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Textes et manuscrits cisterciens dans des bibliothèques des États-Unis

Published online by Cambridge University Press:  29 July 2016

J. Leclercq*
Affiliation:
Clervaux, Luxembourg

Extract

Depuis qu'a paru l'ouvrage de S. de Ricci-W. J. Wilson, Census of Medieval and Renaissance Manuscripts in the United States and Canada (3 vols., New York 1935–1940), diverses bibliothèques des États-Unis ont acquis des manuscrits dont n'a pas encore été publié un catalogue d'ensemble. lei seront signalés, au moins d'une facon sommaire et seulement afin d'orienter des recherches ultérieures, des textes et des manuscrits cisterciens qu'il m'a été possible de consulter grâce àl'extrême obligeance des possesseurs ou des conservateurs, àqui je tiens à exprimer ici ma vive reconnaissance.

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References

1 Sur les noms d'Himmerod, cf. Schneider, A., Die Cistercienserabtei Himmerod im Spätmilteialter (Himmerod 1954) 12 et 131, qui écrit, en particulier: ‘Neben dem Namen Claustrum, der sich bis heute erhalten hat’ (p. 2).Google Scholar

2 Alphand, P.éry - Dupront, A., La chrétienté et Vidée de croisade II (Paris 1959) 265272; bibliographie, 318–319. [The contents of the Marston MS will also prove of interest in connection with Marjorie Reeves’ study, ‘Joachimist Influences on the Idea of the Last World Emperor,’ in the present volume. — Edd.]Google Scholar

3 Ibid. 268.Google Scholar

4 Ibid. 272.Google Scholar

5 Cf. Dupront, A., ‘Croisade et eschatologie,’ dans V Convegno internazionale di studi umanistici (Padoue 1960) 175182.Google Scholar

6 Cette ville avait été reprise par les musulmans en 1289; cf. Grousset, R., Histoire des croisades III (Paris 1936) 743.Google Scholar

7 Le nom biblique de cette ville, dans Judic. 1.31, est Aecho, écrit Accon dans certains manuscrits; cf. Biblia sacra iuxta Vulgatam versionem ad codicum fidem IV (Rome 1939) 227. Sur Acra comme nom ‘vulgaire’ de la ville de Accon, indications érudites de Huygens, R. B. C., Lettres de Jacques de Vitry (1160/1170–1240), évêque de Saint-Jean d'Acre (Leiden 1960) 89–90. Acre avait été reprise par les musulmans, en des conditions particulièrement cruelles pour les chrétiens, en 1291; cf. Vailh, S.é, art. ‘Acre (St Jean d’),’ DHGE 1 (1912) 373.Google Scholar

8 Allusion au roi de ce nom dont les méfaits sont rapportés au livre des Juges, ch. 9.Google Scholar

9 Multa est ajouté dans l'interligne.Google Scholar

1 La plus récente bibliographie sur Acquafredda est dans Fraccaro, L. de Longhi, L'architettura delle chiese cisterciensi italiane (Milan 1958) 116118, où sont indiqués les auteurs qui ont attribué la fondation d'Acquafredda à l'une et l'autre des dates citées ici. Il semble que la fondation proprement dite ait eu lieu en 1143 à la suite d'une donation faite à l'abbé de Morimond, Pierre, en 1142. Déjà des indications bibliographiques sur l'histoire d'Acquafredda avaient été données par Ratti, A. dans l’Archivio storico lombardo 3 22 (1895) n. 3.Google Scholar

2 Rusca, R., La descrizione dell'Acquafredda, et dans La descrizione di Lodi (1619). Même avec l'aide de Don Picasso, G., de l'abbaye de Seregno, que je remercie de m'avoir aidé dans les recherches, je n'ai pu trouver ni l'un ni l'autre de ces deux ouvrages dans aucune des bibliothèques de Milan ni des environs. Il y a une description de l'architecture d'Acquafredda dans Fraccaro de Longhi, op. cit. 118–121. Benoît, J., ‘L'abbaye d'Acquafredda au diocèse de Côme,’ La scuola cattolica 35 (1907) 172–179, donne des indications, peu nombreuses, mais précises, sur l'histoire d'Acquafredda.Google Scholar

