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An Intellectual Affinity: Bergson and Valéry

Published online by Cambridge University Press:  02 December 2020

James C. O'Neill*
Affiliation:
University of Michigan

Extract

It is undeniable that Valéry's works, both prose and poetry, have philosophical and metaphysical implications, albeit without such intentions. Students of Valéry have felt impelled to develop these implications and to describe the poet as everything from an anti-philosopher to a philosopher-in-spite-of-himself.1 It is also undeniable that Valéry, in his comments on philosophy, has damned it with faint praise indeed. He has pleaded ignorance of philosophy, expressed disdain for its objectives and methods, asserted that he has no philosophy worthy of the name, denied the possibility of philosophical poetry in our time (both in general and with respect to his own work), and refused for himself the name or the quality of philosopher.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Modern Language Association of America, 1951

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References

1 Louis Bolle (Paul Valéry, Fribourg: Egloff, 1944) and Jean de Latour (Examen de Valéry, Paris: Gallimard, 1935) emphasize the philosophical connotations of the poetry which had led Gillet (Paid Valéry et la Métaphysique, Paris: La Tour d'ivoire, 1927) to call Valéry “un métaphysicien qui aurait manqué sa vocation.” Others echo the opinion first expressed by Bremond in his preface to Lefèvre's Entretiens avec Paul Valéry (Paris: Le Livre, 1926) : “on n'est pas moins philosophe que lui … ” These questions are inclusively treated by Marcel Raymond, Paul Valéry et la tentation de l'esprit (Neuchâtel: La Baconnière, 1946).

2 See particularly Analecta (p. 20), and the letter prefaces written to Gillet, 2nd ed. (Flammarion, 1935), Latour, and Lucien Fabre (Preface to Connaissance de la Déesse, Variété I).

3 “Fragments des mémoires d'un poème”, in Noulet, Paul Valéry (Paris: Grasset, 1938), pp. xxvii-xxviii.

4 Paul Valéry (Paris: Grasset, 1923).

5 Among recent critics of Valéry, Marcel Raymond, Samuel Dresden, E. Noulet, Hans Soerenson, and Georges Cattaui all assume mistakenly that Thibaudet's work asserted the influence of Bergson on Valéry.

6 See Paul Valéry, pp. 122, 154.

7 Quoted by Lefèvre, Entretiens avec Paul Valéry, pp. 77–78.

8 “Lettre-préface” to Gillet, op. cit., p. 7.

9 “Lettre á Thibaudet” (1912), Fontaine, viii (1945), 556.

10 See his Henri Bergson; Allocution prononcée á la séance de l'Académie du 4 janvier 1941 (Paris: Domat-Montchrestien, 1945).

11 “Si Valéry bergsonise, c'est… sans s'en douter. Valéry demeure ici sur le registre poétique. D'ailleurs lorsque moi critique je traduis ce registre poétique en un registre métaphysique, Valéry doit être le dernier á ma blâmer, et quelque chose en lui y consent, même m'y sollicite …” Paul Valéry, pp. 153–154.

12 Thibaudet, Valéry, p. 122.

13 “Introduction á la méthode de Léonard de Vinci”, in Variété, i, 260.

14 Thibaudet, Paul Valéry, pp. 138–139.

15 “Lettre sur Mallarmé”, in Variété, ii, 190.

16 “Note et Digression”, in Variété, i, 171.

17 Thibaudet's statement to this effect was vigorously opposed by Lucien Fabre on the ground that the essential theme of Valéry's thought is the functioning of the mind: “Au sujet du Valéry de M. Thibaudet”, NRF, xxi (1923), 675. But this is precisely what Thibaudet meant by Technique, and he is strongly supported by Valéry's Introduction á la poétique, written fifteen years later.

18 E. Noulet, Paul Valéry, especially Chapter iv, “Paul Valéry et la philosophie.”

19 Respectively, by Bremond, Gillet, Bolle, Cattaui, Dresden, and Rauhut.

20 Paul Valéry, p. 165.

21 12me éd. (Paris: Gallimard, 1938). The following quotations from Valéry, unless otherwise noted, are from this essay.

