1. Et, d'abord, machine de Newcomen pour épuiser l'eau des mines (voir infra à propos de la Belgique). On permettra à un auditeur attentif le rappel, au cours de son compte rendu, de quelques références. Voir donc T. S. Ashton et J . Sykes, The Coal Industry of the Eighteenth Century(Manchester U. P., 1929), dont notre collègue H. W. Chalonek prépare la réédition avec une introduction (et un supplément bibliographique), ainsi que A. Raistrick, Dinasty of Iron Founders, The Darby and Coalbrookdaîe (Londres, 1953).

2. J'ose encore rappeler J. H. Clapham, « La crise britannique vue par M. Siegfried, une opinion d'outre-Manche » (à propos d'A. Siegfried : La crise britannique au XX^e siècle1981), Annales d'Histoire économique et sociale1932, p. 894-399.

3. Signalons ici la récente étude de R. Y. Barker, « French Entrepreneurship during the Restauration : the Record of a single firm, the Anzin Mining Company » (Journal of Economie History1961, p. 161-178). Il convient aussi de rappeler l'existence d'un groupe d'études « pour l'histoire des entreprises de la région du Nord » (Revue du Nord1960, p. 431-434).

1. Cf. R.Macaigne, Le Canal de Saint-Quentin2e éd. (avec supplément), 1936.

2. M. Gillet, fort heureusement, a renvoyé ici à P. Léon, « L'industrialisation en France en tant que facteur de croissance économique du début du x v m e siècle à nos jours », Première Conférence internationale d'Histoire économique(Stockholm, 1960), p. 163-204. Rappelons enfin G. Thuuxiee, « Les Houillères de la Ruhr (1811- 1830) », Annales1960 (p. 882-897).

1. Sur les conflits sociaux, il ne fut guère insisté. Il est vrai qu'on doit, par ailleurs à M. Giixet, une bonne étude, « Aux origines de la première Convention d'Arras : le Bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais de 1880 à 1891 » (Revue du Nord1957, p. 111-124). Pour la période antérieure, voir l'article, très pertinent, du regretté A. Fortin, « Les Conflits sociaux dans les houillères du Pas-de-Calais sous le Second Empire » (Ibid.1961, p. 349-355). On en rapprochera l'ouvrage, fort suggestif, de Louise Henneaux-Deporter, Les luttes sociales dans le Hainaut ( 1860-1869)p.p. l'Institut de Sociologie Solvay (Bruxelles, 1959).

2. Voir de cet auteur « Economie Growth and Stagnation in France (1815-1914) », Journal of Modem history1958 ; ainsi que David S. Landes, « French Entrepreneurship and Industrial Growth in the Nineteenth Century » (Journal of Economie History1949).

3. Pour la période récente, voir Le charbon en France(Notes et Études documentaires p. p. La Documentation française, 1962). — Signalons encore qu'on doit à M. Gillet: Techniques de l'histoire économique. Exécution et Commentaire de graphiques. I, Textes.II, Atlas(Paris, Centre de Documentations universitaire, 1962). En particulier, courbe de la croissance comparée de la production industrielle en plusieurs pays. Rappelons son étude : « Aspects de la crise de 1846-1851 dans le bassin houiller du Nord », Revue du Nord1956, p. 15-28.

1. Bien antérieur (et cité d'ailleurs par Agricola), le Bergbùchlein(édité en 1505 à Augsbourg). Voir P. M. Guelpa, « Le plus ancien livre sur les gîtes minéraux » (La Naturejuin 1951, p. 187-192). L'ingénieur Daubrée, qui l'avait trouvé à Strasbourg au xixe siècle, le légua avec sa bibliothèque à l'École des Mines…

2. Voir aussi notre mise au point : « Houille et coton en Belgique. Vers une histoire économique comparée », Annales1952, p. 199-205.

3. Abandonné de nos jours, Brassac va être remis en exploitation pour fourniture d'anthracite, conséquence de la pénurie de l'hiver dernier ! Selon des renseignements communiqués par les « Houillères du Bassin d'Auvergne », à Clermont-Ferrand.

4. Voir R. Petit, Bouquemaison. Une recherche minière en Picardie au XVIIIe siècle et ses multiples rebondissementst. X des Mémoires de la Société d'Émulation historique et littéraire d'Abbeville, 1963.

1. Il conviendrait de citer J. Morand, L'art d'exploiter les charbons de terre1768. L'histoire de la langue fournirait d'utiles repères de nomenclature technique.