3 Cet inventaire, dressé par Bianchi, A., est conservé dans le MS Ambrosienne, H. VII 22, Inventario delle pergamene della biblioteca Ambrosiana, p. 202–208. Le cistercien Bonomi, E., au xviie siècle, a transcrit des chartes d'Acquafredda et d'autres monastères dans un recueil actuellement conservé dans le MS AE.XV.33–35 de la Bibliothèque Brera à Milan; mais les documents qu'il reproduit ne vont pas au delà de l'an 1300: le dernier des abbés d'Acquafredda qui s'y trouve nommé (t. III, p. 812) est, dans un document de 1292, Ambroxius, qui figure sous le n° xxxiii dans la liste éditée ci-dessous. Le même Bonomi a écrit un Spicilegio dell'Abbazia di Acquafredda (1690), conservé à la Bibliothèque Brera sous la cote MS Morbio 30, n. 17: bref récit (16 pages) des événements jusqu'en 1169; le dernier des abbés qu'il nomme est Arnoldus, le iiie de notre liste.Google Scholar

4 C'est le cas de Tatti, L., Degli annali di Como (Milan 1683) II 395; Rovelli, C., Storia di Como (Milan 1794) 179, qui renvoie aux Memorie de Giulini, G. (dont il sera question plus loin) pars 5, 1. 35, p. 286–296; mais ce dernier auteur parle là de Chiaravalle et non d'Acquafredda. Ceux qui parlent des origines d'Acquafredda ne donnent d'ailleurs que des indications générales et imprécises et ne nomment pas le premier abbé, Celui-ci, d'après notre liste, s'appelait Bonifatius; sur l'une des premières chartes d'Acquafredda conservées à l'Ambrosienne (Perg. 1405), qui est du 28 féviier 1145, on lit: ‘et tibi Domno Bonifatio abbati de Morimundo.’ D'après Janauschek, L., Origines Cistercienses I (Vienne 1877) 75, le premier abbé s'appelait ‘Guillelmus.’ D'après Beno, J.ît, art. cit. (n. 2), Acquafredda a été élevée au rang d'abbaye en 1150 et son premier abbé fut ‘Bonifatius de Castiliono’ — comme sur notre liste.Google Scholar

5 Antonius de Isolanis est nommé dans une charte de 1451 (Perg. 4209); en 1449 (Perg. 3390), c'est encore Ioannes de Capitaneis de Crispis qui est cité, et dont l'abbatiat semble avoir été de longue durée: on le retrouve dans les Perg. 4006 (de 1445), 3399 (de 1431), 3380bis (de 1430), 1356 (de 1428), 3340 (de 1426), 3294 (de 1424), 855 (de 1418). Dans Perg. 847, de 1401, c'est Ioannes de Lucino qui est nommé. Pourtant, d'après Coxe, H. O., Catalogi Codicum Bibliothecae Bodleianae 2.1 (Oxford 1858–1885) 102, le MS Laud. Misc. 96 contient, f. 169–175, un sermon d'un certain ‘P.’ abbé d'Acquafredda en 1437. La chronologie des abbés d'Acquafredda soulève donc encore des problèmes.Google Scholar

6 D'après Tatti, op. cit. (n. 4) III 319, qui ajoute que l'abbatiat devait être restitué aux cisterciens quarante-quatre ans plus tard.Google Scholar

7 Le Prof. Natale, A. R., Directeur de l'Archivio di Stato de Milan et professeur de paléographie à l'Université Catholique du Sacré-Cœur, a bien voulu me donner de précieux renseignements bibliographiques; je l'en remercie vivement.Google Scholar

