Published online by Cambridge University Press: 31 May 2012
A standardized, oil-free neem (Azadirachta indica A. Juss) seed extract (NSE) was tested for repellency to honey bees using a feeding-dish choice bioassay, and to honey bees and other pollinators in field applications on blooming canola. Foraging honey bee workers were able to discriminate between untainted sugar syrup and syrup containing formulated NSE at concentrations as low as 0.1 ppm azadirachtin, the principal active ingredient of NSE. However there were no significant differences in the numbers of foraging bees collected in neem-treated, solvent-treated, or untreated canola plots. Other pollinator. species present were similarly unaffected. Our results suggest that honey bees may be successfully utilized in blooming crops that have been treated with doses of NSE sufficient to control phytophagous insect pests. The results of this study also suggest that using feeding-dish bioassays to screen potential repellent compounds, although demonstrating the ability of honey bees to detect compounds, may not yield similar results in the field.
Les effets repoussants d’un extrait standardisé sans huile de graine de margousier (Azadirachta indica A. Juss) (NSE) ont été éprouvés en laboratoire sur des abeilles mises en présence de choix d’aliments et éprouvés aussi en nature sur des abeilles et d’autres pollinisateurs libérés dans des champs de canola en fleurs. Les ouvrières des abeilles étaient capables de faire la distinction entre du sirop de sucre non traité et du sirop contenant une dose de NSE à des concentrations même très faibles, 0,1 ppm d’azadiractine, le principal ingrédient actif du NSE. Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre le nombre d’abeilles en quête de nourriture récoltées dans des champs traités au NSE, des champs traités au solvant et des champs non traités de canola. Les autres espèces de pollinisateurs présentes ne manifestaient pas non plus de préférence. Nos résultats indiquent que les abeilles peuvent être utilisées efficacement comme pollinisateurs dans des cultures en fleurs qui ont été traitées à des doses suffisantes de NSE pour contrôler les insectes phytophages. Les résultats de cette étude indiquent également que même si les données obtenues en laboratoire mettent en relief la capacité des abeilles de déceler les produits au cours de tests de choix d’aliments destinés à déterminer quels produits peuvent être repoussants, ces données peuvent différer des résultats obtenus sur le terrain.
[Traduit par la Rédaction]