22 (Paris: F. Alcan, 1896), p. 280.

23 For a contrary opinion concerning the attitudes of Valéry and Bergson on the relation of thought and language see Maurice Blanchot, “Bergson and Symbolism”, Yale French Studies, H (Jan. 1950), 63–66.

24 More thoroughly than elsewhere, in his Mallarmé where the analyses of poetic expression are an elaboration, in terms of Bergsonian durée, of this statement: “L'expression des choses implique un ordre différent de celui que figure la succession brute des choses: elle exige par delá le temps donné, le rétablissement du temps vrai.” La Poésie de Stéphane Mallarmé, pp 114–115. Pure poetry creates its meaning by inviting the coincidence of the creating and the perceiving mind, thus repairing, in a sense, the injuries of Time.

25 Physiologie de la Critique (Paris: Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1930), p. 224.

26 “Fragments des mémoires d'un poème”, in Noulet, p. xxxv.

27 Paul Valéry, pp. 5–6.

28 “Pages inédites”, in Valéry Larbaud, Paul Valéry (Paris: Alcan, 1931), p. 63.

29 “Avant-propos” to G. Cohen, Essai d'explication du Cimetière Marin (Paris: Gallimard, 1933), p. 33.

30 Paul Valéry, pp. 95–96.

31 Ibid., p. 78.

32 Quoted by Thibaudet, op. cit., p. 80.

33 In Valéry's interviews with Lefèvre, where he protested the comparison with Bergson, there is nonetheless a striking example of the parallelism of their thinking. “Les uvres m'apparaissent, je dois l'avouer, comme les résidus morts des actes vitaux d'un créateur. Je ne puis penser á une oeuvre que je ne pense aux actions et aux passions d'un être au travail. Sans doute, il est á peu près impossible de reconstituer ce vivant, cet animal psychologique qui a fait l'ouvrage. ‥ . Mais nous en saisissons parfois quelques moments. Il faut confesser qu'une oeuvre est toujours un faux (c'est á dire une fabrication á laquelle on ne pourrait pas faire correspondre un auteur agissant d'un seul mouvement…). Le lecteur, être instantané, se trouve en présence d'un monstre formé de durées très différentes de nature et de développement, et il est nécessaire qu'il en soit ainsi. ‥ .” Valéry, in Lefèvre, pp. 107–108.

24 Eupalinos, quoted by Thibaudet, pp. 29–30.

25 See Lucien Fabre, “Au sujet du Valéry de M. Thibaudet”, NRF, xxi (1923), 675; Bremond's Preface to Lefèvre's Entretiens; and Thibaudet's final answer, “Poésie”, NRF, xxv (1926), 110.

36 7me. éd. (Paris: Mean, 1911), p. 109.

37 Le Bergsonisme, i, 231.

38 André Gide, quoting Thibaudet's analysis of the problem of character creation in the novel, comments: “Et cela me paraît si vrai que je songe á épingler ses phrases, en guise de préface, en tête des Faux-Monnayeurs. . . . ”Journal des Faux-Monnayeurs, p. 113.

39 As Thibaudet did in these terms: “Le Valéry poète est déposé sur un chemin par un Valéry d'amplitude plus vaste et d'un mouvement qui va ou qui irait plus loin .... Mais quel que soit le Valéry logique fait de l'équivalence et de la synonimie de tous les Valérys possibles, néanmoins le Valéry de hasard, le Valéry réel, Valéry in the flesh, est un Valéry artiste .... Nous imaginons le reste de la famille et nous voyons la figure qui s'est réalisée en abandonnant sur sa route, comme le Socrate d'Eupalinos, les autres en tant qu'Idées … le Valéry mathématicien et le Valéry métaphysicien sont des idées de cette famille; le Valéry artiste est le Valéry sorti.” Paul Valéry, pp. 154, 14–15.

40 “Note et Digression”, Variété, i, 196.

41 “Hommage”, Variété, i, 162.

42 “Note et Digression”, Variété, i, 208.