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Quand l'humanitaire commençait à faire son cinéma: les films du CICR des années 20
Published online by Cambridge University Press: 27 April 2010
Abstract
In 2001 restoration of the ICRC's film archives covering the period 1920–1957 was completed. Nearly a hundred exceptional documents on the organization's activities were saved and made accessible to the public
This article relates the circumstances surrounding the ICRC's first steps in cinematography in the early 1920s. This innovative and promising medium was turned to good account to make known the ICRC's new assistance activities at the end of the First World War
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- Affaires courantes et commentaires/Current issues and comments
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References
1 Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse. Voir le site <http://www.memoriav.ch>.
2 Cosandey, Roland, «La famine en Russie 1921–1923. Une filmographie documentée», dans Archives, Institut Jean Vigo, Perpignan, juin 1998Google Scholar, et Lukas Straumann, L'humanitaire mis en scène: la cinématographie du CICR des années 1920, CICR, étude interne, 2000.
3 Le rapatriement des prisonniers de guerre via Stettin-Narva, Les réfugiés russes à Constantinople, La lutte contre le typhus: l'activité du CICR en Pologne et Actions de secours en faveur des enfants hongrois à Budapest sont produits par le CICR en 1921. Le CICR à Genève: ses activités d'après-guerre et L'activité du CICR lors de la guerre gréco-turque sont produits par le CICR en 1923. La famine en Russie et Film envoyé par la Croix-Rouge suédoise sont produits respectivement par le Save the Children Fund et la Croix-Rouge suédoise en 1921. Enfin Sword and fire in western Anatolia est produit par le Croissant-Rouge ottoman en 1923. Il s'agit en réalité de 29 groupes d'images, dont la durée varie de 1'45” à 17'31”. Certains de ces documents sont des films complets, mais la plupart sont des fragments. Il a néanmoins été possible de regrouper ces images selon leur contenu. On distingue ainsi neuf films qui documentent chacun une action de secours différente, même si ces films ne nous sont pas tous parvenus dans leur version complète ni avec leurs titres définitifs.
4 Les autres producteurs sont la Croix-Rouge suédoise, le Croissant-Rouge ottoman, le Save the Children Fund et probablement le gouvernement soviétique (cf. infra note 37).
5 Allemagne, Grèce, Hongrie, Pologne, Russie, Suisse et Turquie.
6 Le 24 février 1919, le Congrès américain vote la création de l'American Relief Administration dotée d'un budget de 100 millions de dollars. Deux ans plus tard, une somme supplémentaire de 20 millions de dollars est allouée pour acheminer des secours en Russie et dans les États baltes. Voir Clyde Buckingham, E., For humanity's sake: the Story of the Early Development of the League of Red Cross Societies, Public Affairs Press, Washington, 1964, p. 50Google Scholar.
7 Ibid., p. 45.
8 Durand, André, Histoire du Comité international de la Croix-Rouge: de Sarajevo à Hiroshima, Washington, Vol. 2, Institut Henry-Dunant, Genève, 1978, p. 113Google Scholar.
9 ACICR, Procès-verbaux des séances du Comité international de la Croix-Rouge, 21 juin 1920: situation financière.
10 Golay, Jean-François, Le financement de l'aide humanitaire: l'exemple du Comité international de la Croix-Rouge, Peter Lang, Berne, 1990, p. 40 (Publications Universitaires Européennes)Google Scholar.
11 « Première résolution de la IIIe commission de la Xe Conférence internationale de la Croix-Rouge », dans Dixième Conférence internationale de la Croix-Rouge tenue à Genève du 30 mars au 7 avril 1921: compte rendu, Albert Renaud, Genève, 1921, p. 217Google Scholar.
12 Durand, Roger, La conférence médicale de Cannes, 1er-11 avril 1919, Société Henry-Dunant, Genève, 1994, p. 89Google Scholar.
