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Une capitale de l'Europe au XVe siècle : Genève

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Abstract

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Type
Campagnes et villes au Moyen Age (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1964

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References

page 804 note 1 Jean-François Bergier, Genève et Véconomie européenne de la Renaissance, 1 i)63 (École pratique des Hautes Études, VIe section, coll. « Affaires et Gens d'affaires », vol. 29).

page 805 note 1 Alors que sur les grandes foires françaises par exemple on dispose de textes précis et concordants.

page 805 note 2 Aucun des centres drapiers du Languedoc n'a été de façon durable le siège d'une foire. Ne faudrait-il pas attribuer cette incompatibilité à des préoccupations d'ordre fiscal ? Comment en effet contrôler rigoureusement l'arrivée sur un marché de produits fabriqués sur place?

page 805 note 3 On se contentera de renvoyer aux suggestives remarques de Fernand BRAUDEI,, La Méditerranée et le monde méditerranéen à Vépoque de Philippe II, pp. 150-1.

page 806 note 1 Tandis que l'économie européenne dans son ensemble est alors en nette régre»- sion, comme le montre bien notre auteur (cf. p. 432).

page 806 note 2 Ce qui rendait inutile le recours aux Juifs, qui furent au demeurant bien traités jusqu'au milieu du xve siècle.

page 806 note 3 Ajoutons à cette liste les noms de Toulouse, de Montpellier et des foires de Pézenas et de Montagnac.

page 807 note 1 Fribourg vendait aussi des cuirs et des faux. Rappelons qu'une halle bâtie à Genève au xive siècle fut appelée halle de Fribourg parce que les gens de cette ville avaient participé à sa restauration. Sur Fribourg, on ne peut que se reporter aux travaux exhaustifs de Hektor Ammann. Signalons qu'en 1460 les Normands obtinrent à Genève un emplacement spécial pour leurs draps.

page 807 note 2 De 1400 à 1450 trente-huit Bourguignons, artisans ou petits commerçants pour la plupart, devinrent bourgeois de Genève.

page 807 note 3 Bergier insiste à juste titre sur l'importance du bourg de Seyssel, point de départ de « la section navigable de la grande route Genève-Lyon » après la difficile traversée du Jura méridional.

page 807 note 4 On ne saurait trop appuyer sur les effets du séjour de la papauté à Avignon. C'est dans cette ville que, dans la décennie 1330-1340, se transportèrent les sociétés italiennes qu'en 1278 le roi de France avait forcées de quitter Montpellier pour Nîmes. L'économie méridionale tout entière profita des achats massifs et à des prix souvent excessifs effectués pour le compte de la cour pontificale.

page 808 note 1 Relevons quelques bavures : le nom du port d'Aigues-mortes a été (p. 324) amputé de sa seconde partie. Nîmes et Montpellier ne sont pas en Provence, c'est-àdire dans l'empire, mais en Languedoc, et par conséquent en France (ibid.). Rappelons que les foires de Beaucaire ne datent que de la fin du xve siècle : elles ont été tenues au plus tôt sous Charles VIII, peut-être même seulement sous Louis XII : il est donc impossible que le fer d'AIlevard y ait été envoyé avant cette époque (p. 72). Il n'est pas certain que la famille de banquiers forentins des Gianfigliazzi ait eu des relations avec Montpellier, comme il est dit p. 310 : cela ne résulte pas de l'étude d'Armando Sapori à quoi se réfère la n. 2 de cette page...