8 Giulini 253; J. de Sitonis 67; de Castilione, dans Castiglioni 19.Google Scholar

9 Benolio 69.Google Scholar

10 Giulini 242.Google Scholar

11 Beolco, dans Olivieri 100.Google Scholar

12 Giulini 365; J. de Sitonis 68; Castiglioni 20.Google Scholar

13 Giulini 371; J. de Sitonis 44.Google Scholar

14 Giulini 403.Google Scholar

15 Benolio 68.Google Scholar

16 Giulini 218; J. de Sitonis 67.Google Scholar

17 Benolio 44.Google Scholar

18 Giulini 241; de Canibus, dans Castiglioni 19.Google Scholar

18a de pergamo, dans Ratti 233.Google Scholar

19 Giulini 192; Benolio 47; Castiglioni 18.Google Scholar

20 Sisiano, Cixallinum, Cisliono, dans Giulini 261 et 522; Benolio 66. de cixano, dans Ratti 232.Google Scholar

21 Dans le MS, l'intervalle est resté vacant entre le nom Gregorius et l'initiale Μ.Google Scholar

22 Lomazzo dans Giulini 380; Benolio 3.Google Scholar

23 Localité du nom de Mede dans Benolio 86; Medae, dans J. de Sitonis, 23 et 62.Google Scholar

24 Un Redulfus de Masenago est plusieurs fois cité dans Manaresi 663.Google Scholar

25 Bue, Manaresi 472.Google Scholar

26 Rosate, dans Giulini 504; Benolio 65; Manaresi 665; de roxate, dans Ratti 233.Google Scholar

27 Famille della Pilla dans Giulini 470.Google Scholar

28 Giulini 533; Ratti 233.Google Scholar

29 Famille Crivelli, dans Giulini 296–297; Cribelli, dans J. de Sitonis 68; Forcella I 497; crivellus, dans Ratti 230; de crivellis, dans Castiglioni 19.Google Scholar

30 Cissono, dans Benolio 38.Google Scholar

31 Plusieurs membres de la famille de prealonis dans Manaresi 659.Google Scholar

32 Nouate, dans Giulini 439; Benolio 47.Google Scholar

33 Trezzano, dans Giulini 549; Benolio 35.Google Scholar

34 Olivieri 321.Google Scholar

35 Famille Isolani d'origine bolonaise dans Spreti, Encicl. 3 (1930) 693.Google Scholar

1 Martini, J., A Catalogue of Manuscripts, Early Printed and other Rare Books. No. XXII (Lugano 1931) 1213. D'après cette citation, ce catalogue a été mentionné par Thompson, J. W., The Medieval Library (Chicago 1949) 169.Google Scholar

2 Il a été décrit dans de Ricci-Wilson, Census (cit. supra p. 163) 1693, n. 5. Hofer, M. a bien voulu m'envoyer une photographie de cette page, ce qui m'a permis de faire les vérifications nécessaires; qu'il veuille bien trouver ici l'expression de ma vive reconnaissance.Google Scholar

3 Anal. S.O.C. 7 (1951) 7175.Google Scholar

4 Les peintures de la Bible de Morimondo, Scriptorium 10 (1956) 2226 et pl. 1–6.Google Scholar

5 Miniatura e codici cisterciensi del secolo XII, Aevum 32 (1958) 253263 et facs. 1–3.Google Scholar

6 Sous le titre, ‘S. Bernard et la tradition biblique d'après les Sermons sur les Cantiques, Sacris Erudiri 11 (1960) 225248, j'ai cité des exemples illustrant cette constatation.Google Scholar

7 Sous le titre, ‘Recherches sur les Sermons sur les Cantiques de Bernard, S., V: La recension de Clairvaux,’ Revue bénédictine 66 (1956) 6567, j'ai caractérisé cette sorte d’édition critique avant la lettre.Google Scholar

8 Sous le titre, ‘La spiritualité des chanoines réguliers,’ dans une communication à paraître dans les Actes du congrès tenu à La Mendola en 1959 sur le thème: ‘La vita comune del clero nei secoli xi e xii,’ j'ai souligné ce fait.Google Scholar

9 Ainsi les manuscrits actuellement à Côme sous les cotes XIII (VIII-16) I, et 15 (VII), 16 (II-3), décrits dans Anal. S.O.C. 7 (1951) 7374, et d'autres manuscrits qui seront cités plus loin dans l'annotation du texte du Catalogue Quant, A. au Regin. lat. 288.IV, que Wilmart, A., Codices Reginenses latini II (Cité du Vatican 1945) 108–109, donne comme venant peut-être de Morimondo, il est plus probablement d'origine française, puisqu'il a appartenu à Petau.Google Scholar