13 « I know that both your committee and International Committee of the Red Cross propose an organic union so soon as the temper of the world will permit. I wish all speed to that consummation, both for the promotion of Red Cross activity and for the prompt attainment of the time when peace and good will shall be written in men's hearts as plainly as it is now being written in their covenants.» Lettre du président Woodrow Wilson publiée dans Red Cross Bulletin, Vol. III, No21, Mai 1919, p. 4Google Scholar. Cité dans: Buckingham, Clyde E., For humanity's sake: the Story of the Early Development of the League of Red Cross Societies, Public Affairs Press, Washington, 1964, p. 86Google Scholar.
14 « Le film, que la Conférence médicale de Cannes (avril 1919) avait déjà signalé comme l'un des plus puissants facteurs éducatifs, trop peu employé dans le domaine de l'hygiène, fut reconnu comme un auxiliaire particulièrement à recommander pour l'illustration des conférences populaires d'hygiène», ASDN, François Royon, « La Croix-Rouge et le cinéma », dans Revue internationale du cinéma éducateur, Rome, No5, 1930, pp. 578–581Google Scholar (Revue mensuelle de l'Institut international du cinématographe éducatif de Rome, 1929–1938).
15 Le CICR reçoit des mandats des Conférences internationales réunissant périodiquement l'ensemble des Croix-Rouges et les États parties aux Conventions de Genève, qui élargissent ainsi ses mandats traditionnels: il a charge de veiller au respect des Conventions de Genève, de fonctionner comme intermédiaire entre les Croix-Rouges, de publier un bulletin, de reconnaître les nouvelles Croix-Rouges et de convoquer les Conférences internationales. Voir Perruchoud, Richard, Les résolutions des Conférences internationales de la Croix-Rouge, Genève, Institut Henry Dunant, 1979, pp. 146–150Google Scholar.
16 La séance filmée s'est tenue le 6 juillet 1923 en présence des personnes suivantes: Gustave Ador, Paul Des Gouttes, Adolphe d'Espine, Frédéric Ferrière, Alfred Gautier, Édouard Naville, Horace Micheli, Bernard Bouvier, Lucien Cramer, Albert Reverdin, Georges Werner et Pauline Chaponnière (ACICR, Procès-verbaux des séances du Comité international de la Croix-Rouge, 6 juillet 1923).
17 Straumann, Lukas, L'humanitaire mis en scène: la cinématographie du CICR des années 1920, CICR, étude interne, 2000, pp. 11–15Google Scholar. Voir aussi Durand, op. cit. (note 8), pp. 87–100, et Jean-François Fayet, «En attendant la fin de la guerre: la (sur)vie des soldats et des civils allemands détenus en Russie pendant la Première Guerre mondiale », dans Guerres et paix, mélanges offerts à Jean-Claude Favez, sous la direction de Michel Porret, Jean-François Fayet et Carine Fluckiger, Genève, 2000, Georg, pp. 147–161Google Scholar.
18 « Réfugiés russes. Mémorandum adressé par le Comité international de la Croix-Rouge à Genève au Conseil de la Société des Nations (février 1921) », Revue Internationale de la Croix-Rouge, No27, mars 1921, pp. 266–271Google Scholar.
19 Durand, op. cit. (note 8), pp. 168–174, et Refugees Survey Quarterly, Special issue: «Fridtjof Nansen and the International Protection of Refugees », Vol. 22, 2003Google Scholar.
20 Les films comprennent des vues de plusieurs camps et bâtiments de secours. Les organisations représentées dans ce film sont la Croix-Rouge française, la Croix-Rouge britannique, la Croix-Rouge américaine, 1'ancienne Croix-Rouge russe, Save the Children Fund et l'Union internationale de secours aux enfants (au sujet de ces deux dernières institutions, voir, ci-dessous, le paragraphe consacré aux Secours à l'enfance).
21 AEG, UISE, Procès-verbaux des séances du Comité exécutif, 2 octobre 1920: accord passé entre le CICR et l'UISE.
22 « Le typhus exanthématique », Revue internationale de la Croix-Rouge, No4, avril 1919, pp. 444–449Google Scholar.