2. Précisons cependant qu'à Strasbourg l'usage des poêles à charbon de terre s'introduit en 1812 : P. Leuiixiot, L'Alsace au début du XIXe sièclet. II (1959), p. 142.

3. Rappelons : de P. Léon, Les techniques métallurgiques dauphinoises au XVIIIe siècle(1961), et sa monographie de l'usine d'AUevard, double article : Revue de Géographie Alpine(1948) pour la période 1675-1870 et Cahiers d'Histoire(1968) pour la période 1869-1914. — Cf. G. Thuillier, outre G. Dufaud et les débuts du grand capitalisme métallurgique en Nivernais au XIXe siècleet notre préface (1959), « La révolution des forges en Nivernais (1800-1836), les résistances à l'innovation technique » et « Les premières expériences d'affinage du fer à la houille en Nivernais (1802- 1809) », dans les Actes des 84^e et 86e Congrès nationaux des Sociétés Savantes(Section d'histoire moderne et contemporaine), Dijon 1959 et Montpellier 1961 (1960 et 1962).

4. Parmi les nombreuses contributions de W. H. Chaloner et W. O. Henderson, on retiendra « Aaron Manby, Builder of the First, Iron Steamship », et « The Manbys and the Industrial Révolution in France (1819-1884) », Transactions of the Newcomen Societyvol. X IX (1953-1954 et 1956-1957). Et leurs plus récents livres : du premier, Industry and Technology(1963) ; du second, The Industrial Révolution on the Continent : Germany, France, Russia(1800-1914), 1961.

5. G. Richard, « La noblesse de France et les Sociétés par actions à la fin du xvm” siècle », Revue d'histoire économique et sociale1962, p. 484-523. — Cf. A. L E - Qoeux, « Les prospections houillères dans le Bassin du Nord et leurs conséquences humaines [au x v m e siècle] », Revue du Nord1958 (p. 323-328).

1. On doit à M. Dargaud un Répertoire numériquebien documenté, des Archives de la ville de Commentry(Archives de l'Allier, 1960).

2. « Paris, capitale du coton sous le premier Empire », Annales1950, p. 56-60.

3. Voir notre Alsace au début du XIXe siècle(t. II), p. 228 et suiv. (sur le canal), 298 et suiv. (sur le problème houiller). Il s'agit (en 1812) de la première machine à vapeur de construction françaisecomme moteur de filature (p. 359). L'enquête industrielle de 1826 dans le Haut-Rhin révèle l'utilisation de quatre machines à vapeur de Manchester, p. 346, et sur les constructions mécaniques (Risler et Dixon). Sur la persistance des moteurs hydrauliques, voire des manèges à chevaux (ou à boeufs), p. 419.

4. Cf. A. Armengaud, « La fin des forges catalanes dans les Pyrénées ariégeoises », Annales1953, p. 62-67.

1. A cet égard sont édifiants les Carnets de Proudhont. I et II (1960-1961). Ainsi, prix de revient des charbons de Saint-Étienne rendus à Mulhouse (1843), décomposition des prix de transport de Lyon à Mulhouse (1845), t. I, p. 17 et 217, etc.

2. Sur la « révolution industrielle », expression qui, selon la légitime remarque de Fohlen, laisse à désirer, mais qu'on continue d'employer faute de mieux, renvoyons encore à son étude (concernant la France), et pour l'histoire comparée, aux « Studi sulla revoluzioni industriale » (Studi Storicianno II, 1961, n° 3-4). Également Leuilliot, P., « Problèmes de la révolution industrielle en France (facteurs et évolution) », Kwarialnik Historii Kultury Materialnej, Varsovie, 1962 Google Scholar (p. 664-669), en français.

3. Par analogie, voir, du même : « Les plus grandes sociétés métallurgiques françaises en 1805 », Revue d'Histoire de la Sidérurgie1961, p. 207-219.

4. Cf. B. Gille, « Les Archives de l'industrie houillère » (Histoire des Entreprises n° 2, nov. 1958, p. 78-107).

1. Revue du Nord1961, p . 159-199. On lui devait déjà Quelques familles du patronat textile de LiUe-Armentières (1780-1910)1954. Voir notre compte rendu (” Bourgeois et bourgeoisies », Annales1956, p. 88-90).

