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La théorie de la surévaluation monétaire et la dévaluation belge

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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On se souvient du bruit que firent, dans l’immédiate après-guerre, les théories du Professeur G. Cassel sur la parité de pouvoir d’achat. A une Europe à la recherche d’un nouveau statut monétaire, il offrait, en un langage simple et direct, une solution claire, d’application aisée. Ces avantages, cependant si précieux au point de vue pratique ou, si l’on veut, politique, étaient chèrement achetés par l’insuffisance et les imprécisions des aspects proprement théoriques de la doctrine. On a pu affirmer que les polémiques qui suivirent restèrent, dans leur ensemble, inférieures aux discussions que des circonstances semblables avaient soulevées, un siècle plus tôt, dans la correspondance entre Malthus et Ricardo.

Cette confusion théorique était loin d’être éclaircie lorsqu’en 1935, la dévaluation du belga remit à la mode la terminologie de Cassel. L’opinion semble s’être assez largement accréditée que la dévaluation belge et les calculs théoriques qui la précédèrent se fondent simplement sur la doctrine de Cassel. Je voudrais, dans l’article qui suit, montrer que cette opinion ne correspond guère à la réalité et qu’au contraire, les calculs de la dévaluation se basent sur les éléments même dont Cassel faisait expressément abstraction dans une explication des phénomènes simplifiée à outrance. Il suffirait, pour s’en convaincre, de considérer les indices employés pour ces calculs: alors que Cassel insiste sur l’emploi d’indices généraux des prix et que ceux de ses interprètes qui se séparent de lui sur ce point recommandent l’emploi d’indices n’englobant que les marchandises entrant dans le commerce international, les calculs belges utilisent précisément des indices reflétant les prix les plus purement domestiques: les indices du coût de la vie. L’analyse rigoureuse du pourquoi de cette divergence conduit à admettre une distinction fondamentale entre la théorie Cassélienne de la surévaluation monétaire et la théorie défendue en Belgique à l’occasion de la dévaluation de 1935.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1937

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References

page 19 note (1) L’auteur est C. R. B. Fellow à Harvard University depuis octobre 1935. Il a rédigé le présent article à la suite des notes qu’il avait préparées et qui ont été discutées dans les séminaires économiques de cette université.

page 20 note (1) G. VON HABERLER, The Theory of International Trade, Londres 1936, pp. 31–32.

page 20 note (2) Le lecteur que n’intéresse pas l’histoire des théories préférera sans doute passer immédiatement à la première partie, § 1, III ou même à la deuxième partie, § 3.

page 597 note (1) Le lecteur peut se reporter à l’excellent résumé contenu dans HOWARD S. ELLIS, German Monetary Theories, Harvard Economic Studies, 1934, pp. 207–215.

De même, nous laisserons presqu’entièrement de côté le vaste problème de la construction et de la pondération des indices de prix.

page 597 note (1) Citons au hasard:

J.-M. KEYNES, A Tract on Monetary Reform, Londres 1923, p. 90.

G. VON HABERLER, The Theory of International Trade, Londres 1936, pp. 32–38.

A. C. PIGOU, Disturbances of Equilibrium in International Trade, Economic Journal, Sept. 1934. — Réimprimé dans Economic essays and addresses, Londres 1931, p. 45.

D. ROBERTSON, Money, Londres 1929, pp. 77–78. Robertson remarque que la direction causale va plutôt des changes aux prix, que des prix aux changes; mais l’équation demeure vraie comme condition d’équilibre.

page 597 note (2) A. COURNOT, Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses, Paris, 1838, p. 55, note.

page 597 note (3) A. MARSHALL, Principles of Economics, 8e édition, Londres 1930, p. 325.

page 597 note (4) L. WALRAS, Eléments d’Economie politique pure, édition définitive, Paris 1926, p. 45 et sq., Dans le même sens, P. DIVISIA. Economie rationnelle, Paris 1928, p. 27.

