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Art. XIV.—Lettre à M. Stanley Lane Poole, sur quelques monnaies orientales rares ou inédites de la collection de M. Ch. de l'Ecluse

Published online by Cambridge University Press:  15 March 2011

H. Sauvaire
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Extract

Les auteurs orientaux mentionnent tant de petits dynastes dont les monuments monétaires nous sont encore inconnus qu'il n'est pas étonnant que de temps en temps quelques exemplaires nouveaux viennent au jour et nous permettent d'étendre le champ illimité de la Numismatique musulmane.

Type
Original Communications
Copyright
Copyright © The Royal Asiatic Society 1881

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References

page 382 note 1 Je suis la leçon d'Ebn el Aṭîr, édition Tornberg, nos mommies ne portent, comme c'est le cas le plus ordinaire, aucun point diacritique.

D'Herbelot nous signale l'existence de deux histoires du Daylam: la première a pour titxe Akhbâr ed-Daylam, et la seconde Tâdj el Mellah et Tâdj ed-Daylamiyeh, composée par Ishàq ebn Ibrâhîm ebn Hélâl, surnommé Es-Sâbi, qui mourut l'an 384 de l'hégire.

page 383 note 1 Le texte turc porte partout Dehsoudân.

page 383 note 2 Voici le tableau généalogique dressé sur les données fournies par Ebn el Aṭîr:

page 384 note 1 Comp. le Marâsed et le Dre de la Perse, qui s'expriment à peu près dans les mêmes termes.

page 384 note 2 II signifle en persan “chef de l'armée.”

page 384 note 3 Aḍrabîdjân. Quelques-uns écrivent Aḍarbîdjân; d'autres donnent de plus un meddah au hamzeh. C'est une contrée qui s'étend de Barda'ah, à l'est, jusqu'à Erzendjân, à l'ouest. Sa limite septentrionale va jusqu'au Daylam, au Djabal et au Tarm. Une de ses villes les plus célèbres est Tebrîz, qui en est aujourd'hui le chef-lieu; autrefois le chef-lieu était El Marâghah. Ses villes principales sont: Khowayy, Salamâs, Ormyah, Ardabîl, Marand, etc. On y trouve de nombreux châteaux forts et de larges puits.—Marâsed, Dre de la Perse.

page 384 note 4 Abou'l féda réunit l'Arménie, l'Arrân et l'Aḍrabîdjân sous le même chapitre. “Ainsi font, dit-il, les géographes parce que ces trois grandes contrées entrent les unes dans les autres et qu'il est très difficile de les séparer.”

page 384 note 5 Le texte imprimé porte 37; il y a évidemment transposition des chiffres. Abou'l féda donne comme latitude à, cette ville 72° 30′ et 73° 50′ et le Dre de la Perse, 80°.

page 384 note 6 C'. à. d. El Malek el Moayyad ‘Emad ed-dîn Ismâ'îl ebn el Afdal ‘Aly, l'Ayyoubîte, connu sous le nom de Seigneur de Hamâh et surtout sous celui d'Abou'lféda.—Voy. pour la citation qui suit sa Géographie, éd. Reinaud, p. 399.Google Scholar

page 384 note 7 La latitude mentionnée par Abou'l féda est un peu inférieure.

page 385 note 1 Il n'en est faite aucune mention dans le Marâsed, ni dans le Dre de la Perse, ni dans Abou'l féda.

page 385 note 2 Le Marâsed, comme le Dre de la Perse, cite deux yilles de ce nom: Djézah, dans le Sedjestân, et Djazzah, dans le Khorasân. Peut-être faut-il lire Djanzah.

page 385 note 3 Il y a ici une faute d'impression dans le texte. Il faut lire ou .

