'argent d'Amérique », Annales E.S.C., 1946, pp. 9-22 ; A. M. Watson, « Back to Gold and Silver », Economie History Review, XX, 1, 1967, pp. 1-34.

page 1645 note 6. T el-F, p. 180.

page 1645 note 7. Voir plus loin.

page 1646 note 1. T el-F, p. 179.

page 1646 note 2. T el-F, p. 211.

page 1646 note 3. Sur la rapidité du transport nigérien : M. Tymowski, « Niger jako droga wodna w wielkich panstwach Sudanu Zachodniego do konca XVI w », Przeglad Historyczny, t. LVII, 1966, z. 3, pp. 346-365 ; du même auteur, « Le Niger, voie de communication des grands États du Soudan occidental jusqu'à la fin du XVIe siècle », A/ricana Bulletin, n° 6, Warszawa, 1967, pp. 73-95.

page 1646 note 4. T el-F, p. 270.

page 1646 note 5. M. Tymowski, « Le Niger… », pp. 93-94.

page 1646 note 6. T el-F, pp. 119-124 : Tendirma, sa construction et importance ; pp. 13 et 118 : l'importance du Kourmina-fari.

page 1647 note 1. On ne trouve pas là-dessus de mention directe, mais il fallait approvisionner la garnison du Tendirma. La situation devait être semblable à celle du Kabara. Voir plus loin.

page 1647 note 2. La question de l'autonomie des villes du Soudan occidental n'est pas encore étudié. Pour Tombouctou, voir Tel-F, pp. 202-203, 217, 223 ; T es-S, p. 112. Dans les deux chroniques on cite plusieurs fois Tombouctou-koi et Tombouctou-mondzo. Ces deux expressions signifient « chef » en Songhay.

page 1647 note 3. T el-F, p. 211.

page 1647 note 4. T el-F, p. 231.

page 1647 note 5. T el-F, p. 237 « le terrain en question avait toujours été attribué à celui qui était investi des fonctions de Kabara-farma, lequel le cultivait pour le compte de la maison royale de l'Askia ».

page 1647 note 6. T el-F, p. 178.

page 1648 note 1. Pour l'autonomie de Djenné : T el-F, p. 166 et suiv. ; T es-S, pp. 22-28.

page 1648 note 2. T el-F, p. 183.

page 1648 note 3. T el-F, pp. 186-188.

page 1648 note 4. T el-F, p. 180.

page 1648 note 5. Pour les conditions d'avancement voir plus loin.

page 1649 note 1. Des esclaves des deux sexes faisaient partie de l'héritage de Moussa Sagansaro (Tel-F, p. 191).

page 1649 note 2. T el-F, pp. 21-22. Les descendants des esclaves étaient en effet considérés comme un accroissement de main-d'oeuvre, en différentes périodes de l'histoire. Voir, par exemple, I. Biezunskamalowist, « Sur quelques formes non typiques de l'esclavage dans le monde ancien », Antiénoje obérestvo, Moskva, 1967, pp. 91-96 ; « Glôwne kierunki badan nad niewolnictwem starozytnym we wspôlczesnej historiografii », Przeglad Historyczny, t. LIX, z. 3 Warszawa, 1968, pp. 359-360.

page 1649 note 3. T el-F, p. 181.

page 1649 note 4. T el-F, p. 108 « elles étaient astreintes à une prestation annuelle de quarante coudées [de terre à mettre en valeur] par chaque couple, mari et femme… ».

page 1649 note 5. Arabskije istoâniki VII-X vekov po etnografii i istorii Afriki juznee Sahary, Moskva, 1960 ; Ibn Abd al-Hakam, p. 19 ; voir aussi R. Mauny, Tableau géographique…, pp. 336-343 : index des sources du VIIe au XVIe siècle sur ce sujet.

page 1649 note 6. Sur ces expéditions et la traite d'esclaves au Ghana, voir Idrisi, texte dans : Arabskije istoâniki X-XII vekov po etnografii i istorii Afriki juznee Sahary, Moskva, 1965, p. 284 ; Ch. Montedl « Les Empires du Mali », Bulletin du Comité d'Études Historiques et Scientifiques de l'A.O.F., 1929, p. 331 et suiv. ; M. Malowist, « Le commerce d'or et d'esclaves au Soudan occidental », Africana Bulletin, n° 4,1966, pp. 49-72. Les mots suivants de l'Askia Daoud sont très caractéristiques : «Souleiman n'aurait qu'à faire une expédition… et avant même la fin de la nuit, il aurait ramassé un butin de dix mille esclaves » (T el-F, p. 195).

page 1650 note 1. C. Defrémery, R. B. Sanguinetti, Voyages d'Ibn Batoutah, Paris, 1858, t. 4, pp. 403, 422 (esclaves de la Cour et soldats) ; T el-F, p. 189 (fonctionnaire-esclave), p. 111 (la situation du groupe Arbi) ; Ibn Fadl Allah Al Omari, Masalik el Absar fi Mamalik el Amsar, trad. et annot. par Gaudefroy-Demombynes, Paris, 1927, p. 65 (esclaves turques au Mali) ; Maqrizi, dans Al Omari, p. 91 (esclaves turques et éthiopiennes chanteuses au Mali) ; IBN Batoutah, p. 434 (esclave arabe).