2. Cf. P. Guillaume, « La propriété minière en France jusqu'à la première guerre mondiale », L'Information Historique1959, p. 191-194. Nous lui devons, au Congrès national des Sociétés Savantes, à Clermont-Ferrand (en mai dernier), un intéressant exposé, à paraître, sur La redevance foncière et les propriétaires tréfonciers dans le Bassin de la Loiredont il s'est fait l'historien (infra).Pour l'époque révolutionnaire, voir encore A. Bloch, Die Berggesetzgebung der FranzOsischen Révolution(Berlin, 1954). Mme Douxchamps-Lepevkb a également collaboré à un Inventaire des Archives de la famille de Jacquier de RobéaBruxelles, 1962. Il s'agit d'importants maîtres de forges dans l'Entre Sambre-Meuse.

1. De la discussion il ressortit que la trace des exploitations très anciennes de la surface est impossible à retrouver ; que la notion de dérogeance pour les nobles ne semble pas avoir concerné non plus les Pays-Bas ; que des sociétés capitalistes remontent déjà au xvie siècle ; que les procès peuvent, à l'occasion, nous restituer des comptes d'exploitation…

2. « La première expérience de sécurité sociale » a-t-on dit. Voir notre recension (” Houillerie liégeoise et métallurgie namuroise », Annales1953, p. 385-388). — L. S. Tkoclet a procuré une excellente bibliographie de travaux belges sur « La Mine et les mineurs », dans Le Mouvement Sociald'avril-juin 1963 (p. 189-203). A ce numéro spécial paru depuis le Colloque, nous aurons l'occasion de renvoyer.

3. R. Capot-Rey, Quand la Sarre était française(1928). Voir le compte rendu de G. Lefebvre, Annales…1929, p. 465-466. Du même, La région industrielle sarroise (1934) et notre compte rendu, Annales…1934, p. 602-605. Contre des interprétations tnationalistes » de l'oeuvre française a réagi W. O. Henderson, (The State and the Industrial Révolution in Prussia (1740-1870)Liverpool U. P., 1958, p. 64 et n. 3).

1. Nous avons jadis signalé l'intérêt des travaux de l'Institut archéologique liégeois. On trouve encore un long chapitre sur les houillères (du x m e au x v m e siècle) chez M. Ponthik et M. Yans, La seigneurie laïque de Grâce Berleur ﹛Bulletin de Vlnstitut… t. Lxxii, 1957-1958, 268 p.). On doit, d'autre part, à G. Hansotte un Inventaire des Archives du Charbonnage des Six Bonniers à Seraing(Bruxelles, 1859). Ce charbonnage, fondé en 1809, ne fut liquidé qu'en 1S48 et ses archives sont particulièrement riches pour le x i x e siècle. Signalons, enfin, de N. Caulier-Marthy, La Statistique de la Province de Liège sous le régime hollandaisCahiers du Centre interuniversitaire d'Histoire contemporaine (Louvain-Paris, 1662, n° 25). On y trouve un étal de situation des mines de Liège, dans une partie seulement, il est vrai, de cette province (en 1829). Par ailleurs, D. Van Dekveeghde, « Note sur l'exploitation de la houille dans le domaine de l'abbaye liégeoise du Val Saint-Lambert au xive siècle », Le Moyen Age1946, p . 73-81, et « Les Mémoires du physicien L. Genneti sur les industries liégeoises, 1744-1745 », p . p. E. VIÉLin, Revue Universelle des MinesLiège, janvier 1953.

2. H. Watelet nous excusera de rappeler Gonzalcs Decamps et son Mémoire historique sur Vorigine et le développement de l'industrie houillère dans le bassin du Couchant de Monst. I (1880), et la suite (parue en 1889 dans les Mémoires et Publications de la Société des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut).Voir C. PIÉEard, « Une figure hennuyère : G. Decamps (1892-1919) », La Vie Wallonne1957.

3. Mémoires… ae la Société… du Hainautp. £69.

4. L. J. Williams, The Derbyshire Miners(1862), de 1800 à nos jours. —- A. R. Griffin, The Miners of Nottinghamshire (1914-1E44)1862. — R. Page Arnot, History of the Scottish Miners(1955). La tendance politique (modérée du premier, do droite et d'extrême gauche des suivants) a suscité la controverse dans le Bulletin the Society for the Study of the Labour History(1862).

1. Sans omettre, du même, Thèse poor hands. The autobiography of a minor working in South Wales(Left Book Club Kdition, 1939).

1. Signalons la mise au point de R. Marx, « L'évolution du mouvement ouvrier britannique à la fin du xix^e siècle (1873-1900) », Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourgfévrier 1963 (p. 321-345).