La carte de Spruner marque une ville du nom de Khoidsh dans l'Aḍrabîdjân. Le Marâsed et le Dre la Perse ne donnent pas et disent que “Khounadj est le nom officiel de Khouna, ville de l'Aḍrabîdjân, entre Marâghah et Zandjân.”

page 385 note 4 Omise par le Marâsed, mentionnée par Abou'l féda et par Yâqoût.

page 385 note 5 Le Marâsed écrit Myaneh. Abou'l féda lui donne les deux noms.

page 385 note 6 Ce prince régna de l'a. 703 à l'a. 716 de l'h. La ville de Sultâniyeh n'est pas mentionnée dans le Marâsed; elle l'est dans le Dre de la Perse et dans Abou'lféda, auteurs postérieurs.

page 385 note 7 Voy. sur Mâkân ebn Kâly le Daylamîte Ebn el Aṭîr, t. viii, surtout p. 296. Il fut tué dans une bataille en l'a. 329. D'après Mirkhond (Defrémery, , Hist, des Samanides, p. 137Google Scholar), il reçut en l'a. 316 le surnom honorifique d'El Mowaffaq bé-tâ'at Allah el mo'taref bé-haqq-âl-rasoûl Allah.

page 386 note 1 Je ne sais si l'édition du Caire a été donnée d'après un MS. très imparfait. Ebn Khaldoûn y supprime des passages entiers d'Ebn el Aṭîr, ne fait pas toujours raccorder ceux qu'il conserve et commet ainsi des contresens. Je n'ai pas besoin d'ajouter que les éditeurs estropient le plus souvent les noms propres et géographiques.

page 386 note 2 Ebn el Atîr, ed. Tornberg, , viii. pp. 289291.Google Scholar

page 387 note 1 Ebn el Aṭîr, viii. p. 308.Google Scholar

page 388 note 1 Ville de l'Aḍrabîdjân à deux journées de marche d'Ormyah et à, trois de Tebrîz; elle est située entre ces deux Villes. Une seule journée de marche sépare Salamâs de Khowayy.—Marâsed.

page 388 note 2 L'émir Toûzoûn mourut à Baghdâd le 23 de moharram 334 (4 Sept. 945).

page 388 note 3 Ebn el Aṭîr, viii. p. 360.Google Scholar

page 388 note 4 Une note du savant éditeur du Kâmel porte que le MS. B. ajoute (fils) que j'ai placé entre deux crochets. La précieuse monnaie de M. de l'Ecluse ne peut laisser aucun doute sur la bonne leçon, donnée par ce MS.

page 389 note 1 Ville des dépendances du Djabal, près de Qarmîsîn, à vingt et quelques parasanges de Hamaḍân.—Marâsed.

page 389 note 2 Ces trois villes sont situées dans le Djabal ou ‘Irâq ‘Adjamy.

page 389 note 3 Ville située à mi-chemin entre Isbahân et Chîrâz. Elle forme la dernière limite (du territoire) d'Isbahân.—Marâsed.

page 389 note 4 D'abord gouverneur de Naysâboûr au nom d'Abou ‘Aly ebn Mohtâdj, ce personnage était, en l'année 337, seigneur de Toûs et de ses dépendances. S'étant revolté contre l'émir Noûh ebn Nasr le Samanîde, il s'était sauvé dans le Djordjân, puis à Er-Eayy, auprès de Reukn ed-dauleh.

page 389 note 5 Ebn Khaldoûn et D'Herbelot l'appellent Wahchoudân.

page 389 note 6 Ce passage viendrait à l'appui do l'hypothèse que j'ai émise et d'après laquelle Wahsoudân aurait partagé le trône avec El Merzubân. Malgré le silence des historiens, le Keunyeh d'Abou Mansoûr pourrait tres bien lui appartenir.

page 390 note 1 T. viii. p. 375.

page 390 note 2 T. viii. pp. 375–378.

page 390 note 3 Ebn el Aṭîr fait un récit trés détaillé de la conspiration.

page 391 note 1 Ebn el Aṭîr, viii. pp. 388389Google Scholar.—Ebn Khaldoûn place la mort d'El Merzubân en l'année 345.

page 391 note 2 Les MSS. portent et , suivant une note de Tornberg. La dernière leçon est celle suivie par les éditeurs égyptiens d'Ebn Khaldoûn. La monnaie de M. de l'Ecluse exclut les deux premières leçons.

page 392 note 1 Grande et ancienne ville de l'Aḍrabîdjân à trois ou quatre milles du lac (du même nom).—Marâsed.—Peut-être vaudrait-il mieux lire “en Arménie.”

page 392 note 2 Lea habitants l'appellent Moughân. C'est une province qui renferme nombre de villages et de prairies où les Turkomans mènent paître leurs troupeaux. La plupart des habitants forment partie de ces tribus. Cette province appartient à l'Aḍrabìdjân. Le voyageur qui se rend d'Ardabîl à Tebrîz passe par les montagnes (du Mouqân).—Marâsed.