10 Cf. Sangiuliani, A. C., ‘L'abbazia di Morimondo nella storia et nell'arte, Rivista di storia benedettina 3 (1908) 603.Google Scholar

11 Dans Anal. S.O.C. 15 (1959) 8386, j'ai donné l'inventaire de ces manuscrits d'Ughelli; le 3229 est mentionné p. 85. Dans ce manuscrit, les textes qui précèdent et suivent le fol. 463 ne se rapportent pas à Morimondo.Google Scholar

12 Le mot ‘opuscula’ peut désigner soit les ‘sermons’ d'Odon de Morimond, dont j'ai publié les prologues dans Rev. bénéd. 61 (1951) 210, et dans ‘Études sur Bernard, S. …’Google Scholar

13 Dans le cas de Morimondo, il faut être d'autant plus prudent lorsqu'on attribue un manuscrit à ce monastère, que le nom de ce dernier, en latin, ne diffère pas du nom de l'abbaye de Morimond, au diocèse de Langres: des auteurs de catalogues de bibliothèques ou de catalogues de vente ont pu s'y tromper. Au sujet des manuscrits de Morimondo, j'ai reçu d'utiles jindications de Mlle J. Vielliard, Directrice de l'Institut de recherche et d'hlstoire des textes; de Mgr. J. Ruyschaert, Scriptor à la Bibllothèque Vaticane; de M. A. Vernet, Professeur it l'Ecole des chartes. Je leur exprime rna reconnaissance. Catalogue ancienGoogle Scholar

a duo a été barré; une main contemporaine a ajouté dans l'interligne IIII or.Google Scholar

b A la suite, les nos (3) et (4) ont été ajoutés, par une main contemporaine ou de peu postérieure, d'abord dans un espace laissé vacant dans la colonne du texte elle-même (jusque in quo continetur fiber), ensuite dans la marge latérale. Ceci, joint au fait que duo a été remplacé par IIIIor, suggère que cet Ancien Testament n'etait pas acheve quand on commenca d’écrire Ie catalogue.Google Scholar

c Cette mention a été ajoutée dans la marge, en dessous des mots ecclesiasiicus…-…psalterium, par une main du début du XIIIe stĕele, Les mentions des nos (5), (26), (34), (48), (51), (53), (54), (55), (59), (60) sont surmontees d'un n barré qui est normalement I'abrévlation de non, à moins qu'il ne faille lire II: de fait, plusieurs de ces ouvrages sont donnés dans le texte comme en double; mais ce n'est pas le cas de tous. Le no (60) indiquerait plutot qu'il s'aglt de non: la première main avait écrlt: Item psalteria Xcem ; Ie correcteur ayant inscrit au dessus: VII non.Google Scholar

d tria uolumina a ajouté une main du début du XIIIe S. Dans la marge, en face, sont quelques mots en grande partie effacés.Google Scholar

e Après psalterio, un mot a été gratté, dont la premiere lettre semble avoir été un g: peut-être glosato.Google Scholar

f Suit un mot dont l'interprétation est conjecturale: thomis; les mots qui suivent sont ajoutés dans l'interligne par une main contemporaine.Google Scholar

g quatuor a été barré et remplacé par tres dans l'interligne par une main du debut du XIIIe s.Google Scholar

h duo a été barre et rernplacé par IIII dans l'interligne par la même main du XIIIe stècle, Les mots de infirmitorio ont été ensuite barres.Google Scholar

i Les mots duo uolutnina ont été ajoutés dans l'interligne par une main du début du XIIIe s.Google Scholar

j duo uolumina ont été ajoutés dans l'interligne par la mêne main du XIIIe s.Google Scholar

k duo uolumina ont été ajoutés par la même main.Google Scholar

l Ces deux mots semblent avoir été ensuite exponctués et barrés,Google Scholar

m Ce qui suit, jusque (47) inclus, est d'une autre main, mais qui paraît encore être de la fin du XIIe s.Google Scholar

n Ce qui suit est d'une main du debut du XIIIe s. qui paraît être celle du correcteur.Google Scholar

o Les trois dernleres mentions figurent sur un fragment de parchemin collé dans la marge du fol. 190, reste d'un catalogue du XIIe s. provenant probablement du même monastère de Morimondo.Google Scholar