page 1650 note 2. Ca Da Mosto, p. 210.

page 1650 note 3. T el-F, p. 108.

page 1650 note 4. T el-F, p. 109.

page 1650 note 5. Ibidem.

page 1650 note 6. T el-F, p. 191 et suiv.

page 1651 note 1. T el-F, p. 181. Le terme serfs a été déjà employé par M. Malowist, Wielkie panstwa…, p. 179.

page 1651 note 2. Les administrateurs et les fanafi étaient payés en nature et recevaient un champ. T el-F, p. 180.

page 1651 note 3. Les mesures de terre en coudes. T el-F, p. 108.

page 1651 note 4. T el-F, p. 181.

page 1651 note 5. T el-F, pp. 179-181.

page 1652 note 1. T el-F, p. 184 : la maison de Missakoulallah à Gao ; p. 186, le chef des esclaves de Missakoulallah.

page 1652 note 2. T el-F, p. 183.

page 1652 note 3. T el-F, pp. 187-188.

page 1652 note 4. Les récoltes du riz dans la vallée du Niger dépendent de la crue du fleuve, Voir Pâques, Les Bambara, Paris, 1954, pp. 29-30.

page 1652 note 5. T el-F, p. 182.

page 1652 note 6. Il est probable que c'était l'un des fondements de stabilité du règne de l'Askia Daoud.

page 1652 note 7. Voir plus haut p. 1651, note 1.

page 1653 note 1. T el-F, p. 183.

page 1653 note 2. T el-F, p. 180.

page 1653 note 3. Ce n'étaient probablement que des prestations fixes, mais elles étaient assignées selon la situation. C'était possible à cause de la situation servile de la main-d'oeuvre dans les domaines.

page 1653 note 4. G. Roberty, Les associations végétales de la vallée moyenne du Niger, Berne, 1946, p. 165. T el-F, p. 109.

page 1653 note 5. T el-F, pp. 191, 200.

page 1653 note 6. T el-F, pp. 199-201 (le problème entier), texte cité, p. 200.

page 1654 note 1. Ibidem.

page 1654 note 2. T el-F, p. 237.

page 1655 note 1. Les deux chroniques décrivent la situation après la mort de Daoud. T el-F, pp. 218-296 ; T es-S, pp. 184-231.

page 1655 note 2. T el-F, p. 211.

page 1655 note 3. T el-F, p. 191.

page 1655 note 4. J. Rouch, Contribution…, p. 205 et note 21.

page 1655 note 5. M. Malowist, Wielkiepanstwa.., p. 410, note 137, présente Moussa Sagansâro comme un noble.

page 1656 note 1. Le pays des Uolofs présente un cas particulier. D'après Ca da Mosto, au xve siècle, il y avait là des domaines des chefs Uolofs. Aux XVIIIe-XIXe siècles, selon les traditions locales, « les captives mariées étaient tenues d'aller chaque année rendre hommage au maître avec vingt mesures de mil d'environ 35 kilogs » ; voir R. Rousseau, « Le Sénégal d'autrefois. Étude sur les Oualo », Bulletin du Comité d'Études Historiques et Scientifiques de l'A.O.F., 1929, n° 1/2, p. 194. Pour les terres riveraines de la boucle du Niger, depuis la moitié du XVIIe siècle on n'a pas démentions concernant des domaines. Au XIXe siècle et aujourd'hui domine le système des grandes familles qui cultivent la terre commune collectivement.

page 1657 note 1. J. Suret-Canale, « Les sociétés traditionnelles en Afrique tropicale et le concept de mode de production asiatique », La Pensée, X, 1964. Il existe plusieurs travaux concernant le « féodalisme africain » comme le système de dépendance vassalique, de seigneur à vassal, de maître à sujets. J. Lombard, Structures de type « féodal » en Afrique noire, Paris, 1965, chapitre IV, L'État féodal, pp. 341-381 ; G. V. Kabore, « Caractère « féodal » du système politique mossi », Cahiers d'Études Africaines. Vol. II, 1962.

page 1657 note 2. M. Malowist, Wielkiepanstwa… p.202etnotel23.L'auteursesertduterme«féodalisme»pour définir le système socio-économique. Voir aussi D. A. Olderogge, « Feodalism v Zapadnom Sudane v XVI-XIX vv », Sovetskaja Etnografia, 1957, n° 4, pp. 91-102.

page 1657 note 3. R. Karpinski, Organizacja sluzebna… Du même auteur, Considérations…

page 1657 note 4. Pour les marchés, voir T el-S, p. 24 ; R. Mauny, Tableau…, pp. 381-383 ; R. Karpinski, Considérations…, p. 79.

page 1657 note 5. Tel-F, p. 192 : les esclaves de Moussa Sagansaro appartenaient auparavant à son père.

page 1658 note 1. Déjà au temps de l'Askia Daoud nous trouvons une donation de gens, avec droit sur leurs exploitations (T el-F, pp. 212-215).

page 1658 note 2. M. Malowist, « The Social and Economie Stability of the Western Sudan in the Middle Ages », Past and Présent, n° 33, April 1966, pp. 3-15. La discussion à ce sujet : A. G. Hopkins, The Western Sudan in the Middle Ages : Underdevelopment in the Empires of the Western Sudan ; M. Malowist, « Rejoinder », Past and Présent, n° 31, July 1967, pp. 149-162.