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L'observation rétrospective de la nuptialité des célibataires Methodologie et Application au Recensement Belge De 1961(*)

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Forme d'observation particulièrement adaptée aux exigences de l'analyse longitudinale des phénomènes démographiques qui n'excluent pas du champ d'observation les individus qui les subissent (1), l'observation rétrospective pré¬sente aussi l'avantage de la simplicité et de l'homogénéité: tous les renseignements concernant une même personne sont consignés sur un bulletin unique et de ce fait ne se pose aucun des problèmes que soulève toujours le rapprochement de deux sources différentes (2). Il est ainsi aisé de suivre les principaux événements de la vie d'un individu: événements proprement démographiques (mariage, éventuellement veuvage ou divorce et remariage, naissances d'enfants, migrations) mais aussi des événements de nature sociologique (âge de fin d'étude, étapes de la mobilité sociale…) (3).

Type
Études
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1971 

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Footnotes

(**)

Départment de Démographie de l'Université Catholique de Louvain. Je tiens à remercier G. WUNSCH et C. WATTELAR qui ont bien voulu lire et critiquer cet article

(*)

Cette étude a été efféctuée grace aux subsides du Fonds de la Recherche Fondamentale de Belgique.

References

Notes:

(1) C'est-à-dire nuptialité, fécondité, immigration et migrations internes.

(2) Cfr. Henry, L., Réflexions sur l'observation en démographie. Population, 1963, no 2Google Scholar; ainsi que Pressat, R., L'analyse démographique, 2ème éd, p. 8081 Google Scholar.

(3) Un bon exemple des possibilités d'emploi de l'observation rétrospective a été donné par Pourcher, G. dans son article: “Un essai d'analyse par cohorte de la mobilité géographique et professionnelle”, Population, no 2, 1966 Google Scholar.

(4) En ce sens, il n'y a pas d'effet sélectif dû à l'observation.

(5) Au sujet de ces hypothèses, se référer à Henry, L., “Analyse et mesure des phénomènes démographiques par cohorte”, Population, no 3, 1966 Google Scholar.

(6) De façon analogue l'âge X, qui est initialement un âge en années révolues, peut être assimilé à un âge exact X-0,5, pour un intervalle d'âge annuel.

(7) Non considérons par la suite que n= 1.

(8) Pour simplifier une notation déjà passablement complexe nous ne prenons pas en considération la durée du mariage. Il est évident toutefois que l'âge xo correspond à une durée de mariage égale à xo - α.

(9) Cette limite “supérieure” ne correspond pas nécessairement au biais maximum; le biais correspondant à la limite supérieure peut en effet être inférieur à celui qui définit la limite inférieure. Les graphiques 1 et 2 illustrent clairement ceci, et montrent que les expressions “limite supérieure” et “limite inférieure” se justifient dans la mesure où elles délimitent la zone, hachurée sur le graphique, où se situe le biais réel.

(10) Cfr. note (9).

(11) Hypothèse d'autant plus fondée, sans doute, que l'âge à l'observation n'est pas trop élevé.

(12) Les très fortes différences de l'espérance de vie à 20 ans selon l'état matrimonial sont frappantes et mériteraient d'être analysées plus en détail.

(13) Cette table d'extinction d'union a été établie en combinant les possibilités qu'une union soit rompue par décès de l'un ou l'autre conjoint, ou par divorce; par contre, la table de dissolution d'union ne combine que les probabilités qu'une union soit dissoute par décès du conjoint de sexe opposé ou par divorce. Par ailleurs, ces diverses probabilités ont été calculées par Depoid de façon à ce que la table d'extinction d'union qui les combine, puisse rendre compte des extinctions d'union en fonction de la seule durée d'union, quelque soit l'âge des individus à la rupture d'union. Ce mode de calcul nous autorise à utiliser une table unique pour tout âge au mariage α.

(14) France: Depoid: Tables de nuptialité 1930-32, Bulletin de la Statistique Générale de la France, janvier 1937.

Belgique: Tables calculées par C. Wattelar: “Etude démographique de la nuptialité en Belgique „C. WATTELAR et G. WUNSCH, 1967.

(15) Les mariages réduits utilisés ont été calculés indirectement en multipliant les mariages de la table de nuptialité par

(16) Une observation rétrospective ne peut pas procurer une valeur de l'intensité de la nuptialité des célibataires supérieure à 1. Le résultat que nous obtenons ici est fondé, rappelons-le, sur l'hypothèse qu'aucun mariage n'a été dissous, et c'est ce qui explique cette valeur de l'intensité supérieure à l'unité.

(17) De même la table de dissolution d'union est, rappelons-le, une table du moment.

(18) Wunsch, G. est parvenu à une conclusion analogue en ce qui concerne le calcul des mariages réduits. “Etude des perturbations introduites par la mortalité et la mobilité spatiale”, Population et Famille, no 21, septembre 1970 Google Scholar.

(19) Age atteint par l'ensemble de la génération, au 31 décembre.

(20) Ce sont les seuls groupes de générations pour lesquels nous disposons à la fois des mariages réduits et des mariages calculés à partir d'une observation rétrospective.

(21) Signalons que les données collectées lors du recensement de 1970 permettront une analyse plus approfondie de la nuptialité des femmes: en effet, on a demandé aux femmes non célibataires la date de leur premier mariage; il ne sera donc plus nécessaire de se limiter à l'étude de la nuptialité des célibataires avant 25 ans révolus.