TO CASPAR BARLAUS, 10 APRIL 1642

Monsieur,

L'honeur que vous me fistes estant chez vous m'oblige a vous remercier tres humblement, ce que ie ne scaurois faire si ie ne m'acquittois de ma promesse en vous enuoyant, les Oeuures de feu Monsieur Ionston mon grand amy, que nous auons fait imprimer; L'estime quil a fait en sa vie de Vostre merite seruira de saufconduit a ses enfans Orphelins pour s'adresser a Vous, ou ils se promettent un accueil de parente, et pretendent plus d'interest que l'ordinaire, ayant double titre la Poesie et la Medecin a plaider, s'ils ne sont les bien venus pour n'estre pas a la mode; accuses en le graueur qui n'a pas fait son deuuoir a tailler le titre ou le pourtrait de L'Autheur doibt venir, ou s'il vous plaist d'en faire un jugement fauourable et a leur aduantage imaginez vous qu'ils se presentent (par Ciuilitee) la teste nue pour saluer ce grand Barlaus que feu leur pere a tant honore. Pour moy ie tiens a grand honeur que ie leur puis donner l'addresse seulement et par ce mesme moyen vous assurer de mon tres humble seruice estant de bon Coeur,

Monsieur

Vostre Tres affectione et Oblige Seruiteur.

George Lauder.

A Breda le 10. Auril.

1642.

ma femme vous baise les mains et a Mademoyselle Vostre fille.

[Sir,

The honour that you did me, when I visited you, obliges me to thank you most humbly, something that I could not do, if I were not to make good my promise by sending you the Works of the late distinguished Johnston, my great friend, which we have had printed. The esteem in which, during his life, he held your merits will serve as a guarantee to his orphan children that they may address themselves to you, in expectation of a fatherly welcome, and a more than ordinary interest, since they can plead the double title of Poetry and Medicine. If they are not welcome for not keeping up with current fashion, blame that on the engraver who has not done his duty in fashioning the title-page where the likeness of the author ought to come.