Ce qui, croyons-nous, ne sera pas moins discuté dans ce que nous apportons, concerne les mouvements longs des prix et de la mise en valeur, l'évolution démographique, la répartition des revenus fonciers et, finalement, les rythmes de croissance.
Nous sommes partis des prix, des mouvements de prix considérés comme une résultante entre offre et demande, avec l'espoir qu'ils nous conduiraient aux mouvements de l'offre et aux mouvements de la demande, peut-être à leur « distorsion », pour parler comme Alfred Sauvy. Ces mouvements de prix ne pouvaient être que des mouvements longs, car la .croissance est un phénomène de longue durée. Nous avons cru, tout d'abord, voir se profiler des mouvements longs qui auraient duré une trentaine d'années environ. Nous les avons appelés « périodiques », la « période » étant plus longue que le cycle, plus courte que la « phase » de François Simiand.