2. Pour les importations de 1821 à 1833, l'enquête sur la houille de 1822 fournit des données.

3. Voir F. Crouzet, « Les origines du sous-développement économique du Sud- Ouest », Annales du Midi1959, p . 71-79,et A. Armengaud, « A propos des origines… » (Ibid.1960, p. 75-81) sur la consommation de la houille, et l'influence de sa rareté dans cette région.

1. « Leurs filles » (des mineurs) se déplacent journellement du Pas-de-Calais pour travailler dans le textile lillois. C'est le titre d'un chapitre d'A. Stiix, « Le mot Mineur camarades », (1949), dont il sera encore question (infra).

2. Voir W. Degbijse, M. Paerman et A. Liebmann-Waysblatt, Le Borinage Institut de Sociologie Solvay, 1958.

1. Retenons encore la suggestion de Mlle O. Voilliard d'une comparaison — qui reste à faire — avec le Bassin de Lorraine. — Sur i Le phénomène urbain », la Revue de l'Action Populaire(février 1963) a publié un bon numéro de synthèse.

2. Une triple visite avait été organisée : des installations de jour du siège 10 à Oignies, de la cockerie de Drocourt et de l'usine centrale de traitement des benzols (” Norbenzol »). Les ingénieurs des Houillères prodiguèrent leur compétence technique et humaine. D'A. Gamblin signalons « Les régions du Nord de la France », dans la Revue du Nordmars 1963, dont la livraison géographique devient Hommes et Terres du Nord.

1. Sur le mythe de la « mine aux mineurs », il faut, de nouveau, renvoyer à R. Gakmy, La mine aux mineurs « de Rancié (1805-1848) », Le Mouvement Social (précité), p. 19-52. De l'auteur, repenant ses ouvrages antérieurs (1986 et 1943), retenons la conclusion : les mineurs de Rancié « représentent une arrière-garde paysanneartisanale plus qu'une avant-garde prolétarienne ». — On doit à Mme M. Pekrot des notes précises et précieuses, quant aux sources et à la méthode, sur La presse syndicale des ouvriers mineurs (1880-1914), Ibid.p. 95-115.

2. Du même, « La situation économique et sociale du département de la Loire d'après l'Enquête sur le travail agricole et industriel du 25 mai 1848 », Revue d'Histoire moderne et contemporaine1963, p. 5-34, antérieurement paru dans les Actes du 86e Congrès national des Sociétés savantes(Montpellier, 1961).— « Les débuts de la grande industrie houillère dans la Loire : les mines de Roche-la-Molière et de Firminy sous la Restauration », Cahiers d'Histoire1959, p. 147-166). — « Grèves et organisations ouvrières chez les mineurs de la Loire au milieu du xix e siècle », Le Mouvement Social1963, p. 5-18). — « Aux origines du Comité centra] des houillères de France : Le Comité de 1851 », Actes du 87e Congrès…Poitiers, 1962 (1963).

1. Parmi les nombreux travaux de Mlle TrempÉ, voir « Les administrateurs des mines de Carmaux : étude de psychologie patronale (1856-1914) », Le Mouvement Social1963, p. 53-91. Sur la politique : « Du royalisme à la République ou le ralliement du Marquis de Solages », Annales du Midi1959, p. 59-70, et « La campagne électorale de 1898, d'après les archives privées du Marquis de Solages, candidat contre Jaurès, J. », Actes du 82e Congrès…, Bordeaux, 1957 Google Scholar (1958).

2. On lui doit une heureuse mise au point sur « La pratique religieuse en France de 1815 à 1878 » dans L'Information Historiquede mars-avril dernier, avec deux cartes : des succursales vacantes en 1815 (par départements) et des succursales et vicariats vacants en 1878 (par diocèses). Voir aussi « Le Messager du Nord et la question ouvrière sous la Seconde République », Revue du Nord1962, p. 233-254.

3. Sans doute faut-il remonter à la fin du Second Empire. La thèse de Mme C. Maecii. Hacy, Le Diocèse d'Orléans sous l'épiscopat de Monseigneur Dupanloup (1849- 1878)sous-titrée Sociologie religieuse et mentalités collectives(1963), qui néglige, d'ailleurs le mouvement anticlérical, fait partir de 1868 « la retombée générale de la pratique religieuse » (p. 266). Voir R. RÉMond, « Recherche d'une méthode d'analogie historique de la déchristianisation depuis le milieu du x i x e siècle », Colloque d'Histoire religieuseLyon, octobre 1963, p. 123-154.

1. Comment ne pas penser aux travaux du P. P. Droulers. Pour ne citer que le dernier en date : « L'épiscopat devant la question ouvrière en France sous la Monarchie de Juillet », Revue Historiqueavril-juin 1963.