page 597 note (5) Partiellement sous l’influence des théories de la concurrence imparfaite ou monopolistique, ce mode de définition physique des marchandises est aujourd’hui très discuté. Cfr. A. P. LERNER, The Concept of monopoly and the measurement of monopoly power, Review of Economic Studies, 1934,1, 166–168, et Jan DRENOWSKI, The Classification of commodities and the problems of competition and monopoly, Stuija Ekonomiczne, Krakow 1935, pp. 41–53. Je reviendrai sur les difficultés du raisonnement en cercle, impliqué dans les passages ci-dessus, lorsqu’on abandonne la définition des marchandises par leurs caractères physiques.

page 597 note (1) Cfr. infra § 2, l’expression algébrique de cette méthode et son utilisation dans la mesure d’un déséquilibre éventuel.

page 597 note (1) Cfr. Depreciated Exchanges and International Trade, U. S. Tariff Commission, Washington, 1922, pour certaines informations de fait portant sur ce point.

page 597 note (2) Cfr. OHLIN: « L’idée que les gens demandent une devise étrangère, parce que cette devise possède un certain pouvoir d’achat vis-à-vis des marchandises en général, sur le marché de gros, n’est … pas en accord avec les faits. L’importateur demande des devises étrangères pour acheter et payer certaines marchandises étrangères et il ne s’intéresse aucunement aux prix d’autres marchandises. » Interregional and International Trade, Harvard Economic Studies, 1933, p. 546.

De même, HABERLER, International Trade, p. 32.

page 597 note (3) G. CASSEL Money and the Foreign Exchange after 1914, Londres 1922, p. 141.

page 597 note (4) Je prends ici équilibre non pas au sens d’égalité pure et simple des recettes et dépenses, mais au sens Parétien d’ « état économique qui se maintiendrait indéfiniment s’il n’y avait aucun changement dans les conditions dans lesquelles on l’observe. » V. PARETO, Manuel d’Economie Politique, 2e édition, Paris 1927, p. 153. Je dirais volontiers stabilité, si le mot n’avait acquis, lui aussi, un sens technique, différent de son sens habituel. Dans ce qui suit, nous restituerons au terme « équilibre de la balance des paiements » sa signification usuelle.

page 597 note (1) G. CASSEL, Foreign Investments, Lecture on the Harris Foundation, 1928, p. 11.

page 597 note (2) Il vaut mieux, dans ce qui suit, considérer cet équilibre comme se rapportant uniquement au compte « revenu ». C’est -à-dire que la balance des paiements est entendue dans le sens restreint de balance des paiements ou « income account ». Suivant la définition de HABERLER, ceci inclut les charges et recettes relatives aux intérêts de prêts ou d’enprunts étrangers, ainsi qu’aux services et au mouvement de marchandises. Cfr. HABERLER, International Trade, p. 18.

Rien n’est changé cependant à l’essence des phénomènes, si le pays est en voie de s’équiper à l’aide de nouveaux emprunts, ou si, au contraire, sa situation lui permet d’augmenter d’année en année ses investissements à l’étranger. Le lecteur modifiera aisément l’analyse pour tenir compte de ces diverses.possibilités.

Quant à l’influence exercée par la situation créditrice ou débitrice du pays sur le niveau auquel s’établit l’équilibre, on peut consulter HABERLER, International Trade, Ch. VII et BRESCIANI-TURRONI, The Purchasing Power Parity Doctrine, L’Égypte Contemporaine, 1934, XXV, pp. 433–464.

page 597 note (3) On peut consulter dans HABERLER, International Trade, p. 67, note 5, une bibliographie relative à la question; pp. 155–9 du même volume, on trouvera une argumentation critique en faveur de l’hypothèse ici faite par rapport aux coefficients d’élasticité.

page 597 note (1) BRESCIANI-TURRONI, The Purchasing Power Parity Doctrine, L’Égypte Contemporaine, 1934, XXV, pp. 433–464.

page 597 note (2) Ou encore la Belgique d’une part et d’autre part le reste du monde.

