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L’agriculture belge en 1948

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Au total, l’année agricole qui vient de finir n’a guère été caractérisée par des événements extraordinaires, ni du point de vue climatique, ni du point de vue économique.

En ce qui concerne les emblavements, les matières premières, les spéculations, tant animales que végétales, et même le mouvement des prix, nous avons assisté à une évolution plutôt normale qui a emboîté le pas au mouvement général de l’économie nationale.

Les facteurs fondamentaux tels que les engrais, les semences, les fourrages, n’ont plus causé la moindre difficulté du moins pour ce qui regarde les quantités disponibles; il n’en était pas toujours de même des prix.

Dans le domaine agricole international, la situation n’a pas subi de chocs jusque fin 1948. Nous savons que les prix américains s’étaient tenus pendant les années de reconversion à un niveau relativement très élevé. Ils y sont restés, en ordre principal, durant l’année qui vient de s’écouler.

La chute des prix des matières premières, allant de 5 à 25 % ne s’est manifestée qu’en février dernier et aura sa répercussion sur notre économie agraire pendant cette année.

Nous disions qu’en 1948 les prix agricoles s’étaient maintenus au triple environ des prix d’avant-guerre, alors que ceux des matières premières n’atteignaient que le double. Ive fait paraît être dû en partie aux récoltes déficientes de 1947 et en partie aussi au climat général créé par la guerre froide aux Etats-Unis et en U.R.S.S. surtout.

A l’intérieur du pays, l’économie agraire, pas plus que l’industrie, n’a ressenti les mesures de restriction et de réglementation que la politique d’austérité monétaire avait rendues inévitables les années précédentes.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1949

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References

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page no 139 note (3) Le coefficient 3 paraît encore forcé; en fait il ne serait que de 2.5 à 3.

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page no 148 note (1) Prix officiel : 430 frs. En tenant compte de la prime pour les livraisons en plus : 465 frs.

page no 150 note (1) Pour réduire le poids de la viande des bêtes abattues au poids des bêtes non abattues on admet qu’une vache donne 50 % de viande de boucherie, une génisse 58 %, un bœuf 56 %, un taureau 53 %, un veau 60 %, un porc 77,5 %, un mouton 52 %.