23 Ferrière, Frédéric, «Conférence de Vienne pour la lutte contre les épidémies», Revue Internationale de la Croix-Rouge, No7, juillet 1919, pp. 788–805CrossRefGoogle Scholar.
24 « Ajoutons que le Comité international a été heureux de constater, dans les entretiens qu'il a pu avoir avec les représentants de la Ligue des Croix-Rouges, que l'initiative prise par le Bureau central y a été accueillie favorablement, et nous entrevoyons avec espoir le jour où le concours de cette puissante organisation pourra donner à cette action prophylactique dans l'Europe orientale, un développement qui ne saurait être obtenu par les seules ressources des États contractants», Ferrière, Frédéric, « Conférence de Vienne pour la lutte contre les épidémies », Revue Internationale de la Croix-Rouge, No7, juillet 1919, p. 800Google Scholar.
25 « Si le CICR est incapable de trouver des représentants dignes de lui en Suisse et ses statuts ne lui permettent pas d'en chercher ailleurs, il aurait mieux valu pour lui de se retirer sur ses lauriers en attendant une nouvelle guerre et laissant à la Ligue la tâche de conduire les œuvres de paix, que de se faire mal représenter. […] Quant à son influence ici, le fait que le Comité suisse, c'est-à-dire M. Lee, a nommé un représentant spécial, ce M. Steinlein […], et que le CICR, connu pourtant comme suisse, n'a plus Hen a dire quant à la distribution des dons suisses, lui nuit assez. Si j'ose vous conseiller, toute allocation de l'Union internationale de Secours aux Enfants à des sociétés suisses avec destination de Budapest, devrait être faite à condition que le délégué du CICR et non le délégué d'un Comité bernois (M. Steinlein) les reçoivent». Et aussi: «Après tout, la Ligue embrasse trois quarts de l'activité totale en faveur des enfants en Hongrie, y compris cede des Missions étrangères, dont elle administre une grande partie des dons. De plus, une fois les Missions se retirant, c'est sur elle que pèsera de nouveau la charge entière de la protection des enfants en Hongrie. […] », AEG, UISE, Hongrie, dossier 1 bis, Correspondance entre Mme Vajkai, présidente du Comité hongrois de secours aux enfants, et l'Union internationale de secours aux enfants, lettres du 18 décembre 1921 et du 9 mars 1922.
26 Voir Perruchoud, Richard, Les résolutions des Conférences Internationales de la Croix-Rouge, Institut Henry-Dunant, Genève, 1979, pp. 120–124Google Scholar.
27 ACICR, B CR 76–5, Programme de la Xe Conférence internationale de la Croix-Rouge, chapitre IV, Activités de la Croix-Rouge en temps de paix, rapports entre le Comité international et la Ligue, leurs champs d'activité respectifs, 1e version, avril 1920.
28 Straumann, Lukas, L'humanitaire mis en scène: la cinématographie du CICR des années 1920, CICR, étude interne, 2000Google Scholar.
29 La Suisse, dimanche 3 avril 1921, p. 8, c. 4.
30 Résolutions 3 et 4 de la «XVIe Commission sur l'organisation Internationale de la Croix-Rouge», dans Dixième Conférence Internationale de la Croix-Rouge tenue à Genève du 30 mars au 7 avril 1921: compte rendu, Albert Renaud, Genève, 1921, pp. 221–222Google Scholar.
31 Golay, op. cit. (note 10), pp. 41–48.
32 Évelyne Desbois, «À la Providence! Analyse des images publiées dans la presse et des images privées, sur les secours donnés par le personnel médical et sanitaire aux combattants, 1850–1918», dans Du fusil au brancard: vers un nouvel héroïsme. La construction de l'image humanitaire, ouvrage collectif, Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève, 1997, p. 88, et Puiseux, Hélène, Les figures de la guerre: représentations et sensibilités, 1839–1996, Gallimard, Paris, 1997, pp. 59–99Google Scholar.