page 597 note (3) Cette hypothèse, qui est celle d’une courbe d’ofire d’élasticité infinie.n’a d’autre utilité que de simplifier l’argumentation et de permettre l’emploi de diagrammes à deux dimensions. Elle n’est donc pas défendue ici comme correspondant à une tendance réelle.

page 597 note (1) La réduction du volume des achats n’implique qu’une réduction de la somme en livres reçue par les Anglais. Le prix belge ayant augmenté, à un volume moindre d’achats, pourraient correspondre des dépenses totales accrues. L’hypothèse additionnelle, nécessaire pour justifier l’inclinaison de la courbe I I’ est celle d’une élasticité de la demande supérieure à l’unité. Cfr. p. 25, note.

page 597 note (2) A. MARSHALL, Money, Credit and Commerce, Londres 1923, Appendix J, pp. 330 et sq. Le même diagramme apparaissait déjà dans The Theory of Foreign Trade, qui, d’après KEYNES, était à peu près terminé en 1875–77.

page 597 note (3) Cfr. HABERLER, International Trade, p. 150.

page 597 note (1) Inexpedient n’est pas nécessairement à condamner et permet d’alléger l’exposé, lorsque l’on veut porter l’attention sur un autre sujet. Mais il importe de se rappeler qu’aucune question n’a été par là résolue et que le problème, reste entier. Dans un article du Quarterly Journal of economics, de février 1937 (volume 1,1, pp. 337–351), intitulé: « Implicit theorizing: A methodological criticism of the neo-Cambridge School », W. LEONTIEF a récemment attiré l’attention sur le danger de la méthode et les confusions qu’elle est susceptible de créer.

page 597 note (2) V. PARETO, Manuel d’Economie politique, 2e édition, Paris 1927, pp. 365–367.

page 597 note (3) Cfr. dans Ohlin, Interregional and International trade, pp. 559–560, l’équation de l’échange interrégional.

page 597 note (1) p. 567.

page 597 note (2) Parmi les autres exposés se rattachant à l’école mathématique, PIETRI-TONELLI reprend substantiellement l’argumentation de PARETO dans son Traité d’Economie rationnelle, Paris 1927, pp. 438–439. Deux ouvrages, plus récents encore, développent cette analyse: B. OHLIN, Interregional and International Trade, App. I, et Th. YNTEMA, A Mathematical reformulation of the general theory of International Trade, Chicago, 1932.

page 597 note (3) Henry LAUFENBURGER., L’œuvre scientifique de quelques économistes étrangers: 2° Gustave Cassel, Revue d’Economie Politique, 1928, XLIII, pp. 1225–1256 et spécialement 1252–1254.

Cet article paraît s’inspirer, sur le point qui nous occupe, de l’intéressante étude d’Albert AFTALION, Les théories dominantes du change, Revue d’Economie Politique, 1926, XL, pp. 764–795.

page 597 note (1) La relation en« sens unique » adoptée ici par Cassel est évidemment absurde, comme construction théorique. Il ne faut pas oublier cependant que Cassel se présentait beaucoup moins en théoricien qu’en «expert», proposant une doctrine de circonstance, comme telle assez lâche, dans des pays où le change, entièrement détaché de l’or, était extrêmement malléable et mobile. C’est le mérite de Cassel d’avoir, le premier, fait comprendre à l’opinion quelles sont, en gros, les influences déterminant une « parité » de change, sans s’être appuyé sur l’hypothèse commode, mais restrictive, de l’existence d’un étalon monétaire international.

page 597 note (2) Nous conservons ici une expression ambiguë, qui nous évite d’entrer dans la question de la composition de l’indice; cfr. infra.

page 597 note (3) BARRET WHALE, The theory of international trade in the absence of an international standard, Economica, 1936, III, pp. 24–38.

page 597 note (1) Cfr. aussi graphique I C; nos exportations constituaient 2.68% du total mondial en 1929, 3.33 % en 1934.

page 597 note (2) Nous prenons pour point de comparaison octobre 1931 afin d’éliminer l’influence due à l’usage par la Belgique, jusqu’à la chute de la livre, de l’étalon-or de change. L’encaisse-or n’avait été, en moyenne, que de 4,9 milliards en 1929 et 6,1 milliards en 1930.

page 597 note (3) Les « short-run phenomena » des économistes de langue anglaise.

page 597 note (4) CASSEL, Money and Foreign Exchange after 1914, p. 154.

page 597 note (1) Correspondant aux «mouvements séculaires du prix normal, résultant de l’accroissement graduel des connaissances, de la population et du capital, et des modifications dans les conditions de l’offre et de la demande, d’une génération à l’autre ». A. MARSHALL, Principles of Economies, 8e édition, Londres 1930, p. 379.

