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La mutation sémiotique

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

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La constitution du discours sémiotique s'étend sur plus de vingt siècles, mais c'est à peine de nos jours qu'il se reconnaît, demande à être reconnu et pénètre secrètement mais massivement les sciences dites humaines. Cette émergence de la sémiotique dans notre époque est un symptôme où l'on peut lire quelques-unes des caractéristiques majeures qui, pour être celles de la sémiotique aujourd'hui, ne sont pas moins propres à toute théorie dans le champ de ce qu'on appelle les « sciences humaines ». Quelles sont ces caractéristiques ?

Type
Inter-Sciences
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1970

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References

page 1498 note 1. Cf. sur un autre plan la réflexion analogue d'Alain Badiou, Le concept de modèle, Maspéro, 1969, p. 60.

page 1499 note 1. Phil, VII, 178. Nous soulignons.

page 1501 note 1. Bréhier, E., « Introduction au stoïcisme », Les Stoïciens, Gallimard, 1962.Google Scholar

page 1501 note 2. Cf. Herman Meyer, « Le prolongement de la logique stoïcienne dans la logique contemporaine », Revue philosophique, 1956, p. 387.

page 1502 note 1. Bréhier, E., Traité des Incorporels, Paris, Picard, 1907.Google Scholar

page 1502 note 2. Cf. V. Brochard, « La logique des Stoïciens », I et II, Éludes de philosophie ancienne et de philosophie moderne, Paris, 1926.

page 1503 note 1. Ibid.

page 1504 note 1. Cf. V. Goldschmidt, Le Système stoïcien et ridée de temps, Vrin, 1969, p. 60.

page 1504 note 2. Ap. Diog. Laërt., VII, 49, cité par Goldschmidt.

page 1504 note 3. Marc Aurèle, VIII, 46.

page 1505 note 1. L. Guillermit et J. Vuillemin, Le sens du destin, Neuchâtel, 1948, p. 53.

page 1505 note 2. Sénèque, Ep., 53, II.

page 1505 note 3. Marc Aurèle, V, 26.

page 1505 note 4. EPICT., Diss., III, XXII, 30-39.

page 1507 note 1. Cf. É. Gilson, La philosophie au Moyen Age, Paris, Payot, 1962.

Cf. également M. Heidegger, Traité des catégories et de la signification chez Duns Scot, trad. française, Gallimard, 1970.

page 1507 note 2. Cf. Jean-Claude Chevalier, La notion de complément chez les grammairiens, Genève, Droz, 1968.

page 1509 note 1. Cf. M. D. Chenu, « Grammaire et théologie au XIIIe siècle », Archives d'histoire doctrinale et littéraire du Moyen Age, 1936.

page 1510 note 1. Cf. M. Foucault, Introduction à la Grammaire de Port-Royal, publ. Paulet, 1969; J.-Cl. Chevalier, La notion de complément chez les grammairiens, Droz, 1968.

page 1510 note 2. Le système de Leibniz et ses modèles mathématiques, P.U.F., 1968.

page 1511 note 1. Op. cit., p. 17. Les limites de cette revue et de cet article ne nous permettant pas ici de suivre notre réflexion sur la sémiotique leibnizienne, nous nous permettons de renvoyer à notre contribution au recueil Panorama des sciences humaines, Gallimard, 1970.

page 1512 note 1. Pour plus de détails sur la « sémiotique » du XVIIIe siècle, cf. notre contribution au volume Panorama des sciences humaines, Gallimard, 1970.

page 1513 note 1. G. Frege, Les fondements de l'arithmétique, paragr. 87, Éd. du Seuil, 1970.

page 1514 note 1. Recherches logiques, t. II, lre partie, P.U.F., 1961, p. 18.

page 1515 note 1. Nous donnons quelques indications sur les théories de Carnap-Morris dans notre contribution au volume Panorama des sciences humaines, Gallimard, 1970. Cf. aussi Carnap, Der Logische Aufbau der Welt, 1928 ; Formalisation of Logic, Cambr.-Mass., 1943.

page 1515 note 2. Cf. A. Badiou, op. cit.

page 1515 note 3. Kriegel et Krivine, Éléments de logique mathématique, 1967.

page 1516 note 1. Cf. Charles Morris, Signs, Language and Behaviour, New York, Prentice Hall, 1946.

page 1516 note 2. Cf. Louis Hjelmslev, Prolégomènes à une théorie du langage, 1943, trad. française Éd de Minuit, 1968. ‘

page 1516 note 3. Cours de linguistique générale, Paris, Payot, p. 101.

page 1517 note 1. Cf. Les anagrammes, partiellement publiées par J. Starobinski, Mercure de France, févr. 1964.

page 1519 note 1. Système de la Mode, Éd. du Seuil, 1967, p. 9.

page 1520 note 1. Cf. notre « Pour une sémiologie des paragrammes », dans , Recherches pour une sémanalyse, Éd. du Seuil, 1969.

page 1520 note 2. Cf. Pierre Alexandre, « Sur trois modes de communication paralinguistique négro-africains » ; Céline Mathon, « Pour une sémiologie du geste en Afrique occidentale » ; Geneviève Calame-Griaule et Pierre-Francis Lacroix, « Graphies et signes africains » ; Pierre Alexandre, « Langages tambourinés : une écriture sonore », dans Semiotica, I/3, 1969.

page 1521 note 1. Cf. E. Benveniste, « Sémiologie de la langue », dans Semiotica, 1/2, 1969, p. 132-135.