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Les grandes agglomérations urbaines beiges Analyse de la population, de la population active et de l'emploi (*)
Published online by Cambridge University Press: 17 August 2016
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Aux États-Unis, comme en France, des économistes et des sociologues sont d'avis que « l'urbanisation est l'une des grandes affaires de la fin du XXe siède » Pour certains, l'expansion formidable des « villes » impose un contròie, une planification de leur croissance. Cependant, avant d'etre à mème d'organiser judicieuse-ment le phénomène urbain, il importe de bien le connaitre. En Belgique, depuis Henri Pirenne et sa fameuse théorie sur l'origine des villes, le fait urbain n'a guère été abordé que par ceux qui étudient l'aménagement du territoire. On peut se demander si, de cette facon, la charrue n'a pas été mise avant les bceufs. En effet, avant que de penser l'organisation de l'espace, n'est-il pas indispensable d'acquérir une connaissance approfondie des éléments à organiser. Les grandes agglomérations urbaines sont de ceux-là, et notre projet est de con-tribuer à déterminer leur ròle exact dans la vie nationale.
- Type
- Research Article
- Information
- Recherches Économiques de Louvain/ Louvain Economic Review , Volume 32 , Issue 8 , December 1966 , pp. 597 - 631
- Copyright
- Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1966
Footnotes
Les statistiques détaillées qui ont servi à cet article ont été rassemblées dans un rapport que Ton peut consulter à 1'I.R.E.S.P., Louvain, 2A, rue E. Van Even.
References
(1) Revue Prospective, n° 11, L’urbanisation, Paris, P.U.F., 1964.
(2) Une constatation préliminaire doit être faite. Aucune agglomération urbaine n’ayant atteint chez nous une dimension telle qu’elle pose un réel problème dans le contexte national, comme c’est le cas pour Paris, Londres ou New-York, sans parler des aggrégats urbains démesurés de certains pays sous-développés, cela explique sans doute l’absence de travaux valables consacrés à nos cités.
(3) Ces regroupements ont été réalisés manuellement à partir des documents par commune des recensements.
(4) La composition des secteurs et des catégories sociales est reprise à l’Annexe I.
(5) Holvoet, Baron, Les grandes agglomérations urbaines, Bruxelles, Imp. Ghiesbreght, 1937.Google Scholar
(6)
- a)
a) Parmi les travaux traitant de la délimitation des agglomérations on peut citer :
Rem Y, J., Charleroi et son agglomération, Bruxelles, C.R.S.R. et SODE-GEC;Google Scholar
Gourou, P., L’agglomération bruxelloise, in Bulletin de la Société Royale Belge de Géographie, 1958, fase. I-IV.Google Scholar
Le groupe « l'Equerre » a délimité l'agglomération liégeoise et le Ministère des Travaux Publics a établi à son usage une délimitation des cinq grandes agglomérations.
- b)
b) Voir Annexe II la composition des agglomérations, agglomérats centraux et périphéries et cartes.
(7) Les communes restantes des arrondissements sont les communes extérieures à la limite des agglomérations. Cela ne présente pas de difficultés, chacune des agglomérations étant comprise dans un arrondissement administratif. Cette façon de procéder a été employée pour éviter des travaux de regroupements qui auraient été inutilisés par la suite dans l’étude.
(8) Chaque fois qu’il sera fait mention d’un pourcentage d’accroissement, il s’agit du rapport entre le solde 1947–1961 et le chiffre de 1947.
(9) Le nom de la ville sera employé pour signifier l’agglomération urbaine aussi bien que 1’agglomération d’Anvers ou anversoise…
(10) Voir Annexe III.
(11) Voir Annexe IV.
(12) La population active au lieu de résidence sera nommée population active, la population active au lieu de travail, emploi.
(13) On a décelé lors d’études sur les migrations un afflux vers les agglomérations urbaines de personnes âgées en âge de retraite. L’équipement social plus diversifié, de même que les loisirs plus variés en seraient la cause. Cette constatation va à rencontre d’une idée répandue du retour des personnes pensionnées vers la campagne ou les petites villes.
(14) Les difficultés rencontrées dans leur promotion au sein du milieu urbain sont susceptibles de provoquer l’émigration d’éléments jeunes bien qu’en général les structures urbaines soient favorables à la mobilité sociale.
(15) Comparaison population active — emploi dans le secondaire et le tertiaire en 1961 pour les cinq agglomérations.