page 394 note 1 Ebn el Aṭîr, Viii. p. 420.Google Scholar

page 394 note 2 Ibid, pp. 422–423.

page 395 note 1 C'est ici que s'applique l'observation. d'Ebn Khaldoûn. Ebn el Aṭîr ne dit plus un mot de cet Ibrâhîm. On pourrait même croire qu'il le confond plus loin avec son homonyme dont il est question sous l'année 420.

page 395 note 2 T. ix. pp. 262–263.

page 395 note 3 Citadelle trèa forte, à l'extrémité des montagnes du Daylam; elle domine la plaine de Qazouîn et de Zandjân. C'est un des châteaux les mieux fortifiés.–Marâsed.

page 395 note 4 Grande ville connue faisant partie des districts du Djébâl, à proximité d'Abhar et de Qazouîn. Les Persans prononcent Zenguiân.—Marâsed.

page 395 note 5 Ville connue, entre Qazouîn, Zandjân et Hamâdân, et faisant partie des districts du Djabal. Les Persans l'appellent Avhar.—Marâsed.

page 395 note 6 Vaste district dans le Djébâl, entre Erbel et Hamaḍân. Toua ses habitants sont Kurdes. La ville est située en plaine et entournée d'un mur épais de 8 coudées. A proximité se trouvent une montagne appelée Cha'rân et une autre connue sous le nom d'Ez-Zalam. Le fleuve de Tâmarrâ la traverse en se dirigeant vers Khânéqîn.—Marâsed.

page 395 note 7 Ce fils de Reukn ed-dauleh mourut dans la citadelle de Tabaraq l'an 387 de l'h. II hérita Hamâḍân et Er-Rayy de son père en 366 et Isbahân, en 373, de son frère Moayyed el-dauleh Abou Mansoûr.

page 396 note 1 Cette place n'est mentionnée ni dans le Marâsed, ni dans le Dre de la Perse, ni dans la géographie d'Abou'l féda.

page 396 note 2 ix. p 289.—Je préviendrai en passant que dans ce volume les pages 280 à 289 sont répétées deux fois dans le volume.

page 396 note 3 Ebn el Aṭîr, ix. pp. 269270.Google Scholar

page 397 note 1 Ebn el Aṭîr, ix. pp. 271272.Google Scholar

page 397 note 2 Ibid. pp. 410–411.

page 397 note 3 Ebn el Aṭîr, t. ix. p. 15Google Scholar.—J'ai omis de citer deux autres passages du même chroniqueur relatifs aux seigneurs du Tarm. Le premier se trouve dans le t. ix. p. 304:

“En cette année (427) un corps de troupes Khorâsâniennes qui était à Isbahân avec le vizir Abou Sahl el Hamdoûny se mit en marche pour aller faire du fourrage. ‘Alâ ed-dauleh (Duchmanzyâr ebn Kâkouwayh) aposta des gens qui inspirèrent à ces soldats le désir de se rendre, pour s'approvisioimer, dans les districts de son voisinage. Ce qu'ils firent, sans le savoir si près deux. Aussitôt informé de leur approche, il sortit les attaquer et, étant tombé sur eux, il leur enleva tout ce qu'ils avaient.—Ce succès ayant accru sa convoitise, il réunit une bande de Daylams et autres et marcha sur Isbahân où se trouvait Abou Sahl à la tête des troupes de Mas'oûd, fils de Sebuktékîn. Elles sortirent à sa rencontre et lui livrèrent bataille. Trahi par les Turcs, ‘Alâ ed-dauleh fut mis en déroute et ses bagages furent pillés. II se dirigea alors vers Baroûdjerd* et de là vers le Tarm. Mais Ebn Es-Sallâr (sic) refusa de le recevoir en disant: ‘Il m'est impossible de me séparer des Khorâsâniens.’ Conséquemment il le laissa et s'éloigna de lui.”

Le second passage est ainsi conçu (t. ix. p. 348):

“Année 434.—Toghroulbek dépêcha également un envoyé au Salâr du tarm pour l'inviter à venire lui porter 200,000 dînârs. L'accord s'établit entre eux moyennant l'obéissance et le paiement d'une certaine somme.”

* Ville située entre Hamadân et El Karadj.