La guerre est finie depuis longtemps et cependant la misère de millions de prisonniers de guerre et d'internés civils continue, alourdie encore par l'angoisse d'une libération incertaine et d'un retour vers des foyers diminués ou disparus.
Depuis sept ans, nombreux sont ceux qui ont essayé d'adoucir ce calvaire par une aide quotidienne. Aux côtés de la Croix-Rouge international, dont l'œuvre immense est connue de tous, plusieurs Sociétés de secours, nationales ou internationales, se sont donné pour tâche de venir en aide aux captifs dans certains domaines plus ou moins spécialisés. L'Aide aux Prisonniers de Guerre du Comité Universel des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens, dont le siège est à Genève, est une de ces organisations.