33 Desbois, op. cit. (note 32), p. 31.
34 Florence 1435–1525, sculpteur spécialisé dans la réalisation de terre-cuites émaillées qui connurent une seconde vague de notoriété à la fin du XIXe siècle.
35 L'emblème de l'Union internationale de secours aux enfants apparaît dans les films sur la guerre grécoturque, dans La lutte contre le typhus: l'activité du CICR en Pologne, dans Actions de secours en faveur des enfants hongrois à Budapest et dans La famine en Russie.
36 Tourné par 6. H. Mewes, cinéaste danois, durant l'hiver 1921–1922 pour le compte de Save the Children Fund, le film est traduit en trois langues au moins. II est présenté partout en Europe, par le D'Nansen, haut commissaire de la Société des Nations pour les secours aux victimes de la famine en Russie, durant les premiers mois de 1922, non seulement pour récolter les fonds nécessaires à son action, mais aussi pour convaincre de l'absolue nécessité des secours une opinion publique méfiante envers les autorités russes. Dans les Archives du CICR, le film conservé sous le titre de Famine en Russie (film Nansen) regroupe deux films – Famine: a glimpse of the misery in the Province of Saratov et un second film sur le même sujet, produit par les autorités soviétiques. Les films sur la famine en Russie ont fait l'objet d'autres travaux et s'inscrivent dans un contexte différent de celui des autres films du CICR: voir Cosandey, op. cit. (note 2), et Enrico Natale, La famine en Russie (film Nansen) et La famine en Russie (film soviétique), étude interne, CICR, 2001.
37 Ce corpus, composé de sept épreuves de tournage (rushes) et de trois résidus de montage, est l'un des plus fragmentaires. Il documente, d'une part, la mission de secours aux populations civiles grecques fuyant les côtes d'Anatolie à la fin de la guerre, dirigée par Rodolphe de Reding-Biberegg (1895–1974), et, d'autre part, le travail de la Commission internationale pour l'échange des prisonniers civils et militaires grecs et turcs. Les images sont tournées durant les premiers mois de l'année 1923. Notre remarque porte surtout sur le film coté ACICR, CR-H-00001–13, Échange de prisonniers grecs et turcs.
38 «Après 14–18, par un retoumement qui ne modifie ni les structures ni les logiques de la perception de la souffrance, les victimes europèennes passives (civiles et anonymes), non actives et non héroïques (ni militaires, ni résistants civils) prennent peu à peu de l'importance et sont exemplarisées», Mesnard, Philippe, La victime écran: la représentation humanitaire en question, Textuel, Paris, 2002, p. 52Google Scholar.
39 AEG, UISE, Russie, Action UISE (2.6), Feuilles de Propagande de l'UISE, 1921–1922: Feuille de Propagande No 3, 20 mars 1920.
40 Ibid.
41 François Albera, «André Ehrler: le cinéma entre pédagogie et politique», dans Tortajada, Maria et Albera, François, Cinéma suisse: nouvelles approches, Payot, Lausanne, 2000, p. 37Google Scholar.
42 Pierre Hazan, « L'image, victime de l'utopie de sa toute-puissance », dans Du fusil au brancard, op. cit. (note 33), p. 116.
43 Voir ci-dessus, note 37, et Cosandey, op. cit. (note 2), p. 5.
44 ACICR, B CR 89, télégramme du CICR à Rodolphe de Reding-Biberegg, 14 février 1921.
45 ASDN, Carton R-1342, Dossier 44232 (1925), Production of films on the activities of the League, lettre d'Émile Taponier, directeur de l'Office cinématographique de Lausanne:
« L'organisation des journaux animés est très compliquée et ne peut être comparée aux Agences télégraphiques. Le plus simple est de vous expliquer comment nous travaillons maintenant.