Cfr. F. H. KNIGHT, Risk, Uncertainty and Profit, Boston 1921, réimprimé par la London School of Economics, 1933, pp. 143–144, note.

page 597 note (2) « …le lien entre les prix des marchandises internationales et des marchandises domestiques à l’intérieur de chaque pays… est probablement assez étroit. » HABERLER, International Trade p. 35.

page 597 note (3) Sur la figure II, p. 28, la droite O N, déplacée vers O M par la chute de la livre, doit retrouver sa position primitive; nous avons vu que cette droite peut être influencée indifféremment par les prix intérieurs ou par le cours des changes.

page 597 note (4) L’acheteur juge de cette identité n’établissant aucune différence entre les uns et les autres; cfr. supra, première partie, § 1, I.

page 597 note (1) Nous nous exprimons ici comme si tout le poids de la réadaptation du prix retombait sur la Belgique et comme si les prix internationaux coïncidaient avec les prix anglais, ceux-ci restant inchangés après la dévaluation du sterling. En d’autre termes, c’est assumer pour les produits belges rentrant dans notre premier cas, une courbe de demande parfaitement élastique, mais exprimée en prix sterling, l’hypothèse inverse, de la stabilité des prix-or, faisant au contraire prédire au pays dévaluateur une hausse compensatrice de ses prix intérieurs.

page 597 note (2) Cfr. Joan ROBINSON, The Economics of Imperfect Competition, Londres, 1934, pp. 47–48. Le prix de vente est déterminé par la recontre de la courbe du revenu marginal (égal au prix dans le cas de la concurrence parfaite) et du coût marginal, lequel ne se réfère, dans la période courte, qu’aux frais variables.

page 597 note (1) Environ 50 % de nos importations (en valeur) sont composées de matières premières.

page 597 note (1) Cfr. supra, Partie I, § 2.

page 597 note (1) Ces deux indices sont repris régulièrement dans les analyses trimestrielles de la conjoncture publiées dans ce Bulletin par M. Léon-H. DUPRIEZ.

page 597 note (2) Cfr. Graphiques III et IX.

page 597 note (3) Les conventions de salaires basées sur l’indice des prix de détail ou du coût de la vie n’introduisent, en raison de la rigidité de ces deux indices, qu’une flexibilité très partielle.

page 597 note (1) Indice publié par le service des études économiques de la Banque Nationale.

page 597 note (2) De 1929 à 1934, la dette obligataire des sociétés anonymes passait de 4 à 10 milliards, alors que l’indice général des prix de gros tombait de 100 à 57.

page 597 note (3) Cfr. infra: troisième partie, § 2, III B et graphique X.

page 597 note (1) L.-H. DUPRIEZ, La conjoncture économique de la Belgique et du Luxembourg, Bulletin de l’Institut des Sciences économiques, mai 1935, VI p. 307.

page 597 note (2) Deuxième partie, § 3, I.

page 597 note (3) Sont considérées comme industries non-abritées: les mines et charbonnages, métallurgie et constructions mécaniques, constructions électriques, automobiles, verreries et glaceries, navigation et aviation, tanneries et corroieries, industries chimiques et textiles, plantations et sociétés coloniales; comme industries abritées: les banques et assurances, les industries alimentaires, le gaz et l’électricité, l’imprimerie et la publicité, les constructions, les chemins de fer, les vicinaux, tramways, autobus et transports divers. Ces rubriques sont reprises avec les données qui s’y rapportent, des numéros annuels du Bulletin d’Information de la Banque Nationale sur la situation économique de la Belgique.

