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Problèmes de la marine byzantine

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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L'historien des relations économiques, politiques et culturelles entre les puissances méditerranéennes, au moyen âge, ne manque pas d'avoir sa curiosité aiguisée, son espoir éveillé devant un titre qui annonce une étude sur la marine byzantine : qui dit Méditerranée jusqu'au début du IXe siècle, ne dit-il pas Byzance, malgré les succès des Musulmans qui consolidèrent leur installation sur le littoral de l'Afrique du Nord et dans le bassin occidental de la Méditerranée, malgré leurs audacieuses attaques contre les villes italiennes et contre Constantinople elle-même ?

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1958

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References

page 27 note 1. C. A. Alexandris, La puissance maritime dans l'histoire de l'Empire byzantin, Athènes, 1957, 527 p. (En langue grecque.)

page 27 note 2. Traité entre les Arabes d'Alep et les Byzantins conclu en décembre 969-janvier 970 : les fonctionnaires de la trésorerie byzantine à Alep « percevraient la dîme sur les marchandises qui y arriveraient du pays des Grecs » (YAHYA IBN SAID, Annales, éd. et trad. Kratchkovsky-Vassiliev, Paris, 1924. Patr. Orient, t. 18, p. 823-824.

page 328 note 1. Le vassilikon ploïmon désigne la flotte impériale de Constantinople et de sa région. Le thématikon ploïmon désigne la flotte des thèmes, des provinces de l'Empire byzantin.

page 330 note 1. M. Alexandris met largement à contribution le bon livre d'Archibald LEWIS, Naval Power and Trade in the Mediterranean A.D. 500-1100, Princeton University Press, 1951. Malheureusement l'auteur de ce volume n'utilise que de seconde main, et en partie seulement, les sources grecques.

page 330 note 2. M. Alexandris a vu l'importance du problème de la marine pour Byzance, mais consacre un trop long développement à l'histoire byzantine vulgarisée ; et il s'appuie seulement sur les sources narratives et les traités rédigés à l'usage des militaires. Le dépouillement des documents d'archives n'est pas fait ; la bibliographie elle-même est très incomplète. Indiquons encore qu'un glossaire des termes techniques utilisés dans le volume serait du plus grand intérêt.

page 331 note 1. Quitte à le répéter encore ici : les sources sont le plus souvent mal éditées ; il nous manque, parmi tant d'autres, une bonne édition, conforme aux exigences de la science actuelle, du Nomos Rhodion Nautikos (la Loi navale des Rhodiens), pour lequel il faut se référer toujours à l'édition de W. Ashburner (Oxford, 1909).

page 332 note 1. Nicéphore GRÉGOHAS, éd. Bonn, t. I, p. 174-176 (vi, 3). — G. PhrantzÈS, éd. Bonn, p. 32-33 (I, v).

page 332 note 2. Nous ne disposons pas encore d'une seule étude approfondie sur cette taxe, si importante, qu'est le kommerkion. Voir Millet, G., « Sur les sceaux des commerciaires byzantins », Mélanges Schlumberger, Paris, 1924, p. 303327.Google Scholar Rouillard, G., « Les taxes maritimes et commerciales, d'après les actes de Patmos et de Lavra », Mélanges Diehl, Paris, 1930, t. I, p. 277289.Google Scholar Zakythinos, D., Le chrysobulle d'Alexis III Comnène, Paris, Les Belles Lettres, 1932, p. 5459.Google Scholar

page 333 note 1. Cette interprétation du texte de Zonaras, éd. Bonn, t. 3, p . 307 (XV, 14), nous l'obtenons en le complétant par un texte parallèle de Théophanes (éd. De Boor, t. I, p. 487) et en corrigeant le ekastes (de chaque navire) en ekastois (à chacun des armateurs). Voir Ostbogorsky, G., Histoire de l'Etat byzantin, Paris, Payot, 1951, p. 218 Google Scholar, n. 3. — G. Cassimatis, La dixième vexation de l'empereur Nicéphore Byzantin, t. 7 (1932), p. 149-160. Il admet l'hypothèse de G. Paparrhigopoulos : il y aurait à Byzanee une sorte de banque navale. La question doit être examinée de nouveau.

page 334 note 1. Nous savons que l'empereur Alexis Ier Comnène accorde le droit au couvent de Lavra de faire l'acquisition de quatre bateaux d'un tonnage total de 6 000 modioi (environ 102 m3) exemptés de toutes les charges ordinaires ; au couvent de Patmos des bateaux d'un tonnage total de 2 000 modioi exemptés de toute obligation. Sur l'équivalence du modios en volume, voir Goudas, M., Le jaugeage des bateaux marchands et leur taxation à Vépoque byzantine, Byzantis, t. I, 1909, p. 3547 Google Scholar (en langue grecque). L'étude de M. Goudas a été largement utilisée par G. Rouiixard dans son article « Les taxes maritimes », que nous avons cité.

page 334 note 2. Sur les Pamphyles, voir C. A. Auexandris, op. cit., p. 74 et suiv.

page 334 note 3. R. Guiiaand, Etudes de titulature et de prosopographie byzantines. Les chefs de la marine byzantine : Drongaire de la flotte, Grand drongaire de la flotte, Duc de la flotte, Mégaduc, B. Z., t. 44, 1951, p. 212-240. Cf. aussi M. GOUDAS, op. cit.

page 336 note 1. Sur les dessins incisés, voir M. GOUDAS, Des dessins du moyen âge incisés sur le Théseion et représentant des bateaux, Byzantis, t. 2, 1910, p. 329-327 (en langue grecque). — C. A. Alexandris, op. cit., p. 55-61.