2. Pour comparaison, il nous plaît de renvoyer aux très attachantes études du P. S. Bonnet, « Les Italiens dans l'arrondissement de Briey avant 1914 », Annales de VEst1962, 92 p.), et « Appartenance politique et attitude religieuse dans l'émigration italienne en Lorraine sidérurgique », Archives de Sociologie des Religionsn° 18, 1962.

1. On doit à J. Ritter la « Chronique rhénane » dans la Revue géographique de l'Est(1961, p . 407-429 et 1962, p. 429-439), et à Et. Juillakd une « Chronique alsacienne » (sur l'équipement et l'activité de la zone rhénane), Ibid.p. 396-406. Voir encore P. Pflimlin et R. Ulrich, L'Alsace. Destin et volonté(1963), quant au jumelage de l'industrie et de la navigation, au port de Strasbourg et à la flotte rhénane. De J. Ritter, « Raffineries de pétrole et pipe-lines dans les Pays Rhénans », Annales de géographie1961, p. 37-44.

1. De 27 millions de t. en 1962, la production du Nord et du Pas-de-Calais prévue pour 1970 est de 11 millions de t. (pour la Lorraine, chiffres correspondants : 14 et 12 millions). La nationalisation est-elle adaptée à l'évolution économique ? L'on assiste au déficit croissant des houillères nationales (349 millions de francs en 1961 ; 520 en 1962). Selon M. Walch, les charges sociales équivalent à celles du salaire et du financement, les effectifs ayant diminué de 45 % entre 1947 et 1961, le nombre des retraités a progressé de plus de 70 %. Voir le Rapport de gestion des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais, pour 1961, sans parler des « Études sur les perspectives énergétiques à leur terme de la Communauté européenne » (Bulletin de la C.E.C.A. décembre 1962).

1. Par analogie, et dans le voisinage géographique, il faut mentionner les travaux de G. Vasseur, Lexique serrurier du Vimeu(Abbeville, 1595) et Lexique picard du tisserand(Gap, 1952), en attendant un Lexique verrierde la vallée de la Bresle, outre un Dictionnaire picard des parlers du Vimeu(sous presse).

2. Voir J. Babin, « Le toponymiste dans la mine », Revue du Nord1952, p. 309- 318, et J. Leclebq, « L'évolution de la toponymie dans le bassin houiller du Nord et du Pas-de-Calais » (Ibid.1962, p. 257-280), qui comporte de nombreuses et utiles données historiques.

3. Citons seulement d'I. M. Frandon, Autour de Germinal(1955) et, auparavant, Ph. Van Tieghem, Germinal(C.D.U., 1954), d'après les manuscrits de la Bibliothèque Nationale.

1. Expression reprise par Simonin dans une conférence à Marseille (en 1876), Le mineur des houillèresfaite au profit des familles des victimes de la catastrophe du puits Jabin à Saint-Etienne.

1. Cf. P. Louche et J. Faisch-Gauthier, La colombophilie chez les mineurs du Nord.Préface de G. Friedmann (Travaux du Centre d'études sociologiques, C.N.R.S., 1961). — P. Reboul cita encore G. Jacquemyns, La vie sociale dans le Borinage houiller(Bruxelles, 1939).

2. Voir l'essai de J . Bhochon, La chanson sociale de Béranger à Brassens(Les Éditions ouvrières, 1961), avec les références, à propos de J. B. Clément, aux contributions des Études ardennaisesqu'animent si heureusement H. Manceau et l'archiviste R. Robinet, contributions précieuses, en particulier, pour l'histoire industrielle. H. Manceau a récemment publié La manufacture d'armes de Charleville« imprimé spécialement pour la ville de Charleville » (1S62).

3. L'Image de Lille(Lille, Palais des Beaux-Arts et Paris, Musée des Arts et Traditions populaires, 1957-1958). Je m'en voudrais de ne pas signaler la récente « rétrospective », si l'on ose dire, des Arts et Traditions des Pays de France. Trois ans de travaux et d'acquisitions 1960-1962(Éditions des Musées Nationaux, 1963).

4. Qu'il suffise de rappeler Les mines, les forges et les arts(Catalogue de l'Exposition du Centenaire de la Société de l'industrie minérale, 1955) ; M. N. Barbier, Les mines et les arts à travers les âges(1956) et, particulièrement, l'Exposition de Lille (1958), France-Belgiquedont le Catalogue comportait une judicieuse notice d'Et. Sabbe sur les charbonnages.