page 597 note (1) Cfr. graphique VI.

page 597 note (1) Cfr. Bulletin de l’Institut, févr. 1935, VI, p. 240. Le relèvement des bénéfices était insignifia nt.

page 597 note (2) Cfr. Graphique VII.

page 597 note (3) Cfr. Annales Parlementaires: discours du Premier Ministre, le 29 mars 1935.

page 597 note (4) Les avances sur fonds publics par la Banque Nationale montèrent de 183 millions en janvier 1934 à 1629 millions à la veille de la dévaluation; les comptes courants particuliers tombaient, pendant la même période, de 2262 millions à 928 millions.

page 597 note (1) Il est commode de continuer à nous exprimer, comme précédemment, en termes de deux pays ou de deux monnaies seulement: le franc belge et la livre sterling. Lorsque l’examen des calculs du taux de dévaluation nous obligera à plus de précision, nous dirons un mot de la non-inclusion des pays non britanniques dans le raisonnement.

page 597 note (1) Cfr. le diagramme par lequel F. Y. Edgeworth illustre le cas du troc dans Mathematical Psychics, 1881, et les explications données à ce sujet. — Aussi, MARSHAIA, Principles, note XII du Mathematical Appendix.

page 597 note (2) Bulletin des Sciences économiques, mai 1935, VI, p. 306; et graphique VIII, dont les données ont également paru dans le Bulletin 1934 V, p. 516.

page 597 note (1) Sur la stabilité de la structuie interne des prix, cfr. supra, p. 26.

page 597 note (1) I<oi du 30 mars 1935… Rapport présenté aux Chambres législatives sur l’exécution de cettt loi, p. 20.

page 597 note (2) 25 octobre 1936, pp. 256–66 et 25 avril 1937, pp. 116–127.

page 597 note (3) Graphiques IX et XI.

page 597 note (1) Deuxième partie, § 3, II.

page 597 note (2) Ceci résulte de l’hypothèse, faite plus haut, d’une certaine stabilité de la structure interne des prix. Cfr. supra, Deuxième partie, § 1, p. 26.

page 597 note (1) Cfr. Léon- H. DUPRIEZ, N. JOASSART et E. DE LA VALLÉE POUSSIN, Une analyse de l’indice des prix de gros de 1920 à 1930, Bulletin de l’Institut des Sciences économiques, 2e année, mai 1931

page 597 note (2) Cfr. R. TRIFFIN, Les mouvements différentiels des prix de gros en Belgique de 1927 à 1934. Bulletin de l’Institut des Sciences économiques, mai 1935, VI, pp. 267–296.

page 597 note (3) Cfr. supra, Deuxième partie, § 1.

page 597 note (4)

page 597 note (5)

page 597 note (1) Cfr. Bulletin de l’Institut des Sciences économiques, mai 1935, VI, p. 312.

page 597 note (2) Rapport aux Chambres, p. 20.

page 597 note (1) La disparité extraordinairement large de l’année 1929 doit être mise en relation avec les conditions exceptionnelles de l’activité économique en Belgique au cours de cette année: ces conditions portaient la marque, non seulement de la prospérité mondiale, mais encore de l’amputation drastique de la monnaie, lors de la dévaluation de 1926.

page 597 note (2) Cfr. une méthode similaire appliquée à l’élimination de la tendance de longue durée: W. M. PERSONS, dans la Review of Economic Statistics, 1923, pp. 73–74 et 192–194.

page 597 note (1) Ces remarques laissent subsister (est-il nécessaire de le souligner?) l’avertissement lancé dans l’article cité plus haut: L’évolution des prix en Grande-Bretagne, en France et en Belgique, Bulletin d’information et de documentation, août 1937, XII, pp. 116 à 127 et notamment p. 126: « Si… il est bien évident que ces évolutions (des prix belges et des prix anglais) ne doivent pas être parallèles, il est cependant des limites aux écarts admissibles qu’il importe de ne pas franchir. Jusqu’à présent ces limites ont été respectées. »