La maison qui a le plus de ramifications est Gaumont. Elle a son journal en France, un autre en Angleterre, une entente avec la Terra-Woche à Berlin, maison qui a le monopole des actualités russes, et la Metro-Goldwyn en Amérique, alors que les sociétés Pathé français, Pathé anglais et Pathé américain ne travaillent pas ensemble. Pour nous, nous fournissons en même temps Gaumont â Paris qui assure l'Angleterre et l'Amérique, et Terra-Woche, qui serf léAllemagne, les pays scandinaves et la Russie. De ces deux centres, nous recevons également nos documents de ces divers pays. Nous avons des accords, et les envois ont lieu automatiquement.
Nous avons également des conventions avec Pathé à Londres, auquel nous envoyons ce qui peut les intéresser, mais Pathé Londres ne nous fournit des vues que sur commande.
Pour l'UFA à Berlin, nous travaillons avec son agent en Suisse, la Nordisk-Film à Zurich.
Avec le Denlig, l'accord est difféerent: nous envoyons à notre guise, à moins d'instructions envoyées par lettre ou télégramme. Nous échangeons nos documents.
Avec l'Éclair Journal et l'Aubert Journal à Paris, échange de documents également.
Ce double échange parallèle est possible, car nous éditons en Suisse deux journaux différents chaque semaine, le Ciné-Journal suisse et les Actualités.
Avec Pathé France, nous envoyons à nos risques et périls, comme du reste à l'International Newsreel à New York.
Avec Pathé Amérique, nous traitons directement avec leur opérateur en Europe, M. Ercoll.
Voici, nom cher Comert, à titre confidentiel, quelle est notre organisation actuelle avec tous les journaux animés du monde entier. À titre de renseignement, les actualités européennes n'intéressent pas l'Amérique, elles arrivent d'abord trop tardivement; il faut qu'il s'agisse d'un événement considérable. Nous avons eu très peu de sujets sur la SDN qui ont été gardés, malgré nos nombreux envois des premières années.»
46 «Depuis les années 1900, l'un des grands courants qui innervent la réflexion sur le médium nouveau qu'esl le cinématographe est celui du cinéma éducateur, du cinéma au service de l'école, de l'écran supplantant le tableau noir, ou, plusmodestement, auxiliaire de l'enseignement», Albera, op. cit. (note 41), pp. 17–41. Voir aussi, dans les Archives de la SDN, la Revue Internationale du cinéma éducateur, revue mensuelle de l'Institut international du cinématographe éducatif de Rome, 1929–1938.
47 ASDN, Royon, op. cit. (note 14): par éducation sociale, il faut entendre ici propagande humanitaire et appels aux dons. « La propagande éducative s'étant révélée comme le moyen le plus efficace pour développer toutes les formes d'activités relatives à la santé, nous demandons tout particulierement l'adoption générale et immédiate de méthodes de publicité scientifiques», résolution 9 de la Conférence de Cannes, dans Durand, op. cit. (note 12), pp. 62–63. Voir aussi « Le cinéma au service de la propagande d'hygiène et de prévoyance sociale en Suisse», Revue internationale du cinéma éducateur, Rome, No4, 1929, pp. 443–446Google Scholar.
48 Dixième Conférence internationale de la Croix-Rouge tenue à Genève du 30 mars au 7 avril 1921: compte rendu, Albert Renaud, Genève, 1921, p. 236Google Scholar.
49 ASDN, Royon, op. cit. (note 14).
50 ASDN, Royon, op. cit. (note 14), les archives audiovisuelles de la Ligue, conservées aujourd'hui par le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, n'ont malheureusement pas gardé trace de ces films.
51 Dumont, Hervé, Histoire du cinéma suisse: films de fiction, 1896–1965, Cinémathèque suisse, Lausanne, 1987, pp. 61–62Google Scholar.
52 Guynn, William, Un cinéma de non-fiction: le documentaire classique à l'épreuve de la théorie, Université de Provence, Aix-en-Provence, 2001Google Scholar.
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- Cited by