(16) Voir Annexe V.
(17) De 1947 à 1961 le % d’accroissement de la population des agglomérations est le suivant : Bruxelles 10,8%, Anvers 12,5, Liège 7,7, Charleroi 6,2 et Gand 3,5.
(18) 8.674 à Anvers et 498 à Bruxelles sur respectivement 88.000 et 118.000 nouveaux habitants. En % Anvers + 3% et Bruxelles + 0,1%.
(19) Taux d’activité : Bruxelles : 41,2; Anvers : 37,3; Liège : 37,0; Charleroi : 33,6; Gand : 38,7.
(20) Chiffres absolus en annexe.
(21) Après 1961, il semble que la situation de deux agglomérations se soit sensiblement transformée. Il s’agit d’Anvers et de Gand. Anvers aurait amélioré sa position vis-à-vis de Bruxelles et Gand serait entrée dans une phase de développement principalement au niveau de l’emploi.
(22) Gand + 9,2, Anvers + 7,9, Bruxelles + 7,8, Charleroi + 7,8, Liège + 6,6.
(23) Bruxelles 62,9%; Anvers57,4%; Gand51,4%;Liège43,6%;Charleroi 38,0%.
(24) Liège 7,8, Anvers 6,6, Gand 6,4, Charleroi 0,1.
(25) Carriere, F. et Pinchemel, P., Le fait urbain en France, Paris, A. Colin, 1963.Google Scholar
(26) Population active 1961, rapport population secondaire sur population tertiaire : Bruxelles 0,6, Anvers 0,7, Gand 0,9, Liège 1,1, Charleroi 1,3.
Emploi 1961, rapport population secondaire sur population tertiaire : Bruxelles 0,7, Anvers 0,8, Gand 1,0, Liège 1,3, Charleroi 1,4.
Emploi 1961, rapport ouvriers sur employés : Bruxelles 0,9, Anvers 1,6, Gand 1,9, Liège 1,9, Charleroi 2,4.
(27) Données chiffrées Annexes VI et VII.
(28) Ce sont en général les agglomérations telles qu’elles sont délimitées administrativement comme par exemple les dix-neuf communes de l’agglomération bruxelloise.
(29) Voir Tableau II.
(30) 10,8 à Bruxelles, 16,1 à Anvers, 17,9 à Liège, 18,0 à Gand, 27,3 à Charleroi.
(31) Voir Annexe VII.
(32) L’agglomérat central comprend la commune centrale. A noter la place importante de la commune centrale dans l’agglomérat.
(33) Taux de diminution dans la population totale : Bruxelles 8%; Anvers 4%; Liège 2%; Gand 5%; pour la population active : Bruxelles 21%; Anvers 10%; Liège 14%; Charleroi 10%; Gand 14%.
(34) Les données n’ont pu être obtenues pour Bruxelles.
(35) Chacune des agglomérations différemment en fonction du niveau de son tertiaire.
(36) Clark, C., The Conditions of Economie Progress, Londres, Macmillan, 1957.Google Scholar
(37) Fisher, A.G.B., The Clash of Progress and Security, Londres, 1935 et Progrès économique et sécurité sociale, Paris, 1945.Google Scholar
(38) Fourastie, J., Le grand espoir du XXe siècle, Paris, Ie édition, 1949 et 3e édition, 1953.Google Scholar
(39) voir à ce propos, Verhaegen, B., Contribution à l’histoire économique des Flandres, Louvain, Paris, Éditions Nauwelaerts, 1961, vol. 1, pp. 10 à 31.Google Scholar
(40) Villey, D., Leçons de démographie, Paris, cité d’après Verhaegen, B., op. cit., p. 23.Google Scholar
(41) La catégorie «employés» telle qu’elle est utilisée par l’Institut National de Statistique s’identifie avec l’ensemble des professions tertiaires.
(1) A.C. : Agglomérat central, commune faisant partie de l’agglomérat central.
(2) Arrondissement de Halle-Vilvorde. Nouvelle législation.
(3) Arrondissement créé par l’article 7 § 1er, de la loi du 2 août 1963 sur l’emploi des langues en matière administrative.
(1) Desteldonck, Kluizen et St.-Kruis-Winkel compris dans la délimitation de la commune de Gand en 1965 ne l’étaient pas en 1961, date à laquelle sont rassemblées les données statistiques. Dans la carte V Gand figure suivant la délimitation en vigueur depuis 1965.
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- Cited by